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Proposée le 28/09/2013 par CAVAL
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Résumé : Marc est-il encore bisexuel depuis qu'il partage le lit d'Alice, étudiante en art. Il est rapidement devenu son modèle et son amant.
4) Nouvelles activités
- Je t'aime Marc, me dit Alice, aujourd'hui je le sais, j'en suis certaine. Je t'aime.
Après une telle déclaration, je ne pouvais faire autrement que de la prendre fiévreusement, et pas seulement dans mes bras. Dans cette étreinte j'ai été particulièrement attentif à la jouissance de ma partenaire, à lui faire l'amour. Ce n'était pas une séance de cul ou de baise, non c'était une saynète d'amour, nos cœurs battant l'amble, nos corps en osmose l'un avec l'autre, dans une union charnelle parfaite.
Nos tumultes calmés, nos sexes repus, je lui caressais les seins. J'adorais caresser sa douce poitrine tout en rondeur après nos joutes amoureuses. C'est alors qu'elle me dit :
- Tu sais, j'ai une idée. En tant qu'étudiant tu dois avoir besoin d'argent ?
- C'est vrai que les fins de mois sont parfois dures.
- Voilà ce que je te propose : devenir modèle pour des cours de dessins ou de peintures. Qu'en dis-tu ?
- Tu veux dire modèle... nu ?
- Naturellement. Tu sais que je suis des cours de dessin dans le cadre de mes études. Je pourrais facilement te faire entrer dans l'une de ces séances comme modèle.
- Me mettre nu devant des hommes et des femmes, comme cela, même pour l'art, je ne sais pas si je suis prêt.
- Lorsque tu t'es déshabillé devant moi la première fois sans que je te le demande, tu ne paraissais pas si timide.
- Peut-être, mais tu étais seule avec moi. Et puis tu as bien vu comment j'ai bandé devant toi. Si ça m'arrivait devant des gens que je ne connais même pas, je ne saurais pas où me mettre.
- Si tu as des craintes, je te ferai rencontrer un copain qui pose souvent. Il pourra te mettre en confiance.
Quelques jours plus tard, Alice me demanda de venir dans sa chambre pour rencontrer Eric, le fameux modèle. C'était un homme qui avait un peu plus de 30 ans, mais bien de sa personne. Je veux dire par là qu'il s'entretenait : allure athlétique, fier de son physique.
Je sympathisai tout de suite avec lui.
- Alors, comme ça, me demanda-t-il, tu poses pour Alice, mais tu hésites à devenir modèle pour une école d'art ?
- Oui, j'ai du mal à m'imaginer me mettre nu devant des gens que je ne connais pas. Il y a encore peu de temps, j'étais très pudique et très timide. La timidité, je m'en suis guéri ; la pudeur, il m'en reste encore pas mal. Me déshabiller en petit comité, pourquoi pas, mais devant des inconnus, qui en plus seront habillés, je ne me sens pas prêt.
- Il ne faut pas y penser. Si tu es gêné, ça passera très vite. Je suis sûr et certain que tu y trouveras même du contentement et de la satisfaction. Je prends souvent beaucoup de plaisir à poser nu pour des artistes, ou des élèves artistes et voir ce qu'ils font de moi, de mon corps.
- Peut-être es-tu exhibitionniste ?
- C'est certain, je le reconnais. Tu as raison.
- Moi je ne le suis pas.
- La question n'est pas là. Lorsque je propose mon corps à des peintres, des dessinateurs, des artistes, à chaque fois c'est une sorte d'honneur. Tu sais, il y a eu des modèles célèbres, tel Dina Vierny qui fut dès l'âge de 15 ans la muse de Maillol, ou Lee Miller qui inspira Man Ray et Picasso, ou encore Kiki de Montparnasse qui posa pour Modigliani, puis devint la compagne et le modèle préféré de Man Ray. Je ne parle même pas des femmes nobles des siècles passés qui ont posé pour les artistes de ces temps : Diane de Poitier, Gabrielle d'Estrées...
- Oui, mais c'étaient des femmes.
- Et bien, que fais-tu de l'égalité des sexes. Maintenant les hommes aussi ont le droit de poser pour les artistes. Dans les personnes qui viennent proposer leur corps dans les écoles d'art, il y a autant de femmes que d'hommes. Allez, je vois qu'Alice s'impatiente. On va poser pour elle.
Effectivement, Alice attendait que nous nous déshabillions pour croquer notre nudité. Eric, sans plus de manière, quitta son polo, son pantalon et son slip. Il avait un sexe à la fois épais et long, bien qu'il ne fût pas gonflé. Je l'imitai. Lorsque je fus nu moi aussi, je sentis son regard sur moi et plus particulièrement sur mon sexe.
- Tu as tort de vouloir te cacher, tu es très bien foutu. Un vrai corps pour artistes, je comprends pourquoi Alice t'a choisi.
- Je suis moins athlétique que toi. Je n'ai pas autant d'abdos.
- Oui, mais avec une queue comme la tienne, les nanas se jetteraient sur toi si tu te baladais à poil dans la rue.
Il exagérait, car mon sexe, quoiqu'il ait des dimensions honorables, n'avait absolument rien d'exceptionnel. Par contre, je trouvais Eric, très bel homme. Ce n'était pas seulement un jugement esthétique, mais une réelle attirance physique.
« Vu l'effet que me fait cet homme, je ne peux nier que j'ai toujours en moi des élans homosexuels », me dis-je.
- Bon, allez les garçons. Prenez la pose. Vous vous mettez face à face, les jambes positionnées pour que je voie bien vos phallus. Parfait. On en bouge plus.
Malgré mes efforts, je ne fus pas long à bander. Il y avait Eric, pour qui je ressentais une attirance certaine et Alice qui profitait des deux modèles qu'elle avait sous la main. Sachant que leurs regards se posaient sur moi et sur mon sexe, j'étais terriblement excité. Je trouvais la situation particulièrement érotique.
- Tu vois, dis-je à un moment, je bande. Tu imagines en plein cours de dessins ?
- Ça arrive parfois. Moi-même j'ai bandé au début. Depuis que je suis professionnel, j'arrive parfaitement à me contrôler. A moins qu'on ne me le demande. Mais de toute façon, il y a moyen d'éviter de bander durant le cours.
- Comment cela ?
- Il suffit d'une bonne branlette avant de poser, ensuite tu es tranquille pendant un bon moment. Tu peux te branler tout seul ou encore mieux, si tu trouves une main complaisante.
- Eh les mecs, dit Alice, ne comptez pas sur moi pour arranger vos problèmes de queues en plus ou moins grande forme. Moi je suis l'artiste, vous les modèles. On est chacun dans son monde.
- C'est ça, à chacun sa merde !
A ce moment, le téléphone d'Alice sonna. Elle répondit, parla quelques instants et ayant raccroché, elle nous dit :
- Désolée, je suis obligée de m'absenter pendant une heure au maximum. Restez-là et faites comme chez vous. Mais attendez-moi. Soyez sages les garçons.
Plantés-là par Alice, Eric alla voir ce qu'il y avait à boire dans le frigidaire et ramena deux bières. Nous avons commencé à siroter en restant aussi nu que nous l'étions pour poser devant notre artiste. Nous avons abordé le sujet qui était au centre de mes préoccupations du moment : l'activité de modèle « professionnel » qu'exerçait Eric, c'est-à-dire à plein temps, sans autre activité professionnelle à côté :
- Tu arrives à en vivre de cette activité ?
- Oui, l'année dernière j'ai gagné environs 10 000 euros. Avant, j'étais intermittent du spectacle et je crevais la fin. Alors, plutôt que de glander et attendre qu'on m'appelle, je me suis dit qu'être modèle était une sorte d'interprétation artistique.
- Tu n'as pas eu une appréhension de devoir te mettre nu ?
- Aucune ! En fait dans ma petite carrière d'acteur, j'ai dû me mettre nu dans une mise en scène théâtrale avant-gardiste. Se mettre nu devant la troupe avec d'autres interprètes tout aussi nus que moi, ce n'était pas un problème.
- Mais le public dans la salle ?
- Je peux te dire, qu'il n'y avait pas grand monde dans la salle. De dix à vingt personnes chaque soir ! Un magnifique flop. Maintenant c'est le metteur en scène qui se retrouve à poil : avec ce qu'il doit rembourser, il en a pour des années et des années. Hors cette expérience, je n'ai jamais eu aucun problème avec la nudité, d'ailleurs ça m'a tout de suite branché lorsque j'ai eu l'idée de poser comme modèle vivant nu. Pour moi, c'est devenu aussi naturel que lorsque je me mets à poil dans ma salle de bain pour prendre ma douche.
- Oui, mais dans la salle de bain, tu es seul.
- Je vais te dire, ce qui est le plus difficile en fait, ce n'est pas d'être nu, c'est de tenir la pose. Tu dois rester plusieurs minutes sans bouger et à ce moment-là, tu ne crains pas de bander, mais plutôt d'avoir une crampe. Alors, lorsque je suis nu devant des dessinateurs et des dessinatrices, je dois rentrer en moi-même, prendre une attitude la plus détendue possible et ne plus penser où je suis. Poser, c'est méditer.
- Et c'est payé comment ?
- A coup de lance pierre. Par soirée, tu gagnes entre 30 et 55 euros, jamais plus. Mais heureusement, il y a ce que donnent les étudiants après les cours, une sorte de pourboire et c'est pour ça que c'est intéressant. Oui, sinon, comme on a un statut de vacataire, on n'a pas de droit social : ni visite médicale, ni assurance chômage, ni sécurité de l'emploi. Sur notre feuille de paie, il est marqué « divers et spéciaux » comme catégorie de personnel, alors qu'à la ligne « taux horaire », il est bien noté « modèle physique ». Alors, il y a des étudiants qui trouvent là un bon job qui peut permettre de mieux vivre les fins de mois. Il y a aussi des retraités qui ne peuvent pas bien vivre avec leur seule pension.
- Mais comment as-tu pu toucher 10 000 euros en une année de travail ?
- Il y a les peintres professionnels qui paient beaucoup mieux. Ils te prennent une demi-journée, voire une journée, plusieurs fois dans l'année. Si tu te fais repérer comme un bon modèle, tu peux facilement avoir des ouvertures avec des artistes reconnus. Il faut pour cela prendre bien la pose, accepter les positions qu'on te demande et être bien foutu. Le moins qu'on puisse dire c'est que sur ce dernier point tu réponds totalement aux critères.
J'étais assez convaincu par la présentation qu'il me faisait de son activité. C'est alors que je réfléchissais à la décision à prendre, que je sentis la main d'Eric se poser sur mon sexe.
J'étais incapable de réagir. Je n'étais pas choqué, plutôt étonné et en même temps très heureux de cet attouchement. Depuis le moment où je l'avais vu nu, j'avais envie d'un contact physique avec cet homme qui me plaisait beaucoup. Voyant que je ne réagissais pas et que ses caresses agissaient positivement sur mon sexe qui commençait à gonfler, il se pencha sur moi et commença à lécher ma tige.
Je voulus lui rendre la pareille et nous nous sommes retrouvés en 69, le sexe de l'un dans la bouche de l'autre. Je retrouvais les magnifiques sensations que j'avais pu éprouver avec mon colocataire, cette puissance physique qui était à l'encontre de la douceur féminine, les deux étant pourtant au combien agréable.
J'aime autant lécher l'intimité du sexe féminin que sucer une queue virile. Et celle d'Eric avait tout pour plaire. Tout en faisant coulisser mon sexe dans sa bouche, il s'occupait de mes bourses et de mon cul en y introduisant un, puis deux doigts, les faisant aller et venir avec douceur et fermeté. J'appréciais son traitement et voulu faire de même avec son fondement. Il prit les devant en me disant :
- Tiens, met cette capote et encule moi. Je suis bien ouvert, ne t'inquiète pas, pas besoin de lubrifier.
J'entrai donc mon sexe dans son anus sans aucune difficulté et commençai des mouvements de va-et-vient de plus en plus rapides. Eric grognait, non de douleur, mais de plaisir. Je m'activai à l'intérieur de lui durant quelques minutes en essayant au passage de mon gland de lui masser la prostate, zone particulièrement érogène. Je sentis que je n'allais pas pouvoir tenir plus longtemps. C'est alors que je sentis les muscles de mon partenaire se contracter, enserrant encore plus étroitement mon sexe. Nous fûmes tous les deux secoués par un orgasme libérateur.
Je sortis de son anus.
C'est alors que j'entendis des applaudissements : Alice nous regardait avec un sourire égrillard.
- Eric m'avait bien dit qu'il arriverait à baiser avec toi avant la fin de la soirée. Je ne l'ai pas cru, vu avec quelle fougue tu me baisais... Je pensais que tu étais purement hétéro.
- Non, dis-je avec un naturel qui me surprit, j'aime aussi les hommes. Je suis bisexuel. Et je ne pouvais pas louper un beau mec comme Eric.
- Tu sais, répondit Eric, moi aussi je suis bisexuel. Je préfère généralement les hommes, mais lorsqu'il y a une fille peu farouche, je ne suis pas le dernier à lui proposer mes bons services.
- Et je suis une fille peu farouche, lança Alice.
- Vous avez déjà baisé tous les deux ?
- Allons, Marc, tu ne vas pas être jaloux ?
- Oui, nous avons déjà fait l'amour ensemble, répondit avec une certaine effronterie Alice. Tu n'es pas fâché ?
- Non, absolument pas, dis-je.
J'avais tout de même un petit pincement au cœur.
- Il baise très bien les filles, dit à nouveau Alice en me montrant Eric. Aussi bien que toi je pense. D'ailleurs j'aimerais bien vérifier tout de suite. Car je ne pense pas qu'on soit vraiment en situation de reprendre le travail.
- Oui, dit Eric, Alice n'a rien contre les mecs qui baisent ensemble, du moment qu'elle a sa part.
- Oui, vous n'allez pas m'oublier, dit celle-ci en quittant ses vêtements, y compris son string.
Elle était absolument ravissante ainsi totalement nue avec sa petite chatte bien poilue, ses seins ronds et ses fesses bien fermes.
Elle se positionna en levrette sur son lit. Eric se plaça derrière ; son sexe était tendu à l'extrême, car il n'avait pas éjaculé. Il lécha sa vulve, puis la massa avec ses mains, triturant le clitoris, furetant à l'orée de son con. Puis il pénétra la belle Alice qui, malgré une apparence stricte, s'avérait apprécier véritablement le sexe.
Ma queue n'était pas au mieux de sa forme après avoir juté dans le cul de mon partenaire ; je la présentai devant les lèvres de la fille qui n'attendait que ça. Elle me suça divinement bien se délectant du sperme dont elle était encore maculée. Je ne fus pas long à rebander, alors qu'Eric ramonait littéralement la belle. Mais, sachant très bien contrôler son plaisir, il n'avait toujours pas éjaculé dans le con d'Alice.
Me voyant bien en forme, il me dit :
- Tu sais Alice a un péché mignon, n'est-ce pas ma chérie ?
- Marc ne voudra peut-être pas, dit Alice en minaudant.
- Je crois que je ne peux rien refuser à mes amis, dis-je. De quoi s'agit-il ?
- Elle adore être prise en sandwich : une double pénétration avec une queue dans le cul et une dans le con. Ça te dit ?
- Les plaisirs de madame sont des ordres, je n'ai jamais pratiqué, mais je ne pense pas être déçu par l'expérience.
Je recouvris à nouveau mon sexe d'un préservatif. Eric se coucha sur le dos et Alice vint s'empaler sur son sexe dressé : je vis disparaitre la colonne de chair dans le gouffre humide. Les viriles mains de notre ami écartaient les globes fessiers de la jeune fille ; l'anus m'était ainsi offert. Celui-ci avait été préparé habilement par notre ami alors qu'il la pénétrait. Aussi ma verge, à nouveau bien dure, put investir la place sans peine. Je commençais à bouger en cœur avec Eric, sentant son gros dard de l'autre côté de la paroi ; la sensation était divine. J'avais à la fois le plaisir d'être dans la fille et celui d'avoir l'impression de branler ma queue sur celle du garçon. Pour moi qui étais bisexuel, la sensation était absolument extraordinaire.
Quant à notre maîtresse, elle était aux anges, ou peut être devrais-je dire en enfer ; un enfer de plaisir et de jouissance terrible. Elle faisait de son mieux pour ne pas gueuler afin de ne pas ameuter l'immeuble, mais elle poussait des cris qu'elle ne pouvait pas contenir.
Elle fut atteinte d'un premier orgasme, puis d'un second tout de suite après tandis que ses deux mâles s'activaient toujours en elle. Eric se dégagea alors qu'il sentait qu'il allait décharger, j'en fis de même, et c'est sur ses deux beaux nichons, dressés de plaisir et de désir, que nous avons déversé notre sperme. Nous nous écroulâmes les uns sur les autres dans une douce torpeur, heureux du plaisir que nous nous étions donné les uns aux autres.
Une semaine plus tard, je débutais mon activité de « modèle physique ». Je suivis le conseil d'Eric qui consistait à se masturber avant d'entrer en scène, jusqu'à obtenir une éjaculation, afin d'éviter toute érection dérangeante durant les séances de pose. Un sexe gonflé pouvait passer, il pouvait même ravir certaines personnes (principalement du sexe féminin), mais un sexe en érection n'aurait pas toujours été bien vu.
Dans un premier temps, je me présentai seul sur le podium, entouré d'étudiants de tout âge et des deux sexes, depuis de jeunes gens qui n'étaient peut-être même pas majeurs, jusqu'à des personnes plus âgées voulant sans doute acquérir ou retrouver des techniques graphiques. On me laissa libre de la première position. Je me mis de profile, le sexe caché derrière ma jambe repliée.
Pour la seconde pose, dix minutes plus tard, je me suis dit que je n'allais pas passer mon temps à dissimuler mon sexe, qui d'ailleurs ne présentait aucune excitation, d'une façon ou d'une autre. J'ai donc fait face aux élèves. Je fus étonné de ne sentir aucune gêne malgré la vingtaine de paires d'yeux se fixant sur moi. J'offrais mon corps et ma nudité avec plaisir. J'en éprouvai même une certaine satisfaction : pour moi, même si j'étais devenu beaucoup moins pudique, cela demeurait un challenge d'accepter mon corps, ma nudité comme un état naturel et de la présenter telle quelle.
Puis on m'adjoint une femme d'une quarantaine d'années. Son visage ne présentait pas une grande beauté, sans être particulièrement vilain, plutôt quelconque. Par contre, sa plastique avait tout pour plaire en tant que modèle : elle avait une paire de seins très volumineux, un peu tombant, le ventre rebondi, les cuisses et des bras ronds et on pouvait la qualifier sans peine de callipyge. On préfère dans les cours d'art des femmes rondes à ces mannequins anorexiques sans forme qu'on voit dans la plupart des magazines féminins.
Alice m'avait dit :
- On ne peut pas dessiner des corps n'ayant que la peau sur les os, dénués de fessier et à la poitrine plate comme un œuf sur le plat.
Les cours suivants, je posais tantôt seul, tantôt avec des hommes et-ou des femmes de tout âge. Cette diversité fut pour moi une autre découverte : pour se mettre nu, il n'était pas nécessaire d'être jeune et beau. La nudité pouvait être vécue par tous et les différences de nos corps devaient être acceptées sans jugement.
Finalement je n'ai jamais posé en compagnie d'Eric et je ne crois pas avoir posé pour Alice plus de deux fois. Tout au moins en cours publics, car chez elle je continuais à être mis à contribution et demeurais son modèle attitré, ainsi que son amant le plus assidu. Eric venait parfois nous rejoindre, mais Alice ne couchait jamais avec lui sans que je sois là.
Cette petite visite qu'elle avait faite chez moi et son invitation à diner n'avaient rien prémédité, ce fut le fait du hasard. Par contre, la rencontre avec Eric était quant à elle tout à fait planifiée, le jeune homme étant persuadé que je deviendrais son amant. Ainsi le coup de téléphone qui obligea, opportunément, Alice à s'absenter avait été mis en place à mon insu.
J'avoue que ces subterfuges ne m'ont pas déplu, puisqu'ils me permirent d'avoir une vie sexuelle particulièrement agréable contentant aussi bien mes tendances homos, qu'hétéros.
Dans notre trio, une parfaite entente existait. Nous ne nous retrouvions pas tous les soirs, les études d'Alice et les miennes ne nous permettant pas de baiser autant que nous l'aurions voulu. Mais financièrement, ma nouvelle activité me permit de payer plus facilement mon loyer, mes études et même de faire quelques sorties comme le cinéma ou des expositions.
- Pour faire le modèle, me dit un jour Eric, il faut tenir physiquement et ce n'est pas si facile que cela, tu le verras sur la durée. Il faut faire des exercices physiques, sinon tu ne résisteras pas. Il ne s'agit pas de faire un sport de force, non tout au contraire. Par exemple, moi je fais du yoga et de la natation. C'est vraiment extra : ça détend tout le corps.
Nous décidâmes, Alice, Eric et moi d'aller dans une piscine à Paris. Lorsque j'entrai dans les vestiaires mixtes, je fus très surpris de voir que les femmes et les hommes, après avoir quitté leurs vêtements, étaient nus, sans mettre de maillot. Devant mon étonnement, Eric rigola en me disant :
- Oui, c'est une piscine qui s'ouvre aux naturistes deux soirs par semaine. Tu vas voir c'est très agréable. Simplement un point, ici un sexe en érection n'est pas très bien vu. On n'est beaucoup plus regardant que dans les cours de dessins.
- Je pense, repris Alice, que Marc est un peu tendu, je vais le mettre en condition.
Elle me poussa dans une cabine et sans aucune autre forme de procès, elle descendit mon pantalon, se mit à mes pieds et prit mon sexe déjà gonflé en bouche. Elle savait divinement bien sucer. Mon sexe libéré de la pression de mon boxer se mit à gonfler, à se tendre, à durcir et je ne fus pas long à éjaculer (il ne s'agissait pas de faire durer le plaisir).
Elle reçut l'intégralité de mon foutre dans sa bouche. Puis, mon sexe ayant repris une physionomie plus adéquate, nous avons quitté nos habits et sommes sortis comme tous les autres clients : dans le plus simple appareil.
Effectivement, la découverte des bains nus au milieu de femmes et d'hommes adeptes de la vie sans vêtement, fut très agréable. Le traitement prodigué par Alice me permit d'observer la décence de ne pas avoir un sexe au garde-à-vous devant une belle fille ou un beau mec ; or il y en avait un certain nombre.
Depuis lors nous nous rendions dans les différents lieux qui offraient des espaces aux nudistes : clubs de gym, leçons de yoga, saunas et autres structures. Je découvris ainsi qu'il y avait bien des occasions de quitter ses vêtements pour faire des activités diverses et variées. Je compris également pour quelle raison les athlètes de l'antiquité évoluaient nus dans les activités physiques à la fois par le confort que cela amène dans les mouvements du corps et l'hygiène corporelle en tant que tel. De plus les exercices de yoga et le sauna me donnèrent la possibilité d'un meilleur contrôle de moi-même au point de vue cérébral et physique. Ainsi mes érections incontrôlables disparurent, tout en me fournissant la capacité d'être en érection très rapidement lorsqu'on ne me le demandait sans même me branler.
Ainsi j'ai définitivement intégré la nudité dans ma façon de vivre au milieu d'autres personnes que je ne connaissais pas forcément sans qu'ils aient à s'offusquer de ma tenue. J'étais nu devant les élèves des cours de dessins ou avec des personnes qui goûtaient, comme moi, le plaisir de se déshabiller et d'exposer leur corps, non à la vue d'autrui, mais aux rayons du soleil, le souffle de vent et la sensation de l'eau.
Mais ma nudité je la vivais également sexuellement en faisant l'amour avec Alice ou avec Eric ou avec les deux ensembles. C'est véritablement à cette époque que je sus que j'étais parfaitement bisexuel.
A suivre...
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