Douceurs Orientales

Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.

Proposée le 21/08/2013 par KKo

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

L'armée ? Bien des personnes rêvent de la rejoindre. Ils s'imaginent qu'ils deviendront des héros, des surhommes, et plus encore... Seulement, la réalité est souvent bien différente. On te parle comme une merde. On te réveille à 5 heures tout les matins. Les plus sensibles, ils n'en font qu'une bouchée. Je m'appelle Jean, j'ai 19 ans, et je suis officier de l'armée de terre depuis un an. Ayant eu un passé de petit délinquant, j'ai décidé de rejoindre les troupes pour rentrer dans le droit chemin. J'ai lutté pour me faire respecter, et aujourd'hui je suis un soldat. Je suis dans une caserne de 350 hommes. La plupart son des ex taulards complètement cinglés. Au début, ça fait peur. Mais après, on s'habitue. Ce matin, le colonel en personne me demande dans son bureau. Je m'y rends donc, et après un bref salut militaire, il prit la parole :

- Soldat, je suis fier du travail que vous avez accompli depuis votre arrivée dans la caserne. Vous n'avez pas froid aux yeux, et vous nous l'avez prouvé à maintes reprises. C'est d'hommes comme vous dont notre pays à besoin.

Flatté, je ne savais plus où me mettre :

- Je suis flatté, mon colonel... Je ne sais que dire...

- Silence, soldat ! M'intima-il. Je ne n'ai pas terminé. Demain, nous envoyons 50 hommes en Afghanistan sur le front. Et, s'il est en mon devoir de vous donner des ordres, je dois cependant, exceptionnellement, vous demander quelque chose que vous serez en droit de refuser. Si vous dîtes non, je comprendrai. Etes-vous prêt ?

- Oui mon colonel, dîtes-moi, répondis-je.

- Serez-vous de la partie pour l'Afghanistan ? Me demanda-il, sondant mon regard.

Je n'en revenais pas. Jamais je n'aurai imaginé un tel honneur. En même temps, j'étais terrorisé. Malgré tout, je répondis :

- Oui mon colonel. Je serai de la partie, répondis-je, essayant de maîtriser les tremblements de ma voix.

- Excellent ! Vous partirez donc demain ! Bonne chance, soldat ! Me dit-il en me tendant la main, un sourire en coin.

J'étais stupéfait. Pouvait-on vraiment serrer la main d'un colonel ? Je le fis pourtant, et il la serra si fort que je faillis pousser un cri.

Le lendemain, je me retrouvais donc dans l'avion militaire à destination de Kaboul. Autour de moi, les soldats commencent à stresser. Le commandant, malheureusement, ne nous ménageais pas :

- Allez, bande de mauviettes ! Vous allez pas me dire que vous avez la trouille ! On va en faire qu'une bouchée des bougnoules, vous allez voir ! Hein Garnier ? Demanda-il au soldat à sa gauche.

- Oui mon commandant, répondit le pauvre soldat.

Ce fut comme ça pendant tout le vol. Je vous laisse imaginer le soulagement de la compagnie quand l'avion atterrit.

A peine étais-je sortit de l'avion que la chaleur me fit un choc : 33° ! Et encore, il faisait nuit.

On monta dans un bus, qui nous amena au QG. Une fois arrivés, le commandant nous dit alors :

- Vous avez intérêt de bien dormir cette nuit les filles, parce que demain, c'est le front ! Allez, disposez !

On nous amena dans les dortoirs. Une horloge affichait 22h. Je m'empressais donc de choisir un lit et de m'endormir.

A peine eu-je fermé les yeux, me sembla-il, que retentit une véritable explosion :

- Debout les faces de poulpes ! Hurla le commandant. C'est 4 heures et demi ! Rassemblement général ! Tout le monde dans la cour !

La journée commençait bien, je le sentais.

- GAAAARDE A VOUS ! Beugla-il.

On entendit 50 bottes claquer d'un seul mouvement.

- EN AVANT MARCHE ! UNE DEUX UNE DEUX UNE DEUX !

Toute la journée, nous avons marché en territoire ennemi, armés jusqu'aux dents, en plein cagnard. J'avais la tête qui tournait. Derrière moi, un soldat s'effondra en pleurant, en appelant sa mère. Inutile de vous préciser qu'il a été renvoyé direct en France. Vers environ 16 heures, le convoi s'arrêta prêt d'une montagne où le commandant nous dit (sans nous insulter, chose étrange).

- Attention soldats ! Pas un bruit. L'ennemi est juste en face. Préparez vous à...

A quoi ? Nous ne le saurons jamais. Une balle traversa le crâne du commandant qui s'effondra au sol dans une marre de sang mêlée de morceaux de cerveau. J'avais beau le détester, il ne méritait pas de mourir ainsi. Totalement déboussolés, les 50 soldats donnèrent l'assaut. Ça bombardait de partout. Des balles volaient en tout sens. Des grenades explosaient, parfois à quelques mètres de moi. Mes oreilles sifflaient. La bataille faisait rage. Nous nous démenions comme des diables, mais l'ennemi était trop nombreux. Un par un, les soldats se firent massacrer. Il n'en resta d'abord que la moitié. Puis vingt. Puis cinq. Et au moment ou je cru qu'on avait prit l'avantage, une douleur fulgurante me traversa l'épaule. Une balle m'avait touché. Je m'effondrai au sol, et perdis connaissance.

Quand je retrouvai mes esprits, je me sentais complètement perdu. Où étais-je ? Que s'était-il passé ? Est-ce que je suis mort ? Je réussis à bouger mon bras gauche, et une douleur fulgurante m'enflamma l'épaule. Je hurlai.

Je dus m'endormir, car quand je repris connaissance, j'étais dans une grotte. Mon épaule était enveloppée dans un large bandage. Mon uniforme militaire était étalé sur une grosse pierre. A côté, mon M16 et quelques balles. Qu'est-ce que je faisais ici ? J'essayais de me redresser, mais j'eus un fort vertige, et je serai tombé si des bras ne m'avaient pas retenu. Des bras ?

- Reste allongé, brave soldat, me dit une douce voix féminine avec un léger accent oriental. Tu es encore faible. Tu es en sécurité ici. Tu ne risques rien. Je veillerai sur toi.



La suite, bientôt.