Une rencontre incroyable

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Proposée le 30/06/2013 par libero

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La marée monte, petit à petit le volume des vagues augmente en faisant de plus en plus de bruit.

Je me réveille en sueur et regarde mon réveil ; Neuf heures du matin !

Très surpris de me réveiller si tard je me lève et me rappelle qu'aujourd'hui il n'y a rien à faire, je sors sur la terrasse de la petite villa et regarde la mer étincelante dont les vagues à peine formées viennent mourir sur la plage. Je prends rapidement une douche, me fais un café puis je sors m'installer dans une chaise longue au bord de la piscine face à la mer.

Voilà maintenant huit mois que je travaille pour un grand voyagiste comme assistant dans quelques hôtels à Diani sur la côte sud de Mombasa au Kenya. Aujourd'hui c'est mon jour de repos et je ne sais pas quoi faire ; rien de prévu ; rien d'organisé ! La petite villa de fonction en bordure de la plage que j'habite est une merveille: face à la plage elle a un jardin planté de quelques palmiers et sa petite piscine.

Tout d'un coup j'aperçois, au loin, un voilier qui longe la barrière de corail. Ils sont complètement fous ; les fonds sont pleins de pâtés de corail et jamais les bateaux avec un tirant d'eau important ne s'en approchent. Je sors sur la plage et regarde autour de moi, la côte sud de Diani où j'habite est pratiquement déserte et les quelques villas, bungalows et hôtels qui la bordent sont plus vers le Nord. C'est la basse saison et elles sont presque toutes vides. Personne sur cette plage pas même un pêcheur ; le désert des Tartares ! Je commence à leur faire signe de s'éloigner quand je vois un canot pneumatique être mit à l'eau, j'aperçois une personne qui y descend et commence à ramer vers la plage. Je suis trop loin pour distinguer quelques choses. Le voilier lui a viré de bord et s'éloigne vers le large. Je décide de m'approcher. Cela n'a pas de sens, pourquoi débarquer ici il n'y a rien ? A part moi ! C'est une femme, une blonde, elle rame très mal, une fausse pelle sur deux, elle a l'air très en colère. Après avoir abordé la plage elle sort du canot et commence à frapper l'eau avec une rame.
- Fuck fuck ass hole! Toutes les injures en anglais avec un fort accent américain y passent
- Calmez-vous madame, madame vous êtes arrivé !
- Où sommes-nous ? Vous avez un accent français terrible ! On n'est pas au Kenya ?
- Si si on est à Diani au sud de Mombassa ! Je suis français mais j'habite ici.
- Fuck fuck oh my good ! Où suis-je? Je vais le tuer fuck ass hole I'm fed up fuck!
- Ok jeune dame je vais vous laisser, quand vous serez calmée je pourrai vous aider
- Vous savez qui je suis ? Fuck!

Je la détaille, son visage me dit quelque chose ! Non ce n'est pas possible ! Ce n'est pas elle ! Je rêve ici à Diani ?
- Vous êtes Esther Palmer l'actrice.
- Et bien vous en avez mis du temps pour me reconnaître. Tout le monde me connait.
C'est bien elle, incroyable, Esther Palmer la petite fiancée de l'Amérique. Mais je ne vais pas jouer aux fans en crise d'hystérie quand-même!
- Ho moi vous savez avec mon métier je ne regarde pas beaucoup la télévision.
- Le cinéma ! le cinéma ! Je ne suis pas une starlette de Télévision !
- Bon si vous voulez miss Hollywood. Beaucoup de gros mots dans une si jolie bouche !

Elle s'assoit par terre et se met à pleurer. Elle me fait quand-même un peu pitié, que lui est-il arrivé ? Elle regarde autour d'elle puis me demande.
- Le téléphone marche ici dans ce trou ?
- Oui il y a du réseau et chez moi j'ai un téléphone fixe, vous voulez téléphoner ?
- C'est chez vous là ?
- Enfin, oui j'habite ici en ce moment, bon je vous laisse.
- Ok Hi !

Intrigué je fais demi-tour, je rentre dans mon bungalow et m'installe sur la terrasse pour l'observer. Je la regarde téléphoner avec son portable elle s'énerve et tape du pied plusieurs fois, mais je n'entends rien de ce qu'elle dit. Ou bout de quelques minutes la voilà qui se dirige vers moi, elle entre dans le jardin sans me demander la permission et me fait signe de descendre.
- Comment vous vous appelez ?
- Julien.
- Ecoutez Julien j'ai une proposition à vous faire, il faut que je reste ici quelques jours, mais personne ne doit le savoir absolument personne! Elle me fixe un moment puis me dit : je vais vous payer !

Je la regarde sans rien dire, elle semble surprise que je n'aie pas subitement répondu positivement à sa demande.
- Ecoutez voici 1000 dollars c'est Ok ?
Elle sort des billets de son sac à main l'unique bagage qu'elle a avec elle. Je ne réponds pas car j'espère qu'elle va augmenter son offre, elle doit avoir beaucoup d'argent...
- OK écoutez, je vous fais en plus un chèque de 5000 dollars, juste pour trois ou quatre jours ça vous va ?
- Ok il y a une autre chambre en face de la mienne mais je ne suis pas votre larbin ou cuisinier vous vous arrangez ok ?
- Vous les Français ! Toujours antipathique, ce n'est pas pour rien que vous jouez toujours le rôle des méchants dans les films... Ecoutez c'est ok mais vous devez me comprendre je ne peux pas sortir, je ne peux pas me montrer. Il faut que vous alliez à Mombassa m'acheter des vêtements je n'ai que ce que je porte sur moi. De la nourriture aussi si vous ne voulez pas cuisiner, enfin un Français ça doit savoir cuisiner non ?
- Ok ok Miss Hollywood je ferai la cuisine et vous la vaisselle!
- Surtout vous n'en parlez a personne, pas de photos autrement pas de chèque.
- Vous pourriez me le demander gentiment aussi!
- S'il vous plaît Julien !

**********


J'arpente les rues de Mombassa la liste d'achats d'Ester à la main. Je l'ai laissé seule dans la villa à Diani ! J'ai eu de la chance car j'ai pu prendre le ferry tout de suite, si tout va bien je serais de retour dans l'après-midi. Je ne peux pas acheter toutes ces choses féminines tout seul moi un homme. Je ne me vois pas en train d'acheter des tampax et des sous-vêtements ; on est en Afrique. Je décide donc de passer à mon bureau pour retrouver Pavli une collègue Kenyane qui travaille avec moi. C'est une vraie amie ; elle va pouvoir m'aider!

Pavli est une métisse, père Indien et mère africaine, le résultat c'est une très belle fille. Grande, la peau très sombre, des yeux noirs et une coupe de cheveux afro qu'elle tire souvent en queue de cheval. Elle parle très bien le Français (collège privé en Suisse) ce qui est très rare à Mombassa, elle me taquine sans arrêt.
- Tu as une copine chez toi ? Qui est-ce, il n'y a pas eu de vol de Paris ni hier ni aujourd'hui ?
- Oui mais chut pas un mot à personne ?
- Pourquoi qui est-ce ?
Terrain difficile, les filles elles veulent tout savoir. Je me mets à réfléchir pour trouver une histoire valable.
- Ecoute, elle est de Nairobi, elle est arrivée avec le Kenya Airways d'hier au soir, ils lui ont perdu sa valise. Elle connaît du monde à Mombassa et elle ne veut pas que ça se sache ! Ses parents sont ismaéliens, musulmans comme toi, tu comprends'
- Une ismaélienne avec un Européen blanc, je la comprends ! Et avec son père! Moi je n'oserais jamais ?
- Pourquoi je te plais ?
- Peut-être mais je ne pourrais jamais avec un blanc, imbécile! Bon aller laisse-moi travailler et toi pense à ta belle Africaine !

Pavli ne m'attire pas plus que ça et je sais qu'elle fréquente un type, un Indien comme elle. Je n'aurais jamais pensé que je lui plaisais !
- Bon alors tu m'aides ou pas à faire ces courses ? Je te ferai un petit cadeau promis.
- Comme avec les putains de Mombassa ! J'en veux pas de tes cadeaux, allons-y !

**********


Dans l'après-midi je retrouve Esther au bord de la piscine, elle porte mon kimono et semble s'être endormie.
- Ah vous voilà, vous en avez mis du temps, j'ai pris une douche et je vous ai piqué votre peignoir !
- Ok pas de problème, regardez tout ce que je vous amène, vous n'êtes pas une star pour rien !

Elle commence à fouiller dans les sacs et à regarder chaque vêtement.
- Je croyais que les Français étaient les rois de la mode, je me suis trompée ! Ce sont des vêtements pour les prostitués......
- Il n'y a pas de magasins Chanel où Dior à Mombassa. Si ça ne vous plaît pas vous n'avez qu'à aller les changer vous-même!
- Mais non je plaisante, merci ! Dit-elle en se levant.

Puis elle disparaît dans la maison.

Le soir je nous prépare des cuisses de poulet et du riz au curry. Elle mange rapidement et la conversation est très succincte. Je l'observe pendant le repas, elle est vraiment très belle avec ses cheveux blonds courts à la garçonne, ses yeux bleus étrangement plus grands que la normale et son petit nez en trompette. J'essaie de savoir ce qui s'était passé sur le bateau mais rien à faire elle ne veut pas m'en parler à moi le commun des mortels, puis elle s'éclipse dans sa chambre ; bien sur sans avoir fait la vaisselle !

**********


Le lendemain je pars pour l'aéroport accueillir quelques clients sur le vol de Paris. Je lui laisse un petit mot sur la table pour l'avertir que je ne rentrerai qu'en début d'après-midi.

Je retrouve Pavli qui elle aussi attend quelques touristes sur le même vol.
- Alors tu as laissé ta mystérieuse copine Africaine toute seule ? Elle ne pouvait pas venir avec toi ?
- Je t'ai dit qu'elle connait trop de monde à Mombassa, elle ne veut pas se montrer.
- Mais elle est comment ? Elle belle ? Elle est métisse comme moi ?
- Pavli ! Tu m'emmerdes ! Viens boire un café on a le temps avant l'atterrissage de l'avion.

A mon retour je retrouve Esther assise sur le bord de la piscine les pieds dans l'eau. Elle se lève et vient vers moi avec un sourire engageant. Elle porte un maillot de bain deux pièces rouge fluo minuscule et très échancré qui cache peut de chose de son superbe corps, de ses petits seins haut perchés et de ses longues jambes. Il faudra que je dise à Pavli que elle a des goûts vestimentaires douteux, ou peut-être l'a-t-elle fait exprès ? En tout des cas je suis tétanisé de la voir ainsi !
- Ha Julien vous voilà, ça va ?
- Eh oui, vous êtes encore plus belle comme ça que sur l'écran !

Je m'en veux d'avoir dit une telle banalité et de l'avoir complimenté !
- Le maillot de bain il est un peu spécial! Mais vous aussi vous êtes plutôt mignon même si votre uniforme blanc et orange, il n'est pas terrible!
- Ils seront contents à Africana Tours de savoir que leur uniforme ne vous plait pas !
- Je voulais m'excuser pour mon comportement d'hier !
- Tout va bien maintenant, ici c'est un peu le paradis non ?
- Oui mais je me suis un peu ennuyée ce matin !
- Si vous voulez je vous emmène au restaurant, vous aimez les fruits de mer? Nous pouvons aller chez Roberto, l'Italien qui tient le restaurant à la hauteur de l'hôtel Africana Sea Lodge.
- Ce n'est pas un peu risqué ?
- Vous ne risquez rien il n'y a personne en cette saison et on sera discret !
- Ok on se prépare et on y va vous me donnez une heure ?

Deux heures plus tard je suis toujours en train de l'attendre assis près de la piscine, quand je la vois sortir de la villa. Elle s'est vêtue avec un short blanc court, un top gris perlé qui lui moule le haut du corps et des chaussures à talons qui mettent encore plus en valeur ses longues jambes.
- Je suis en retard car je ne savais pas quoi me mettre ! C'est vous qui avez choisi tous ces vêtements ?
- Ce que j'ai pu trouver, mais vous êtes quand-même très belle! On prend ma moto ce sera plus sympa avec cette chaleur !

J'ai acheté cette vieille bécane à mon prédécesseur, elle n'est pas en très bon état mais très pratique. Durant le voyage Esther se colle à moi, la route est défoncée et à chaque cahot je sens ses petits seins s'écraser dans mon dos et la pression de ses jambes nues contre mes cuisses. Rapidement avec l'aide de la température ambiante je sens l'excitation me gagner.

Nous mangeons des crabes de la lagune accompagnés d'une grande salade le tout arrosé avec la bière locale.
- Vous aimez?
- C'est très bon, pas très raffiné mais très bon !

Je suis en admiration devant elle, je la regarde manger ses pinces de crabe avec délectation et appétit, plusieurs fois avec ma main je lui enlève un peux de chairs blanches sur le coin de sa bouche.
- Je mange mal hein ?
- Mais non !
- Finalement je me sens libre et je fais ce que je veux ! Me dit-elle en riant.

Enfin elle me confie son histoire : la dispute avec son dernier boy-friend car elle a découvert qu'il couchait avec la skipper, sa décision de quitter immédiatement le bateau, son contrat avec la Major trop restrictif, ses ennuis avec la presse qui ne la laisse jamais libre. Elle a averti son agent qu'elle disparaissait pour quelques jours et son ex-boyfriend lui a promis de garder le silence.

Je lui propose d'aller dans un bar écouter de la musique, mais elle préfère rentrer car elle a peur qu'on la reconnaisse. De retour à la villa elle disparaît dans sa chambre après m'avoir remercié avec un petit baiser sur la joue.
- Comme les Français merci et bonne nuit Dipardiou.
- Comment vous m'avez appelé ?
- Dipardiou l'acteur Français, vous parlez comme lui, votre accent n'est pas possible !
- Ah Depardieu... Chacun ses goûts, je préfère que vous m'appeliez Julien, bonne nuit Esther.

**********


Le lendemain matin en descendant, je la retrouve debout devant la fenêtre de la terrasse son mug de café à la main. Elle ne m'a pas attendu et je l'observe un moment. Elle ne porte qu'une tunique en coton qui me semble complètement transparente à contre-jour dans la lumière du matin. Ses fesses, ses jambes, tout est parfait chez elle.
- Bien dormi ?
- Hi, pas mal, mais j'ai du mal à m'habituer au bruit avec tous ces animaux dans la nuit.
- Ce sont surtout les singes, il y en a plein autour de nous ! Je travaille encore ce matin si vous voulez vous pouvez faire de la planche à voile !
- Non je ne sais pas !
- A mon retour je vous apprendrai, j'ai une planche longue et stable, dans le lagon on a pied presque partout et le vent est léger aujourd'hui.
- Ok pourquoi pas !

**********


Esther essaye pour la énième fois de relever la voile, mais une fois de plus elle tombe à la renverse dans l'eau transparente. Debout dans l'eau j'essaye de lui donner des conseils, mais j'attends mon heure, car j'ai une idée derrière la tête !
- Fuck fuck fuck bullshit.
- On ne s'énerve pas !
- stop Julien j'en ai ras-le-bol je ne suis pas douée pour ce sport !
- Attendez Esther vous allez voir ! Venez sur la planche, installez-vous entre moi et la voile, mettez vos mains sur le wishbone vous aussi. Voilà, regardez comme on avance bien et le vent commence à forcir un peu.
J'ai déjà expérimenté cette position extrêmement troublante, car ma partenaire doit souvent se coller à moi et nous avons tous les deux nos mains occupées à tenir la voile. Je sens régulièrement le corps d'Esther venir cogner contre mon bassin.
- C'est merveilleux, nous volons avec le vent, me dit-elle avec sa voix nasillarde et un peu rauque.
- Alors Esther, vous voyez, c'est super comme sensation je vous l'avais dit.

Je commence à m'exciter, car Esther s'appuie de plus en plus contre moi et je ne veux pas qu'elle sente mon sexe se dresser dans mon short. Je lâche mes mains de la voile et nous tombons tous les deux dans cette piscine naturelle qu'est le lagon transparent en riant. Nous avons pied et l'eau nous arrive à mis poitrine. Elle remonte sur la planche et s'allonge sur le dos.
- C'est le paradis ici ! dit-elle en français en s'étirant.
- Vous parlez français ?
- Non quelques mots. J'ai flirté avec un Français à Londres !

Toujours debout dans l'eau je la regarde intensément en détaillant son corps longiligne

- Alors, vous venez m'embrasser ou non ? Me dit-elle elle me fixant avec un regard enjôleur.

Très surpris par cette invitation je m'approche prestement de la planche et je me baisse pour l'embrasser doucement sur les lèvres. Elle me répond en ouvrant les lèvres et notre baiser devient rapidement passionné nos dents s'entrechoquant légèrement. Ma main gauche s'égare sur son corps, sa peau lisse est douce comme du satin, l'eau de mer la laisse fraîche malgré les rayons ardents du soleil. Je commence à lui caresser la poitrine par-dessus son maillot et je sens ses pointes se dresser. De petits gémissements m'encouragent à poser ma main sur son ventre et plus bas vers son pubis, mais elle me stoppe d'une main ferme.

- Je ne te connais pas assez, dit-elle en français, puis reprend son baiser.

Je promène ma bouche sur son corps, avec de petits baisers, sur son cou, ses épaules graciles, le pourtour de ses petits seins cachés par son soutien-gorge et son ventre plat et doux. Le bas de son maillot de bain est attaché par de petits nœuds en boucles, je tire dessus pour les détacher ! Surprise Esther se retourne et tombe à l'eau en criant. Je tiens à la main mon trophée en riant.

- Ce n'est pas drôle rendez-le-moi ! Mais elle n'a pas l'air très fâchée !

- Venez le chercher ! Lui dis-je en me rapprochant d'elle.

Je la prends par la taille et la serre conte moi en l'embrassant. Ma main gauche se perd sur sa croupe rebondie en malaxant ses fesses. Elle se laisse faire et se colle contre moi, elle ne peut pas ne pas sentir mon sexe dressé dans mon short. Je fais descendre ma main gauche vers son entre jambes, je sens des poils très courts sous ma paume, avec mon index je commence à lui caresser son pubis. Encouragé par ma partenaire qui m'accompagne de mouvements du bassin j'introduis mon doigt dans son vagin, il est chaud humide et glissant ça contraste fortement avec l'eau du lagon dans lequel nous sommes immergés. Avec mon autre main je caresse ses seins et ses pointes après avoir écarté sans peine le haut de son maillot. L'abandonnant un moment je retire mon short et l'invite à se retourner pour prendre appui sur la planche devant elle. Je me colle contre ses omoplates en l'embrassant dans le cou et sur les épaules, elle glisse ses mains dans mon dos pour serrer ses fesses contre moi. Je sens mon pénis dressé s'encastrer dans son divin sillon fessier puis nous bougeons l'un contre l'autre pendant un certain temps. Ensuite elle me repousse un peu, attrape mon sexe derrière elle pour le présenter à l'entrée de son intimité. Je lui demande :
- Vous êtes sûre que vous en avez envie ?
- Venez je ne peux plus attendre!

Tenant toujours mon pénis dans sa main elle le frotte contre sa fente et m'invite à la pénétrer. L'eau faisant coussin entre nous, nos mouvements ne peuvent pas être rapides, de plus le sable au fond de l'eau se dérobe sous nos pieds. Elle se retourne et nous continuons à faire l'amour longuement l'un contre l'autre jusqu'à ce que je vienne en elle. Nous restons l'un contre l'autre pendant un long moment sans rien dire.
- Qu'est-ce qu'on a fait Julien ?
- L'amour rien d'autre, c'est mal ?
- Non c'est super, mais personne ne doit le savoir !
- Je vous le jure ma belle !
Je l'embrasse à nouveau et nous remontons sur la planche pour poursuivre notre balade dans le lagon. C'est plus facile car elle a trouvé son équilibre et s'appuie sans pudeur contre moi, de temps en temps elle se retourne pour m'embrasser.


**********


Sur la plage je suis allé acheter deux langoustes à « Captain Findus » mon copain pêcheur qui me fournit en poisson frais. Nous avons dîné sur la terrasse face à la mer, le tout arrosé avec quelques Tusker, la bière kényane.

Nous nous sommes installés dans les fauteuils toujours sur la terrasse ou une petite lampe diffuse une lumière tamisée. Après avoir mis un peu de musique douce nous parlons de tout et de rien. Une fois sa bière terminée Ester pose la bouteille par terre, allonge son pied et le fait glisser sur ma jambe.

- Cette fois nous allons avoir le temps de bien faire l'amour me dit-elle !

Je lui demande en français : « Tu peux retirer ton top ? ». Mais elle n'a pas l'air de comprendre. Je veux voir, explorer ce corps, l'envie et la curiosité se mélangent dans mon désir de la posséder. Je me lève, retire ma chemise et lui fit signe de faire de même. Puis je me rassis. Je n'ai pas besoin d'une réponse pour savoir qu'elle me suit dans mon jeu. Esther retire son top découvrant un soutien-gorge gris perlé transparent à travers lequel je peux apercevoir l'extrémité sombre de ses seins. Puis elle se soulève dans le fauteuil pour retirer son short. Je fais de même avec mon pantalon et mon caleçon et c'est nu que je continue à la regarder. Elle ouvre lentement les jambes puis avec sa main écarte le tissu de sa culotte pour me permettre de distinguer son intimité. La lumière n'étant pas suffisante je ne vois rien, je me lève et m'agenouille face à elle, puis l'embrasse sur le ventre et à l'intérieur des jambes, sa peau douce et satinée est parfumée d'une senteur tropicale presque enivrante. Elle écarte de nouveau sa culotte ! J'observe de près sa vulve d'où une liqueur blanche commence à poindre. Collant mon visage sur les poils de son pubis je la lèche avec ferveur, ouvrant son sexe avec mes doigts et cherchant son clitoris. Elle se souleva et retire son slip pendant que je prends possession de ses fesses avec mes mains. Quelques instants plus tard elle est prise par un premier orgasme.

Je me rassois dans le fauteuil le sexe dressé, elle se lève, retire son soutien gorges et vient s'asseoir sur moi. Ses pieds touchant le sol elle commence à remuer et à se frotter contre mon corps tendu par le plaisir. Elle se soulève attrape mon pénis et après l'avoir lubrifié contre sa fente humide, le positionne à l'entrée de son puits. Lentement elle joue avec moi, elle descend lentement puis remonte pour redescendre plus profondément encore et encore. Quand je sens le fond de son vagin je prends les choses en main, j'attrape ses fesses et accélère le rythme. Elle commence à crier doucement tandis que j'introduis mon majeur dans son anus brûlant. Nos bouches, nos langues, notre salive se mélangent au milieu de nos soupirs de plaisir. Mon orgasme est total, je sens mon sperme jaillir puissamment au fond de son ventre avec des spasmes d'extase puis nous nous écroulons l'un sur l'autre épuisés.

- Attends-moi je vais chercher deux autres bières! lui dis-je.
- Je vais dans la salle de bain.
Je remonte et m'arrête sur la terrasse et commence à boire ma Tusker fraîche. Je l'entends dans la salle de bain toute proche ouvrir la cuvette des WC et uriner. Je l'imagine et déjà je sens mon désir revenir dans le bas de mon corps. Puis c'est au tour du bruit de la douche qui me fait fantasmer sur ce corps si désirable. Quand je rentre dans la chambre, je la découvre allonger sur le lit dans une position d'abandon totale, sa peau légèrement bronzé contraste avec la blancheur des draps. De nouveau elle ouvre les jambes et je ne vois que l'intérieur de son sexe rose vif. Je m'allonge sur elle et nous faisons de nouveau l'amour, attentifs à notre plaisir mutuel et en prenant notre temps.

**********


La sonnerie de mon portable me réveille brusquement, je me retourne et découvre Esther dans les bras de Morphée. Sept heures, je regarde l'écran : Palvi ! C'est surement un problème avec un client.
- Julien, Jumbo ! Je crois que j'ai fait une connerie...
- Ciao, c'est-à-dire ?
- Je suis à l'aéroport ! Hier j'ai envoyé Georges, mon copain du Léopard Beach, voir qui était ta belle inconnue et il a découvert que c'était Esther Palmer ! C'est incroyable ! Tu couches avec'
- ... Et la connerie c'est quoi ?
- Il a appelé la NTV, la télé Kényane. Un hélicoptère de la chaîne arrivant de Nairobi vient d'atterrir, dis-moi que ce n'est pas grave !
- Putain Palvi, mais oui c'est très grave !
- Ils sont partis avec le taxi Toyota d'Omar, il travaille aussi avec toi. Vous avez environ Une heure et demie avant qu'ils n'arrivent !
- Oui je connais le taxi d'Omar, t'es vraiment une salle petite curieuse !
- Pardon pardon!

Je réveille Esther, lui explique la situation puis elle m'insulte
- Fuck fuck asshole.
- Venez on part tout de suite dans un autre endroit.
- Ça servira à rien, attendez je téléphone à mon agent !

**********


Je ne suis jamais allé aussi vite en voiture, j'ai failli emboutir des voitures des ânes et même un chameau. On s'est caché à l'arrivée du ferry et effectivement, ils viennent a Diani. A notre tour tour nous avons pris le bateau dans l'autre sens pour Mombasa et rapidement nous arrivons à l'aéroport où nous retrouvons Pavli qui a tout organisé avec l'agent d'Esther. Un avion privé l'attend pour l'amener à Nairobi et prendre la correspondance pour Londres. Elle grimpe rapidement dans le bimoteur se retourne une dernière fois et me fais un petit signe de la main. Palvi se penche vers moi.

- Tu m'en veux ?
- Mais non, mais c'est une histoire de fou. On niera tout, ça doit rester secret. Promis ? Demain je t'apporterai les vêtements que tu lui avais choisis, ils sont pour toi !
- Tu la reverras ?
- Je lui ai donné mon Email. Qui sait ? C'est l'heure de déjeuner, les émotions ça donne faim !
- C'est moi qui paye je te dois bien ça !
- Ok pour maintenant, mais il fa falloir que je pense à ta punition.
- J'ai hâte !

Elle prend ma main et nous partons pour la cafétéria de l'aéroport.

Toute ma vie je me demanderai si Pavli avait appelé Georges par simple curiosité ou par jalousie!