Je me souviens (de 21 à 40)

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Proposée le 6/06/2013 par CAVAL

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JE ME SOUVIENS (de 21 à 40)

-21- Je me souviens des sonnets de la Belle Cordière de Lyon : Louise Labé.
« Baise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise. »

Ces vers rappellent la Bible, dans le Cantique des Cantiques : « Qu'il me baise des baisers de sa bouche ! » (I, 2)


-22- Je me souviens d'un livre qui affirme que Louise Labé n'a pas existé, que ses sonnets ont été écrits par des hommes... Pourquoi tuer ainsi la première femme libre, qui osait exprimer son plaisir dans les jeux amoureux aussi bien lesbiens, qu'hétérosexuels... une féministe avant la lettre ?
Mais de vraies féministes comme elle, dérangent le mâle qui croit être le seul qui puisse écrire des vers aussi brulant d'amour.


-23- Je me souviens des blasons de Clément Marot et de ses compagnons :
« Tétin refait, plus blanc qu'un œuf,
Tétin de satin blanc tout neuf,
Toi qui fais honte à la rose,
Tétin plus beau que nulle chose. »

Il s'agissait pour ces poètes de célébrer une partie du corps féminin qu'ils trouvaient particulièrement sublime.
Je me souviens qu'il y avait des contre-blasons. Ils étaient là pour mettre le doigt sur une chair féminine peu attrayante à leurs yeux. Lorsque le sein devient flasque, que la fesse perd de sa fermeté... Et la bande de Clément Marot avait assez d'imagination pour blesser les femmes lorsque l'âge se fait sentir sur leurs corps. Ainsi Clément Marot qui avait écrit le blason du sein féminin, a également produit un contre blason sur le même thème :
« Tétin, qui n'as rien, que la peau,
Tétin flac, tétin de drapeau,
Tétin au grand vilain bout noir,
Comme celuy d'un entonnoir,
Tétin, qui brimballe à tous coups
Sans estre esbranlé, ne secoux,
Bien se peult vanter, qui te taste
D'avoir mys la main à la paste. »
Il continue sans pitié, pour finir par :
« Laissez-le là, veintre sainct George,
Vous me feriez rendre ma gorge. »



-24- Je me souviens que les compagnons de Clément Marot s'amusaient à faire des blasons sur une même partie du corps féminin selon son apparence comme, le blason sur le con et celui sur le con de la pucelle.


-25- Je me souviens de Pierre Louïs et de ses écrits érotiques comme dans son Manuel de civilité pour les petites filles :
« Une petite fille qui s'éveille doit avoir complètement fini de se branler lorsqu'elle commence sa prière. Si vous ne vous êtes pas assez branlée le matin, ne vous finissez pas à la messe.
Au catéchisme, si le jeune vicaire vous demande ce que c'est que la luxure, ne lui répondez pas en rigolant : « Nous le savons mieux que vous ! »
Si vous sucez un monsieur avant de partir communier, gardez-vous bien d'avaler le foutre : vous ne seriez plus à jeun, comme il faut que vous le soyez.
Si vous baisez l'après-midi dans une église de campagne, ne vous lavez pas le cul dans le bénitier. Loin de purifier votre péché, vous l'aggraveriez au contraire.
De bons conseils comme on voit.


-26- Je me souviens des chansons de Bilitis par le même Pierre Louïs :
« Une femme s'enveloppe de laine blanche. Une autre se vêt de soie et d'or. Une autre se couvre de fleurs, de feuilles vertes et de raisins.
Moi je ne saurais vivre que nue. Mon amant, prends-moi comme je suis : sans robe ni bijoux ni sandales voici Bilitis toute seule.
Mes cheveux sont noirs de leur noir et mes lèvres rouges de leur rouge. Mes boucles flottent autour de moi, libres et rondes comme des plumes.
Prends-moi telle que ma mère m'a faite dans une nuit d'amour lointaine, et si je te plais ainsi n'oublie pas de me le dire. »
Lorsqu'il fit paraitre cet ouvrage en précisant qu'il s'agissait de la traduction d'une poétesse grecque, tout le monde y a cru. Un universitaire lui a même écrit lui disant que, bien sûr il connaissait ces textes et que même il existait d'autres poèmes de la même Bilitis...


-27- Je me souviens de cette camarade de classe, qui, le dernier jour des cours, est venue sans soutien-gorge. Je n'en étais pas certain, la robe qu'elle portait aurait dû montrer la bretelle du sous-vêtement. Ou portait-elle un sous-vêtement sans bretelles ? Le doute a totalement disparu lorsque se penchant, par l'interstice de sa manche j'ai vu l'espace d'un instant le bout rose, presque rouge, de son mamelon.
Délicieuse, bien que fugace, image.


-28- Je me souviens de cette autre camarade qui pour jouer une scène de « La Guerre de Troie n'aura pas lieu », avait revêtu une tunique à la grec avec une des épaules nues. Elle a fait d'autant plus sensation qu'elle avait ôté sa bretelle de soutien gorge, mais on apercevait tout de même celle-ci, sur le haut de la tunique : il était de couleur rose.

-29- Je me souviens d'Emmanuelle Béart dans La Belle Noiseuse, où comme modèle d'un peintre elle pose nue dans la quasi-totalité du film. Elle est sublime de beauté. Pourtant elle s'était déjà dénudé pour le cinéma, dans le film gentiment érotique « Premier désir » (quoi qu'elle en dise) ou dans « Manon des Sources » où elle se baignait nue dans la garrigue en dansant entourée de ses chèvres.


-30- Je me souviens d'une Béatrice Dalle très chaude dans « 37.2° C le matin » avec Jean-Luc Anglade qui lui aussi apparait nu. Les scènes de sexe étaient-elles toutes simulées ? Enfin quand l'acteur enfouit sa tête entre les cuisses de l'actrice, tout près d'une chatte fournie, il a bien le visage, la bouche et les yeux quasiment sur le sexe.
Jean-Luc Anglade s'est mis nu dans de nombreux autres films.


-31- Je me souviens du deuxième film de Béatrice Dalle, un navet intitulé « La Sorcière », où elle dévoile sa chatte une nouvelle fois. C'était presque une marque de fabrique chez elle. Elle disait pourtant, qu'elle était pudique et que les scènes où elle devait se mettre nue étaient très éprouvantes pour elle.
On l'a ainsi vu nue dans des rôles qui ne le nécessitaient par obligatoirement et habillée dans des personnages et des situations où la nudité pouvait paraitre normale, voire nécessaire.


-32- Je me souviens d'Isabelle Adjani dans un rôle de vamp dans « L'Eté meurtrier ». Lorsqu'elle sort de la grange intégralement nue, de face... Un prodigieux moment de cinéma. Même si par la suite elle a interprété d'autres rôles nus, ce ne fut jamais à ce point.


-33- Je me souviens de Nicole Kidman au côté de son mari Tom Cruise (à présent ex-mari) à la ville comme à la scène dans le film « Eyes Wide Shut ». Lorsqu'elle se déshabille dans la salle de bain pour se changer ou qu'il vient l'embrasser alors qu'elle enlève ses bijoux devant la glace. De charmants moments d'intimité féminine.
Pourtant, à bien y regarder, la belle actrice Australienne ne nous montre que ses beaux seins et ses fesses, mais aucun poil de sa touffe. Elle nous avait pourtant montrée son petit buisson dans « Billy Bathgate », un peu dans les mêmes circonstances, devant la glace.


-34- Je me souviens du film Le dernier « Tango à Paris ». Où l'actrice Maria Schneider nous présente ses poils pubiens au bout de 15 minutes, ses seins 20 minutes plus tard et ses fesses une heure après le début. Elle n'a que 19 ans lorsqu'elle tourne ce film qui correspond à un fantasme du réalisateur Bernardo Bertolucci : faire l'amour avec une femme rencontrée dans la rue sans en connaître le nom. Un tournage éprouvant surtout pour l'actrice qui a l'époque était « jeune, innocente, je ne comprenais pas ce que je faisais. Aujourd'hui, je refuserais. »
Parmi les scènes de nudité, la plus marquant est celle de la sodomie où elle se fait lubrifier l'anus avec du beurre. L'actrice reproche au réalisateur et à son partenaire Brando, de lui avoir imposé des scènes de relations sexuelles forcées. Car, personne ne l'avait prévenue de l'usage du beurre. Tant et si bien que c'est particulièrement cette scène qui l'a choquée : « Je me suis sentie violentée. Oui, mes larmes étaient vraies. »
Dix ans plus tard elle déclarait avoir « perdu sept ans de ma vie ». Elle s'est droguée pour essayer d'oublier le dégout qu'elle avait d'elle-même. C'est un film violent dans les actes, mais également violent dans les sentiments.
Bernardo Bertolucci a affirmé qu'il aurait « voulu demander pardon » à Maria Schneider. « Sa mort est arrivée trop tôt. Avant que je ne puisse l'embrasser tendrement, lui dire que je me sentais lié à elle comme au premier jour, et, au moins pour une fois, lui demander pardon. [...] Maria m'accusait d'avoir volé sa jeunesse et aujourd'hui seulement je me demande si ce n'était pas en partie vrai. En réalité, elle était trop jeune pour pouvoir soutenir l'impact qu'a eu le succès imprévisible et brutal du film. Marlon s'était réfugié dans sa vie privée impénétrable et tout le poids de la promotion du film est retombé sur Maria et moi ».


-35- Je me souviens de la belle Eva Green qui sous la direction du même Bernardo Bertolucci a tourné dans « Innocents » (« The dreamers »). Marlène Jobert, mère de l'actrice, craignait pour sa fille le même traumatisme que celui qu'avait subi Maria Schneider. C'est vrai qu'Eva devait jouer nue avec deux jeunes garçons, son frère et un Américain qui la dépucelle. Et que dire de cette image où la caméra glisse des genoux à la tête d'Eva en montrant en gros plan ses lèvres vaginales que quelques poils pubiens ne peuvent dissimuler.
Sa performance est décrite par Bertolucci comme « si beau que c'en est indécent ». Eva dit trouver Bertolucci « manipulateur » dans un sens créatif, non agressif. En comparaison avec son précédent travail pour le théatre, elle dit qu'en jouant devant la caméra « on devient un jouet ».
Lorsque le film est sorti, Marlène Jobert a été très fière de sa fille et celle-ci a été ravie de sa performance.


-36- Je me souviens de certaines de nos plus belles actrices françaises qui ont tourné totalement nues avec des chattes très poilues dissimulant intégralement leur intimité : Sophie Marceau, Emmanuelle Béart, Carole Bouquet, Anne Brochet, Julie Delpy, Marie Trintignant, Zabou Breitman, Anne Parillaud, Sandrine Bonnaire, Marina Hands, Charlotte Gainsbourg et sa sœur Lou Doillon, « et j'en passe et des meilleurs » comme l'écrit Victor Hugo (« Hernani »)...
Ces toisons constituent en quelque sorte une protection, presque un maillot qui dissimule l'intimité tout en présentant une nudité intégrale. Mais j'aime infiniment ces sexes emplis de cette garniture : le vulve de la femme devient ainsi un trésor dans un magnifique écrin... même si l'on ne voit que l'écrin.


-37- Je me souviens que dans le cinéma classique (celui qui n'est pas classé X), les actrices ont toujours préservé leurs toisons pubiennes. Certaines sont clairsemées (comme Eva Grenn), d'autres sont très fournies (Sophie Marceau par exemple).
Les sexes glabres sont quasiment inexistants, si ce n'est la très belle actrice roumaine Maria Popistasu qui nous propose, dans le film « Mardi après Noël » (2009), alors qu'elle a 29 ans, un plan rapproché de ses fesses, puis de ses lèvres intimes avec son sexe rasé.


-38- Je me souviens de la regretté Sylvia Kristel qui a incarné « Emmanuelle », le grand film érotique qui échappa à la censure et ne fut pas classé dans les films X. Il est resté de nombreuses années à l'affiche sur les champs Elysées. Il y a quelques temps il a été diffusé sur Arté, une sorte de consécration.
Sylva Kristel a dit « J'ai combattu ma pudeur, je l'ai noyée. J'ai commencé à boire un peu, cela m'aidait. Le champagne est devenu mon allié, mon oubli. » Elle a du beaucoup boire pour affronter les scènes érotiques, dans ce film, comme dans d'autres productions dans lesquels elle a tourné par la suite. Et pourtant elle répétait : « J'ai toujours détesté tourner des scènes érotiques. »
Mais voilà, une fois cataloguée comme « actrice de films érotiques », il est très difficile de devenir une « actrice » tout court.


-39- Je me souviens d'une actrice de film pornographique qui a quitté, avec succès, les plateaux. Je veux parler de Brigitte Lahaie. Elle a officié de 1976 (elle avait 20 ans) jusqu'en 1980, une époque où les actrices de l'industrie du sexe portaient encore le poil. Elle est restée dans la mémoire de tous et pourtant elle n'a tourné qu'une trentaine de film, ce qui est très peu par rapport à la production des actrices aujourd'hui.
Sa beauté était bien réelle, notamment par sa superbe poitrine, deux gros seins à la fois imposants et tenants parfaitement, sans la moindre impression de tomber. J'ose imaginer (ou espérer) que ces seins étaient tout ce qu'il y a de plus naturel. Car chez un bon nombre d'actrices, pour obtenir le calibrage désiré, elles passent sur le billard. Certaines peuvent dire qu'elle ont pour 25 000 € de refait !
Brigitte Lahaie a formidablement réussi sa reconversion professionnelle avant qu'il ne soit trop tard en devenant actrice de films ni érotiques, ni pornographiques (sans grand lendemain), mais aussi écrivaine et surtout présentatrice de radio sur RMC.


-40- Je me souviens d'une autre actrice de cinéma pornographique qui a arrêté de tourné à la fin de l'année 2012 pour vivre une existence sereine avec son compagnon producteur de musique, Vincent. Il s'agit de Lou Charmelle qui a tourné une centaine de film entre 2008 et la fin de sa carrière ; près de deux films par mois ! Ses prestations se caractérisaient par des scènes où elle ne faisait pas dans la dentelle : fellations (avec son piercing à la langue), pénétration (avec ses bijoux intimes)... mais surtout des sodomies endiablées avec des membres virils très volumineux, cette intronisation étant pour elle une étape incontournable dans une relation sexuelle (tant professionnelle que privée).
Ce que j'aime aussi chez elle, c'est la façon dont elle s'exprime, dont elle conçoit son métier et sa vie privée. Il y a également son style très personnel lorsqu'elle porte sez lunettez de jeune femme sérieuse, voire un peu coincée qui la rendent très excitante : de la bourge réservée à la chienne en chaleur.
Lou Charmelle se différencie de ses consœurs : elle est brune et l'est resté alors que les blondes ont plus de chance de percer dans le métier (par exemple Brigitte Lahaie qui était une fausse blonde), elle a des seins menus et n'est pas passé sur le billard pour les faire gonfler et elle a toujours gardé une toison pubienne (parfois réduite, mais tout de même présente) alors que les sexes glabres dans les films pornographiques sont la norme aussi bien chez les hommes que les femmes.

A suivre...

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