Cher patron (2/4)

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Proposée le 31/03/2013 par CAVAL

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Résumé : Audrey, secrétaire, s'est fait abuser par son patron. Il lui a imposée de venir travailler sans sous-vêtement, de se raser le sexe, avant de la baiser selon son bon vouloir. Audrey poursuit sa confession sous la forme d'une lettre de démission.

Cher patron.

Deuxième partie

Heureusement, j'arrivais à me contenter sexuellement sans vous. Je me branlais, seule possibilité pour moi de jouir. C'était à chaque fois une source de plaisir que je pouvais me donner quand je voulais lorsque j'étais seule chez moi. Je n'avais aucune envie de vous en faire profiter. Pourtant, il me vient le désir de vous raconter comment je me masturbe. C'est une pratique très intime pour votre regard libidineux et vicieux, mais je veux que vous sachiez ce que vous avez loupé.

J'organise toujours avec attention ma recherche du plaisir. En rentrant du travail, après une journée difficile avec vous, je prends une douche, histoire de me laver de la souillure de vos mains sur mon corps. Devant la glace, je me déshabille. Je suis nue tout de suite puisque je ne porte aucun sous-vêtement. Là, je regarde ce corps de femme qui est devant moi. Je le trouve séduisant, pas d'une grande beauté, mais attirant tout de même, avec ses courbes, ses rondeurs, ses formes. C'est mon image et, après avoir combattu quelques complexes, je l'ai acceptée. Lorsque j'ai vu apparaître mes premiers poils pubiens, je me suis sentie fière de devenir une femme. Mais j'aurais voulu avoir un corps de femme du jour au lendemain avec une touffe bien fournie de poils, des nichons bien ronds. Au contraire, je voyais mon corps avec juste quelques poils au niveau du sexe, des seins qui restaient minuscules et un fessier que je trouvais trop volumineux.

C'est grâce à l'un de mes amants que j'ai pris conscience que mon corps avait des attraits. J'étais partie en vacances avec lui dans une petite location sur la côte Atlantique. Sur la plage il m'avait demandé de faire comme beaucoup de femmes, d'ôter le haut de mon maillot, j'avais refusé. J'avais présenté le même rejet lorsqu'il avait voulu faire des photos de moi dénudée, sous la douche, dans la salle de bain ou sur le lit. Et puis, un jour, après une sieste crapuleuse, je me suis endormie nue et offerte. Lorsque je me suis réveillée, couchée à côté de lui, il m'a regardée avec un grand sourire en me disant :

- Tu es magnifique ma chérie.
- Merci, même lorsque je dors tu me trouves donc belle ?
- Oui, regarde, la preuve.

Il a sorti son ordinateur portable et m'a montré les photos qu'il avait prises durant mon sommeil. Au début j'étais furieuse, un peu comme s'il avait volé mon intimité. J'étais lascivement endormie, dans des poses naturelles mais pour autant très sensuelles ne cachant rien de mon corps, les jambes écartées, la poitrine saillante... Finalement j'ai trouvé ces clichés très beaux et que le modèle y était pour quelque chose. J'ai alors admis que je n'étais pas moche. Je me suis libérée physiquement n'ayant plus peur de mon corps.

Le lendemain matin, sur la plage, j'ai fait comme toutes ces femmes qui avaient les seins nus, j'ai enlevé le haut de mon maillot. C'était très agréable, d'autant plus que j'ai pu constater que mes petits nichons n'étaient pas ridicules.

Donc, dans ma salle de bain, nue devant la glace, je commence à caresser mes tétons qui se dressent presque immédiatement, puis je descends vers mon ventre, j'arrive tout de suite à ma fente sans rencontrer le moindre poil pubien depuis que je suis épilée. J'ouvre mes lèvres et passe un doigt sur mes muqueuses. Je regarde mon sexe rose s'ouvrir dans le reflet de la glace, je vois ses moindres détails : les lèvres vaginales si fines presque dentelées, les grandes et tout de suite après les petites, le clitoris qui pointe le bout de son nez, le trou béant et sombre de mon con et si je me retourne, les chairs des mes fesses, assez musclées, avec au milieu le sillon et au fond, la grotte secrète de mon anus. Mais je ne veux pas partir trop vite, alors je me passe sous la douche.

C'est sous l'eau qui ruisselle sur mon corps que je continue à me caresser doucement, sans brusquerie, tout en douceur, prenant tout mon temps. Avec le jet d'eau, j'excite les pointes de mes seins qui se dressent, je passe la main massant l'un, puis l'autre. Je presse les mamelons du bout des doigts jusqu'à ce que cela devienne délicieusement douloureux et terriblement jouissif. Je me caresse le clitoris, j'introduis un ou plusieurs doigts dans la caverne humide de mon vagin. Je fais de même avec mon anus. Je n'utilise jamais de godemiché, mes doigts me suffisent. Le plaisir est là au rendez-vous, mais je le laisse venir, s'éloigner, revenir par vagues successives de plus en plus chaudes et intenses. C'est alors qu'avec les doigts j'ouvre largement mes lèvres et que j'installe le jet afin qu'il vienne fouetter mon clitoris, mon vagin, mes lèvres. Alors je lâche prise, tout m'échappe et je jouis. Je suis tétanisée, toute tremblante, assise dans la douche. Cet état d'osmose avec un autre monde, ne dure pas longtemps, mais ensuite je suis bien, détendue, comme neuve.

Il arrive parfois que dans mon lit je reprenne mes caresses. Je ne cherche pas à atteindre la jouissance de l'orgasme, seulement la satisfaction de sentir mon corps qui m'appartient, un peu comme si je le flattais, tel un animal qu'on félicite pour son obéissance. C'est fou ce que je passe une bonne nuit après avoir ainsi apaisé mes chairs.

Pourtant, la masturbation ne remplace pas durablement la relation avec un partenaire. Pas vous, un véritable partenaire à qui on veut donner et recevoir. Car vous, vous ne comprenez le sexe que d'une façon purement égoïste, ma chatte ne vous servant qu'à vous masturber dans une gaine de chair chaude et humide. Il n'y a aucun partage.

Il n'y a pas de comparaison possible entre faire l'amour et se masturber. Ce n'est ni plus fort, ni moins fort, ni mieux, ni moins bien. C'est différent et les deux, selon moi - même si c'est politiquement incorrecte - sont nécessaires pour devenir une femme épanouie.

J'ai pu obtenir la jouissance à deux durant les vacances d'été, loin de vous, pour les trois semaines de fermeture de l'entreprise. J'étais dans une soirée, j'avais un peu bu, je n'étais pars ivre, mais juste un peu gaie. Mes inhibitions étant vaincues, je dansais de manière très sensuelle parmi les autres personnes. J'ai senti quelqu'un derrière moi me caresser. Les mains sont descendues de mes épaules à mes hanches. Je me suis retournée et je me suis retrouvée face à Marianne, ma meilleure copine. Je savais qu'elle n'avait pas de mec, mais j'ignorais qu'elle fut lesbienne. A la façon dont elle m'a prise dans ses bras pour danser, collant son corps contre mien, j'ai réalisé qu'incontestablement elle avait une attirance pour les filles, d'autant plus que notre ballait devenait de plus en plus chaud et voluptueux.

Elle m'a prise le bras en m'a emmenée chez elle, à deux maisons de la fête. Une fois dans sa chambre, elle s'est déshabillée. Je l'ai regardée, belle, épanouie, rien à voir avec une camionneuse, non, elle était vraiment féminine avec ses beaux nichons déjà excités, sa petite chatte taillée, ses hanches bien dessinée.
- Vas-y, me dit-elle, déshabille-toi.

J'avais déjà fait l'amour avec une fille, quelque chose de très doux, plus un câlin qu'une véritable relation sexuelle ; il n'y avait pas eu de pénétration, seulement des caresses jusqu'à l'orée de nos orifices, des caresses sensuelles et des baisers brûlants. Par contre, là, je sentais que ce serait une tout autre mesure. J'en avais terriblement envie et en même temps cela me faisait peur.

Mariane est venue vers moi et très doucement, sans précipitation, avec une infinie douceur, elle a commencé à me déshabiller. Elle dénoua ma robe, la fit courir le long de mon corps jusqu'au sol. N'étant pas sous votre emprise, j'avais mis un soutien-gorge et un string. Elle a fait sauter l'agrafe du premier pour libérer mes seins tout en les caressant au passage. Puis elle s'est mise à genoux devant moi et a descendu mon slip. Elle a tout de suite porté ses lèvres sur mon mont de vénus dénué de poil. Elle m'a fait basculer sur le lit, m'a écarté les jambes et a commencé à lécher ma vulve. J'étais encore un peu rétive, alors elle remonta le long de mon corps et me dit :
- Laisse-toi faire, je vais te faire découvrir des sensations nouvelles.

Elle avait accompagné ses paroles d'un suave baiser en cherchant ma langue. J'ai répondu fiévreusement à son embrassade en cherchant sa bouche.

Alors, je me suis abandonnée et je l'ai laissée faire. Nous étions nues l'une contre l'autre, nos épidermes rentrant en contact et elle s'est emparée de mon corps avec une infinie douceur, m'ensorcelant avec des caresses admirables. Je ne pensais pas qu'une femme pût me donner autant de plaisir. Il ne s'agissait pas d'un plaisir orgasmique, mais d'un bonheur qui envahit l'être, qui vous met en osmose avec l'autre. Elle n'en finissait pas de me caresser les seins, faisant aller ses mains tout autour, en passant dessus, en les massant, en agaçant leurs pointes outrageusement érigées. Puis, elle est venue s'installer entre mes jambes largement ouvertes. Elle m'a léchée dans un premier temps la vulve, puis a embrassé mon clitoris. Je sentais que je mouillais énormément. La jouissance montait en moi, Marianne le sentait bien. C'est alors qu'elle m'a porté le coup de grâce en enfonçant un ou deux doigts dans mon vagin.

Sans savoir ce qui se passait, sans l'avoir vu arriver, j'ai été submergée par un orgasme qui m'a fait gueuler comme une folle. Mais j'avais aimé ça. Le temps que je récupère, Marianne avait été cherché du jus de fruits dans la cuisine. Je l'ai vue revenir nue, belle, désirable, sans commune mesure attirante. Aussi, après avoir bu un verre, j'ai tenté de rendre à ma partenaire le plaisir qu'elle avait su me donner.

Dans les trois semaines de vacances passées là-bas, j'ai fait l'amour avec Marianne toutes les nuits. Ce qu'il y a de merveilleux entre fille, c'est qu'il n'y a pas de compétition à arriver à faire jouir l'autre. Au contraire, le jeu serait plutôt de ne pas faire jouir sa partenaire, l'amenant au plus près de l'orgasme et de tout stopper pour faire retomber l'intensité. Il n'y a aucune frustration, bien au contraire, la jouissance finale n'en est que plus grande. J'ai ainsi pu me contenter et apprendre à donner du plaisir à une femme.

Marianne était exclusivement lesbienne. Dans son adolescence, ses parents l'avaient surprise en compagnie d'une copine se donnant mutuellement du plaisir. Cela avait été un drame épouvantable. Ils ont envoyé leur fille chez un psychologue, qui a heureusement plus fait pour que la jeune fille assume sa sexualité que de tenter de la « soigner ». Aujourd'hui elle vit bien son homosexualité. Pour ma part, j'ai découvert grâce à elle que j'étais bisexuelle, car bien qu'ayant beaucoup aimé cette nouvelle expérience, il n'en demeurait pas moins que j'aimais toujours les hommes.

Vous n'avez même pas réussi à me dégoûter de la gent masculine.

C'est pour cette raison que lorsque l'occasion s'est présentée, je n'ai pas hésité : j'ai rencontré Fred, un mec plutôt mignon. Vous le connaissez, c'est le réparateur de notre photocopieur : un beau brun, les yeux bleus, le teint légèrement basané et d'origine italienne. Un macho dans toute sa splendeur. J'ai flashé sur lui.

Un jour où vous n'étiez pas là, il m'a fait des avances auxquelles j'ai répondu favorablement. Au point où j'en étais, me payer ce mec-là ne me posait aucun problème. Je me suis donnée à lui sans difficulté et pour corser l'affaire, dans votre bureau. Il m'a ouvert mon chemisiez sous lequel j'étais seins nus comme vous me l'aviez demandé. Cela lui a beaucoup plu. Il a commencé à me malaxer les seins comme un boulanger formant ses miches avec la pâte. Il embrassait mes aréoles brunes, les pointes se dressaient sous l'effet de ses caresses viriles. Puis, sans même que je m'en aperçoive, ma jupe est tombée à terre. Il était admiratif de voir ma chatte totalement rasée et sans culotte.
- T'es une sacré cochonne toi, ça me plait beaucoup.
Je n'ai pas protesté. Il a posé sa main sur ma fente qu'il a entrouverte.

Comme il voulait que je lui donne du plaisir et m'a fait mettre à genoux devant lui ; il a sorti sa queue de son pantalon et me l'a présentée. Elle était belle, vigoureuse, au garde-à-vous, le gland décalotté, d'une longueur et d'une grosseur parfaite. Je n'aime pas les gros calibres qui m'effraient et où je me dis que je vais avoir mal. Par contre, lorsque c'est trop petit, je suis frustrée, lorsque le mec me pénètre je ne sens rien, alors que j'aime tellement la sensation d'avoir le vagin massé de l'intérieur. Mais là, les dimensions étaient absolument idéales. Je détaillais la longue veine gorgée de sang qui parcourait le sexe dressé sur toute la longueur, les autres petits vaisseaux sanguins qui passaient sous la peau. Les couilles à la base étaient imposantes, on pouvait sentir les testicules roulés sous la peau. Cette queue et ces bourses étaient comme dans un écrin, que certaines trouveront repoussant : une toison pubienne. J'aime les hommes poilus, je les trouve particulièrement viril ; or Fred était pourvu de poil sur tout le corps et particulièrement au niveau du sexe.

J'ai prise cette queue en main sans hésiter, j'avais envie de cette trique, je la voulais, je voulais la dorloter, la déguster. Par rapport à la vôtre, le calibre n'était pas comparable, plus longue, plus grosse, plus dure. Alors, j'ai commencé à sucer ce magnifique sucre d'orge qui m'était offert. Un ou deux va-et-vient dans la bouche, puis d'une langue agile j'ai visité les moindres recoins de ce gland : le méat, la surface fine, la couronne, le frein et cette partie délicate à la base entre la peau et le gland, le sillon. J'ai avalé avec gourmandise les quelques goûtes qui perlaient. Cette verge qui me paraissait déjà imposante grossissait à vue d'œil sous l'effet de mes caresses. Non seulement elle grossissait en volume, mais elle s'allongeait et se dressait encore plus, étant presque parallèle au ventre de son propriétaire. J'ai pris ses couilles l'une après l'autre en bouche, faisant fi des poils.

Fred m'a allongée sur le bureau, il s'est placé entre mes jambes et a posé sa langue sur mon clitoris et a commencé à jouer avec lui. Oh ! Délicieux moments qui m'ont fait émettre des petits couinements. Il me coupait littéralement de deux en faisant courir sa langue de mon mont de Vénus jusqu'au trou de mon cul en s'insinuant dans ma fente. Tout en continuant à agacer mon bouton, il a planté dans mon con, un, puis deux doigts qu'il a agités en fouillant.

Nous aurions pu être découverts par un visiteur, y compris par vous-même. Mais j'étais emportée dans un tourbillon que je ne pouvais plus contrôler. Ce que je désirais le plus, c'est qu'il me pénètre avec son gros membre viril. C'est lui que je voulais et je lui dis :
- Prends-moi, vite, je te veux.
- Voilà, tu vas l'avoir bien profondément.

Alors, il m'a pénétrée avec vigueur, sans ménagement. Pour moi c'était comme un soulagement et je l'ai accueilli avec bonheur, comme une chose que j'espérais depuis longtemps et que je ne croyais plus pouvoir connaître. Une libération. Vous aviez tué en moi tout espoir du plaisir dans la sexualité.

Je dois dire qu'il m'a fait jouir divinement. Je ne sais si c'est le meilleur amant que j'ai connu, mais avec vous, j'avais oublié qu'on puisse jouir si intensément sous les assauts d'un homme. Avec lui, le mot orgasme prenait sa véritable dimension. Pourtant, si sexuellement l'entente était parfaite, sur les autres niveaux ce n'était pas le compagnon idéal, pas romantique pour un sous, incapable de dire un mot gentil... D'ailleurs il m'a annoncé tout de suite la couleur :

- Tu sais, entre nous je ne voudrais pas que ce soit une histoire d'amour.
- Tu veux qu'on s'arrête là ?
- Non, on peut se revoir. Mais seulement pour tirer un coup.
- Pour toi je ne suis qu'un plan cul ?
- Ne le prends pas mal, mais je suis incapable de m'attacher. Si on met les choses bien en place dès le début, ça nous évitera de souffrir par la suite. Ce que je te propose c'est de devenir ton sex-friend. On baise quand on en a envie, sans se forcer et si tu trouves mieux, tu prends, si je trouve mieux, je prends, sans cris ni larmes. On se le dit franchement.
- Et si avec le ou la « mieux » ça ne marche pas.
- Bah, on reprend nos relations en tant que sex-friend. C'est aussi simple que ça.

Finalement c'était la meilleure solution. Ainsi je pouvais avoir une vie sexuelle satisfaisante tout en acceptant que vous soyez toujours mon patron et que vous puissiez abuser de moi. Je n'avais aucune crainte de blesser ou trahir Fred en le trompant avec vous. D'ailleurs il a su très rapidement que j'étais plus que votre simple secrétaire. Il ne me jugea pas, me disant que c'était mon affaire et que jamais il ne s'insinuerait dans mes choix de vie :
- Qu'il te saute, ça ne m'empêche pas d'en faire autant. La seule différence, c'est qu'avec moi tu vas prendre un maximum de plaisir.

Je peux vous assurer qu'avec Fred nous avons fait l'amour divinement et de bien des manières. Il savait aussi bien me faire jouir en faisant durer les préliminaires jusqu'à la limite de l'insoutenable, que me faire grimper au septième ciel en me pénétrant à la hussarde, sans aucune préparation. Avec sa belle queue il a visité ma bouche, mon con et... mon cul. Vous n'y avez jamais eu droit, d'ailleurs votre vit était bien trop flasque pour entrer dans mon anus, tandis que celui de Fred était toujours partant pour se loger au plus profond de mon intimité. Dans les sodomies je prenais du plaisir et au bout d'un moment, il n'y avait même plus besoin de lubrifier, ça rentrait tout seul :
- C'est étroit comme le con d'une pucelle, me disait Fred.
- Et tu en as connu beaucoup des pucelles ?
- Deux ou trois, juste le temps de les déflorer. Je n'ai pas une âme de professeur. Ensuite c'était à elles de trouver un bon amant. Moi, j'ai déchiré leur petite peau, j'ai fait un peu saigné en essayant de ne pas faire trop mal et je les ai faits jouir.

Et puis les choses ont évolué dans mon esprit. Jusqu'à maintenant j'acceptais vos attouchements, je ne disais pas « non » lorsque vous me baisiez, je vous laissais planter votre queue dans mon sexe sans que j'éprouve le moindre plaisir. Vous pouviez m'insulter sans vergogne, me traiter de salope, de chienne, me lancer en pleine face un :
- T'es bonne toi.

Qui s'accompagnait d'un claque sonore sur le cul et d'un jet de sperme.
Et puis vous avez lancer une nouvelle insulte :
- T'es une sacrée pute.

Cette qualification de ma personne n'aurait pas dû me choquer plus que cela. Pourtant, je n'étais pas une pute, je ne l'acceptais pas et soudainement je ne pouvais plus supporter tout cela sans réagir. Cependant, il n'était pas question de quitter le poste que j'occupais. Le salaire que vous me versiez, bien que miséreux (surtout au regard des services procurés), était trop précieux.

J'en ai parlé à Fred qui m'a donné l'idée d'une vengeance que j'allais mettre en œuvre avec patience et que je m'apprête à vous compter aujourd'hui qu'elle arrive à son terme. Edmond Dantès, dans le Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas a mis toute sa vie à se venger de ceux qui l'avaient jeté en prison. Moi, il m'a fallu une petite année pour chambouler tous vos jolis plans dans votre vie et dans celle de votre famille.

A suivre

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