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Proposée le 16/10/2012 par CAVAL
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Résumé : Jacques travaille pour une entreprise française qui l'envoie à l'étranger pour des plus ou moins longs séjours. En Allemagne il rencontre Evi, bisexuelle. Ils sont partis en vacances dans les îles grecques pour un séjour naturiste avec un couple d'amis, Evelyne et Boris. Le séjour fut chaud et a laissé à Jacques d'agréables souvenirs.
12 On cherche?
Au retour de deux semaines de vacances sous le soleil de Grèce, je constatais qu'Evi n'avait plus seulement la volonté de vivre en naturiste, mais également en libertine. Avant de me connaitre, elle passait volontiers d'un partenaire masculin à l'autre, tout en ne se privant pas de faire l'amour avec des femmes. Depuis qu'elle m'avait rencontré, elle réfrénait ses amours sans lendemains. Les vacances lui avaient fait découvrir qu'elle avait besoin de renouer avec des relations éphémères avec des hommes et des femmes.
- Jacques, me dit-elle, je t'aime, j'ai de véritables sentiments pour toi. Tu es bien plus que ce qu'était Boris lorsqu'il était mon amant et que je l'ai laissé à Evelyne. Bien plus que tous ceux que j'ai connus avant et après lui.
- Je suis heureux que tu me le dises. Moi aussi j'éprouve réellement de l'amour pour toi.
- Seulement, mon amour pour toi, je ne pense pas qu'il soit synonyme de fidélité.
- Tu veux dire que tout en m'aimant tu coucherais volontiers avec d'autres hommes.
- Oui. Avec eux ce ne serait pas de l'amour, juste des relations sexuelles.
- Un plan cul sans lendemain.
- Oui, en quelque sorte.
Je m'attendais à ce que cela arrive un jour ou l'autre avec Evi. Pour autant, savoir qu'elle voulait baiser avec d'autres hommes, était difficile à entendre pour moi. Certes, avec elle, j'avais connu tout d'abord le mélangisme, cette sexualité de groupe dans laquelle les protagonistes ont des relations sexuelles fondées sur un flirt poussé, censé s'arrêter aux caresses et aux baisers intimes. Nos rapports avec Boris et Evelyne avaient été dans un premier temps ceux-ci, notamment en nous regardant faire l'amour les uns les autres. Puis nous étions passés à l'échangisme : faire l'amour en permutant les partenaires, jusqu'à la pénétration. Le triolisme ne m'était plus inconnu non plus, lorsqu'un de nous quatre ne se faisait que voyeur des autres qui forniquaient ensemble. Parfois les deux femmes avec l'un de nous deux, d'autres fois nous deux avec l'une de nos chéries.
J'avais toujours beaucoup aimé ces relations torrides. La seule différence c'est que nous pratiquions ces relations d'échanges et de mélanges entre amis, dans un groupe très restreint de quatre personnes. Or, Evi voulait étendre le rayon d'action de ces rencontres libertines à un cercle beaucoup plus vaste.
Elle m'indiqua qu'elle voulait aller dans des clubs échangistes :
- Avant de te connaitre, j'ai déjà fréquenté quelques fois ces lieux.
- Pour quelle raison as-tu décidé de te rendre dans un club la première fois ?
Je voulais la comprendre, savoir pourquoi elle désirait s'engager dans cette voie d'une sexualité à partenaires multiples. Car, même si je savais que, la suivant dans ces lieux, moi aussi je pourrais faire l'amour avec d'autres femmes et y trouver certainement de la satisfaction, l'idée avait encore du mal à faire son chemin dans mon esprit.
- La première fois, c'était par curiosité, avec un ami, j'avais tout juste 18 ans et je dois avouer que cela ne m'a pas laissé un excellent souvenir, je trouvais ça glauque et malsain. C'était décevant mais sûrement à cause du club lui-même et du type de soirée. Cela donnait une impression de sordide : pas d'hygiène, une décoration hideuse et une clientèle de vieux. Il y avait même une prostituée dans la salle. Je me suis un peu exhibée tandis que mon copain me caressait. Quand on est descendus au sous-sol, il y avait des couples mélangés dans la pénombre. Je me suis fait peloter le derrière? et puis j'ai craqué, sans prévenir. J'ai eu peur et avec mon copain on s'est tiré. Cela m'avait dégoutée.
- Si tu veux y retourner avec moi, je suppose que cette première visite n'a pas été la seule et unique dans un club échangiste.
- Tu as raison. J'y suis retournée quelques années plus tard avec mon copain de l'époque... C'est lui qui a voulu que nous y allions, sous l'influence des films pornos qu'il aimait bien regarder avec moi. Lorsqu'on se trouvait à baiser devant l'écran de télé qui déversait des images des filles se faisant prendre par des mecs bien membrés, nous avions un peu l'impression de baiser devant eux. Il avait envie d'essayer pour voir comment ça se passait. Lorsqu'il m'a demandé si je le voulais tenter l'expérience, je l'ai mal pris, comme toi en ce moment je le sens bien : « Tu ne m'aimes plus ? Tu veux me tromper ? ».
- Tu n'as pas tort. Je veux bien admettre que tu m'aimes, mais je me dis qu'avec moi il te manque quelque chose sexuellement, que je ne te satisfais pas.
- Non rassure toi, notre vie sexuelle est parfaite, mais il me faut autre chose. J'ai simplement envie de baiser avec d'autres personnes. Je ne remets pas en cause notre couple, au contraire on peut dans ces clubs satisfaire nos fantasmes sans faire souffrir l'autre. Je préfère ça à l'idée de mener une double-vie : l'adultère, c'est la misère absolue. Pour qu'un couple vive, il doit éviter les frustrations.
- Alors, cette seconde expérience ?
- Totalement différente. Le décor était top, l'ambiance détendue, la clientèle clean. En général les gens étaient plus âgés que mon copain et moi, mais pas des vieux pervers, des trentenaires, en couple le plus souvent. Je m'y suis sentie tout de suite très bien et en plus j'ai intégré rapidement que si j'étais là pour baiser, je n'étais pas là pour me faire emmerder. J'étais une femme, j'allais accepter des caresses d'hommes et de femmes, des queues ; mais il fallait qu'on me respecte. Je ne voulais pas me transformer en morceau de barbaque qu'on tringle dans tous les sens. Non, je voulais qu'on me traite en être humain.
- Et est-ce vraiment possible de tout maîtriser, d'accepter ou de refuser les étreintes des habitués qui savent très bien pourquoi ils sont là ?
- Oui. Il ne faut pas hésiter à dire « bas-les-pattes », à repousser les hommes. Si on se laisse tripoter, on se sent avilie, méprisée et on vit l'échangisme comme un viol mental. D'une certaine façon, le club est une école d'auto-défense et je dois aux clubs d'avoir appris à poser les règles. Le système est d'ailleurs très rigide. Ceux qui ne connaissent pas les codes se font vraiment taper sur les doigts et j'ai assisté à des altercations dans les clubs, ne serait-ce qu'entre conjoints : il y a parfois des crises de jalousie homériques. Enfin, la partie la plus violente, c'est sur le parking qu'elle a lieu, car dans les clubs on a vite fait de calmer les choses et de demander aux agités de sortir.
- Alors, que te reste-t-il de ces expériences ?
- Ces passages en club m'ont permis d'avoir une sexualité totalement libérée de tout tabou.
- Mais la première fois t'avait déçu, comment se fait-il que les fois suivantes tu as été séduite ?
- Je sais à présent que tous les clubs ne se valent pas. Il faut choisir un club selon ses attentes (et pas seulement sexuelles), l'ambiance (décor, animations, hygiène...), l'âge et la position sociale des gens qui sont là. Certains clubs sont plus fréquentés par des hommes seuls, d'autres n'acceptent que les couples (ma préférence). Dans certains lieux tu rencontres la jeunesse branchée et fortunée. Je n'aime pas trop, ils se trouvent tout permis parce qu'ils ont du fric. Ils sont souvent beaucoup plus pervers que les autres habitués. Il y a des clubs plus spécialisés dans certaines pratiques. Et puis il y a les soirées à thème : les soirées dentelles, bronzage intégrale, orientales' Les soirées string (sans rien de plus et souvent la ficelle est bien vite écartée), la soirée bi (il est rare de voir un homme bi), la soirée trio et gang bang ; là tout est fait pour le plaisir de la femme, j'ai tenté l'expérience ; lorsque je suis sortie je ne pouvais plus marcher seule, mais quelle jouissance, toutes ses queues autour de moi, dans ma chatte, dans ma bouche, dans chaque main' j'étais couverte de sperme. Il y a aussi les soirées SM, mais je n'aime pas trop.
- Il y avait des personnes de ton âge.
- Non rarement, si ce n'est des jeunes filles avec des hommes beaucoup plus âgés. J'étais souvent la plus jeune des filles, mais ce n'était pas un obstacle.
- Pourquoi n'y a-t-il pas de jeune ?
- Pour moi il y a deux raisons principales. Primo, les mecs jeunes, lorsqu'ils sont avec une nana ne sont pas toujours prêts à accepter de la voir baiser avec un autre homme. Ils la considèrent trop comme leur propriété. Secundo, les filles elle-même, comme c'était mon cas, ne veulent pas aller dans ces lieux. L'âge venant, elles changent d'option, elles désirent découvrir autre chose et après une visite de curiosité, elles y trouvent un équilibre.
- C'est vrai que je lisais un article d'une revue française, qui disait que les filles sont réticentes à faire du topless sur les plages, alors même que les femmes mûres autour d'elles le sont.
- Il y a la pudeur, la peur de son corps et surtout de plonger dans un univers qu'on ne connait pas. La peur de l'inconnu. Tu sais si on demande à un jeune de se lancer dans telle ou telle chose qu'il ignore, il refusera souvent de passer le cap. Par exemple, va dire à un jeune d'aller sur une plage naturiste. Si ce n'est pas sa nana ou son mec et qu'il est très amoureux, il ne voudra pas.
- Pourtant, en ce qui concerne le naturisme, il y avait beaucoup de jeunes tout de même.
- Oui, mais il y avait beaucoup d'Allemands ou de Hollandais, des pays où la nudité n'est pas un tabou comme en France.
- Tu as raison. D'ailleurs le même article rapportait le témoignage d'une enseignante en sport qui rencontrait un grand problème à la piscine ou des filles refusaient d'y aller pour ne pas avoir à se mettre en maillot devant les garçons' et ce n'était pas pour des raisons religieuses, non seulement à cause de leur pudibonderie.
- Qui leur vient de leur éducation. Alors même que ces filles n'hésitent pas à publier sur internet des informations très intimes et des photos qui ne le sont pas moins.
Comme j'hésitais encore, Evi avoua :
- Je pense avoir une sexualité évidemment hors norme, j'en suis consciente, mais je ne me pense pas bizarre ou malsaine. Pourtant, j'ai tendance à dire que ce sont les autres femmes qui ont une sexualité trop restrictives.
- Oui, mais comme elles sont majoritaires, on les trouve « normales ».
- J'ai des envies particulières et je m'autorise de les réaliser. Après tout, ces pratiques existent depuis l'Antiquité, leur acceptation dépend donc de l'époque et du pays dans lesquels on vit. L'Allemagne étant un pays assez libre sur ces thèmes, pourquoi pas en profiter. Bien sûr, l'échangisme reste tabou pour la plupart des gens dans notre société conservatrice, catholique et patriarcale. On ne tolère pas ce genre de pratique surtout si l'initiative vient des femmes. Donc ceux qui dérogent à ces règles sont stigmatisés. L'échangisme garde une connotation d'infidélité, de prostitution et de pratiques sexuelles déviantes alors que la majorité des clubs et soirées sont très soft et réfute toutes ces appellations.
Je me rends donc dans un club échangiste avec ma copine. A l'entrée, une lourde porte en bois s'ouvre sur un petit bureau d'accueil où se trouve une jeune femme.
- Etes-vous seule ou accompagnée ? demande-t-elle en souriant à Eva qui s'était avancée.
- Non, je suis avec mon compagnon.
En fonction de la réponse, le tarif varie. Pour une femme seule, le tarif est réduit, pour un homme seul il est majoré. La jeune femme nous délivre ensuite une clé ainsi qu'une serviette.
La suite se passe au vestiaire. Là on a la liberté de changer de tenue ou de rester habillé comme on est arrivé. Evi revêt une minuscule robe presque transparente qui met en valeur toutes les rondeurs de son corps. Elle est extrêmement courte dévoilant ses jambes fines et échancré sous les bras, dans le dos et sur le buste. Je constate qu'elle ne porte pas de culotte ni de soutien-gorge, mais au contraire un porte-jarretelle noire en fine dentelle et des bas de la même couleur. La blancheur le la robe, les dessous noirs et sa peau légèrement hâlée donne un contraste du plus bel effet. A travers la fine étoffe, on voit nettement les aréoles brunes du bout de ses seins dressés, dardant fièrement la toile, qui pourtant se meuvent librement au rythme de ses déplacements.
La pièce principale de l'établissement offre le décor d'une boîte de nuit classique. Lumière tamisée, musique moderne (mais en sourdine) et bar sur lequel sont accoudés des hommes et des femmes. Ici il vaut mieux venir en couple, les hommes seuls ne sont que très rarement admis. Quelques couples légitimes ou non discutent sur les canapés en velours rouge. Il y a des gens de tous les âges, cheveux blancs et cheveux blonds ou bruns se mêlent sans ambigüité, sans complexe. Ils savent tous pourquoi ils se trouvent en ce lieu, ce qu'ils viennent y trouver et n'en ressentent aucune gêne.
Certains détails ne trompent pas sur la nature véritable du club, comme ces bocaux remplis de préservatifs ornant de petites tablettes ou ces tableaux et estampes représentant des scènes érotiques de divers styles : des représentations gréco-romaines comme ces mosaïques qu'on retrouve dans les bordels de Pompéi, des imitations de bonne facture de tableaux du XVIIe siècle genre Watteau, érotiques de divers styles : gréco-romains comme ceux qu'on retrouve dans les bordels de Pompéi, des imitations de bonne facture de tableaux du XVIIe siècle genre Watteau, interprétations sulfureuses des voyages à Cythère avec nymphes dévêtues et satyres priapiques, des représentations issues du Kamasoutra ou encore des calligraphies japonaises des plus osées.
Par contre, pas d'écran télé diffusant des films pornos, ni de photographies pornographiques ou autres excitations visuelles. Tout est dans le raffinement. Autre signe distinctif, la nudité partielle d'une partie de la clientèle, surtout les femmes, tantôt sur la piste de danse où elles s'exhibent et font monter l'excitation des mâles, tantôt au bar rigolant avec des hommes en tenues détendues mais élégantes. On trouve aussi des femmes assises ou allongées sur les banquettes rouges, étroitement enlacées avec d'autres filles ou avec des hommes qui parfois ont sorti leurs attributs. Là encore aucune gêne, au contraire une volonté affirmée de s'exhiber, non pour déranger, non pour choquer, mais pour le simple plaisir de s'exposer devant un public averti et consentant.
Les serveuses sont vêtues, mais de façon telle, qu'elles sont parfois plus excitantes que si elles étaient nues ; sous des chemisettes légères, les seins sont nus et ils remuent au gré des mouvements. Les rondeurs agréables de ces jeunes femmes ravissantes, qui n'ont pas froid aux yeux, restent visibles et il arrive de les voir nettement lorsqu'elles se baissent ; quant aux jupes, elles sont si courtes, qu'elles voilent à peine le string étroit qui laisse voir et imaginer, plus qu'il ne voile.
Erika, la patronne, adepte comme son mari de l'échangisme, est dans un premier temps en sous-vêtement affriolants, puis n'a gardé que son string pour enfin terminer totalement à poil en circulant au milieu de la clientèle. Les mains se font baladeuses et elle ne les repousse pas, sous le regard concupiscent de son époux qui, quant à lui, se montre très tendre avec certaines clientes ou avec l'une de ses serveuses particulièrement effrontée.
Mais ce n'est là qu'un jeu et si la patronne est accessible, il n'est pas question de toucher les employées : ce ne sont ni des entraineuses ni des prostituées. Elles sont là pour servir, non pour baiser. Le patron nous l'a indiqué en nous accueillant et il est prêt à nous le rappeler si besoin est.
Non, les rapports que recherchent les clients, c'est avec d'autres clients, qui visent comme eux des liaisons charnelles avec un corps inconnu, la recherche du plaisir sans pudeur, sans barrières sociales ou gêne d'aucune sorte. Il y a même l'assurance à plonger ainsi dans l'inconnu. Le physique n'a lui-même que peu d'importance du moment que la jouissance soit là, présente, recherchée et consentie par tous et toutes. Aucune femme, aucun homme n'est là sous la contrainte. Ce ne serait pas concevable, car il ne leur viendrait pas à l'esprit de baiser avec quelqu'un qui ne le souhaiterait pas.
Je comprends très vite les codes qui sont indispensables pour se sentir bien. Je saisis aussi que l'intérêt d'aller dans un club échangiste n'a de sens qu'en étant accompagnée par ma compagne. Je me rends compte que les femmes sont ici respectées et non pas avilies comme je le pensais. Ce qu'il y a de formidable c'est de se trouver dans un lieu de débauche et qu'aucune femme n'est importunée ou abusée. La femme est là pour jouir dans une liberté totale : si elle a envie de quelques caresses et pas plus, elle n'a qu'à faire un signe ; personne n'insistera, ne s'en offusquera ni ne la traitera d'allumeuse !
Elle a autant de droit que les hommes ont des devoirs.
Très vite c'est à travers ma compagne que je trouve mon plaisir : ce qui m'excite, c'est le regard des hommes, quand Evi attise leur libido. Elle aime s'exhiber et dans ce lieu elle peut s'en donner à c'ur joie. Lorsque je la vois sortir la pointe de ses seins pour que quelques bouches des deux sexes viennent les honorer, il n'y a rien de plus plaisant à voir. Lorsqu'elle danse au milieu de la piste en réalisant un corps à corps très sensuel avec fille entièrement nue, c'est très chaud et cela me plait.
Toutes les femmes et tous les hommes trouvent-ils leur contentement dans ces clubs libertins ?
Non. Certains y mettent les pieds et se sauvent en courant. D'autres veulent coûte que coûte, goûter au fruit défendu. Or, parfois cela se passe mal. La scène qui met fin à toute nouvelle visite se fait en général dans l'intimité du couple.
Pourtant, il arrive parfois qu'on assiste à la dispute dans le club ou à l'extérieur.
Comme cette scène dont nous avons été témoin Evi et moi lors d'une de nos visites. Alors que nous étions dans les vestiaires lorsque nous vîmes débouler un homme furieux trainant sa femme en petite tenue (pour ne pas dire presque nue). Il venait de l'arracher des bras d'un homme très entreprenant, sans qu'elle face rien pour l'en empêcher.
Le mari pris les affaires dans le casier et sans laisser le temps à sa femme de se rhabiller, sortit avec elle. Une fois sur le parking, nous avons vu la voiture démarrer en trombe, laissant la femme toujours dans la même tenue. Elle était abandonnée et paraissait effondrée.
Evi se dirigea vers elle. Je ne sais pas ce qu'elle lui a dit, mais la femme monta dans notre véhicule.
- Pour l'instant on va l'amener chez nous, me dit Evi.
- Mon mari va s'inquiéter.
- J'espère bien. Le mufle qui vous a planté à poil sur ce parking pourra bien attendre, avant de vous retrouver. Et s'il se fait un sang d'encre, c'est bien fait pour lui.
Elle nous apprit que c'est son mari qui avait insisté pour aller dans un club échangiste, lui disant notamment que cela lui permettrait d'être moins coincée. Il voulait faire son éducation sexuelle. Elle était arrivée en ce lieu toute timide voyant son mari s'amuser en charmante compagnie. Puis il l'avait emmené dans un salon privé où il lui avait fait l'amour. Lorsqu'il était sorti seul laissant sa femme nue sur la couche, la porte resta ouverte.
Peu de temps après un autre homme était rentré et avait commencé à la caresser. Lorsqu'il commença à jouer de ses lèvres et de sa langue sur tout son corps, elle ressentit une sensation de plaisir que son mari n'avait jamais su lui offrir. Avant même que l'homme ne la pénètre, elle avait déjà eu un premier orgasme. Il avait revêtu un préservatif et présenta sa au niveau du sexe de sa partenaire :
- Une queue magistrale, grosse et longue, tendue? elle me faisait à la fois envie et peur.
Elle rentrait en contact avec lèvres intimes, quand son mari est arrivé, l'a dégagée de l'étreinte et, ne supportant pas de voir sa femme dans les bras d'un autre homme, l'avait entrainé vers la sortie.
- Le coup classique, dit Evi, du mec qui veut bien sauter toutes les femmes, mais qui ne supporte pas que sa femme puisse prendre du plaisir.
- Surtout, ai-je ajouté, que d'après ce que vous dites il ne vous a jamais fait jouir.
- Pour moi, le mot orgasme n'est qu'un mot que je lis dans les magazines. Je ne sais pas ce que c'est. Enfin, là, avec cet homme que je ne connaissais même pas' j'ai eu mon premier orgasme.
- Vraiment, jamais tu n'avais joui avant ?
- Non. Avant mon mari, je n'ai eu qu'un amant. Lorsqu'il m'a dépucelé, ça m'a fait mal. Après nous avons fait l'amour deux ou trois fois. C'était très rapide. Il allait en moi, en moins de trois minutes il avait son plaisir et tout était fini. Ce n'était pas douloureux, mais je ne ressentais rien. J'acceptais qu'il me baise car j'éprouvais de l'amour pour lui, c'était juste pour lui faire plaisir. Avec mon mari, après, c'était un peu mieux, mais de là à jouir? Une fois il m'a dit : « Il ne faut pas que tu te fasses de fausses idées. Les femmes ne peuvent pas avoir de plaisir comme nous les hommes. Le plaisir que vous devez avoir, c'est que nous vous aimions et que nous jouissions avec vous ».
- Quel con !
- J'aurais tant voulu que cet homme puisse me prendre et me faire connaitre l'extase en introduisant son sexe en moi. Je crois que je n'aurais plus jamais l'occasion de connaître ça.
- La soirée n'est pas finie, dit Evi, si tu veux mon copain se fera un plaisir de te faire découvrir les délices de l'amour. Enfin, c'est comme tu veux. Nous ne t'avons pas récupérée sur ce parking pour cela. Qu'en penses-tu ?
- Je ne? mais enfin' et mon mari.
- Laisse le où il est, il y est bien. Tu sais Jacques est un excellant amant.
Lorsque nous sommes arrivés chez nous, nous avons directement été dans notre chambre. La femme était quasiment nue, elle n'avait rien à enlever. Evi et moi, nous nous sommes mis dans la même tenue et j'offris à cette femme bafouée et malheureuse en amour, après biens des caresses, des baiser, les introductions délicates avec ma langue? l'orgasme qu'elle n'avait pas eu. Je devrais dire les orgasmes, car elle a jouit deux fois avant que j'éjacule sur sa belle poitrine. Ensuite Evi lui fit connaître les plaisirs saphiques.
Ayant repris des forces, j'enfonçais une nouvelle fois mon sexe en elle pour lui arracher quelques nouveaux soupirs de plaisir.
A la levée du jour, Evi la raccompagna chez elle, repue d'amour et portant une robe de ma chère et tendre, pour dissimuler sa nudité.
Nous la revîmes dans le club. La première fois elle vint seule, sans son mari qu'elle avait quitté. Puis elle était accompagnée d'une femme, mais elle ne repoussa pas les membres virils qui se présentèrent à elle. Puis ce fut avec un nouveau compagnon, beaucoup moins con que le précédent et qui ne voyait pas d'un mauvais oeil que sa chérie se fasse sauter par d'autres queues que la sienne. D'ailleurs, lui aussi profitait bien.
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