Le chemin de Jacques : 12- Ios et autres îles

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Proposée le 11/10/2012 par CAVAL

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Résumé : Jacques travaille pour une entreprise française qui l'envoie à l'étranger pour des plus ou moins longs séjours. En Allemagne il rencontre Evi, bisexuelle. Ils partent en vacances dans les îles grecques pour un séjour naturiste avec un couple d'amis, Evelyne et Boris. Les deux couples pratiquent l'échangisme durant ce séjour.


-12- Ios et autres îles

L'une des plus célèbres îles en matière de naturisme, c'est Ios, en mer Egée, un peu au-dessus de Santorin. C'est là que serait mort le célèbre Homère. Sa superficie est assez importante (par rapport à quelques autres « cailloux ») et pourtant sa surface habitée est très réduite : un village de pêcheur avec un port, un village sur les hauteurs et encore quelques habitations de l'autre côté du col. Les plages jouxtent les villages en bord de mer. De l'autre côté de l'île, une grande plage de sable fin est accessible uniquement en bateau. Il n'y a en ce lieu aucune habitation, seulement une petite taverne pour les touristes. Car peu de Grecs s'y rendent, connaissant bien les habitudes des étrangers en ce lieu : vivre toute la journée, nus en totale liberté. Les autochtones acceptent que les étrangers viennent s'y déshabiller, pratique très éloignée de leur culture. Mais encore une fois la manne financière que représente toute cette population n'est pas pour rien dans cette tolérance.

L'avantage également, c'est de ne pas être les uns sur les autres. La plage est suffisamment vaste pour ne pas se marcher les uns sur les autres, et son accès étant limité, elle ne connait pas la surpopulation. On est donc raisonnablement loin de ses voisins pour pouvoir respirer et suffisamment proche pour envisager des corps sublimes qui s'offrent au soleil. Les filles sont superbes, des Nordiques, des Hollandaises, des Allemandes et même des Britanniques plutôt prudes, voire pudibondes. Elles ont toute un fin duvet de poils blonds en guise de touffe, cachant à demi des sexes qui s'ouvrent au moindre de leurs mouvements. Car les filles nudistes ne s'embarrassent pas des faux semblant de la pudeur ; ce n'est pas parce qu'elles sont nues qu'elles vont faire attention à ne pas écarter les jambes, ou éviter de se pencher pour ne pas montrer une superbe paire de fesse avec au centre une admirable conque qui ne demandait qu'à s'ouvrir. D'ailleurs parfois, justement, elle s'ouvre involontairement.

Les hommes comme les femmes vont et viennent, sur cette plage, totalement nus sans gêne et sans aucune pudeur. Les gens qui se rendent en cet endroit ont la volonté de vivre dans la nudité des origines, mais pas seulement. Ce qu'ils veulent c'est pouvoir vivre sans entrave d'aucune sorte.
Aussi les filles qui sont là savent bien que ce ne sera pas un séjour sans une connotation sexuelle, même s'il ne s'agira pas de baiser devant tout le monde sur la plage. Mais la mer est là pour accueillir les ardeurs d'un amant empressé. Ils vont alors se baigner, puis ressortent de l'eau où, immanquablement, on le devine aisément, ils se sont pelotés les uns les autres. Parfois, on devine des étreintes, des petits cris ou des grands éclats de rire nous alertent sur la nature de cette baignade. Ou comment expliquer alors que ce mec sorte aux côtés d'une fille splendide, le sexe dressé. Le fait qu'il bande ainsi aux yeux de tous ne semble pas le gêner le moins du monde. La fille qui est à l'origine de cette excitation ne s'en émeut pas non plus, peut-être en est-elle fière. Le garçon se couche sur le sable et attend que cela passe. Quelques instants plus tard, la pression retombée, son sexe s'étant ramolli, il repose sur son ventre.

Je me rappelle ce groupe de trois mecs et deux filles. Je me dis :
« Il manque une personne du sexe féminin et qu'un des mecs va être lésé. »
Je me trompe. Car entre le milieu de la matinée et la fin de l'après-midi, les deux filles contentent chacune les trois garçons à part égale. Je ne peux dire si ce sont des trois mecs qui se partagent les deux filles ou les deux filles qui se partagent les trois garçons. Les nuits de ces cinq-là devaient être assez tumultueuses et très réjouissantes. C'est la chance qu'ont les filles de pouvoir jouir plusieurs fois d'affilé sans peine.

A proximité du village de pêcheur, là où les touristes débarquent lorsqu'ils arrivent sur l'île avec les gros bateaux, le spectacle, si je peux m'exprimer de cette façon, commence alors même qu'on est encore dans la zone textile. Les femmes sont déjà topless et laissent admirer leurs belles poitrines bronzées. Une belle et jeune nana est couchée, seins nus, tout contre son homme. Celui-ci sans vergogne pose une de ses mains sur un des seins et le caresse. Sa compagne laisse malaxer son nichon aux yeux de tous, alors même qu'autour d'eux se trouvent des baigneurs, des promeneurs' toute une population qui ne peut qu'apprécier la scène. Je suis persuadé que la population masculine grecque de l'île n'est pas la dernière à reluquer ce genre de saynètes.

Un peu plus loin, alors que les dernières habitations disparaissent derrière les rochers, sur une plage, sont installés des petits groupes de nudistes de toutes les nationalités. Mais ces plages sont à caractères plus familial que les rives éloignées de l'autre côté de l'île. On peut y voir des couples avec des enfants. On y assiste à une image du naturisme beaucoup plus saine, telle que veulent le montrer les institutions nationales et internationales qui font la promotion de cette façon de vivre.

Il y a principalement des Allemands, des Hollandais, des Français, mais également des Belges, des Danois, des Suédois, des Britanniques, des Suisses, des Autrichiens' Sur ces plages, il ne manque qu'une nationalité : celle des Helléniques. La fille grecque la plus « dévêtue » qu'il m'a été donné de voir, c'est une jeune femme, très mignonne avec un bikini blanc du plus bel effet. Malheureusement, elle n'a pas enlevé le haut et encore moins le bas. Si les étrangers aiment pouvoir bénéficier de l'ensoleillement exceptionnel de ce pays, les autochtones restent très pudiques.
Lorsqu'on pense aux représentations nudistes des héros et dieux de l'antiquité, on voit que les choses ont malheureusement bien changé. Les activités sportives ne se pratiquent plus nu comme cela se faisait sur tous les terrains de sport et une fois tous les quatre ans à Olympie. Il y a tout de même une différence entre la nudité antique et celle des naturistes d'aujourd'hui : les hommes sont souvent circoncis ou du moins on le gland dégagé sur les plages, prépuce relevé. Dans la Grèce antique, la nudité était acceptée, le corps magnifié et sublimé, les attributs génitaux apparents et représentés, mais on ne devait pas voir de gland décalotté, cela aurait été d'une grande indécence. Les jeunes athlètes portaient donc une ficelle à la taille, reliée au bout de la verge et nouée, de telle manière à empêcher le prépuce de se déplacer lors des activités sportives. Autre différence, la plupart du temps, les héros et dieux de la mythologie sont affublés de sexes de petites tailles, leur puissance ne leur procurant pas des sexes de dimensions conséquentes. De même les phallus en érection sont rares et strictement réservés aux dieux de l'amour ou de la reproduction comme Eros. Dans ce cas, et seulement dans ce cas on peut voir des représentations de personnages aux sexes dans des érections phénoménales.
Mais voilà, la trop prude religion chrétienne est passée par là et a tué la beauté et la sensualité du corps humain.

Il y a sur cette plage des jeunes, mais aussi des personnes plus âgés, des familles' et tous vivent dans ce paradis retrouvé en parfaite intelligence. Nous sommes tous nus pour notre plus grand plaisir, débarrassés des entraves que constituent les vêtements. Libres et heureux d'être là, offrant nos corps au soleil, à la mer, au vent' et aux regards de ceux et celles qui voudront y poser les yeux. Car on a beau dire, chez les nudistes (pas les vrais naturistes en centre qui s'en défendent) le fait d'être nu n'est pas totalement dénué d'exhibitionnisme et de voyeurisme. La sexualité n'est pas loin, même si elle ne s'affiche pas d'emblée. Alors, moi, sur ces plages, tout en goûtant au plaisir de vivre nu, il me plait d'être voyeur.
Quels souvenirs me restent-ils ?

Il me revient des images très agréables. Comme, sur un coin de plage, une fille rousse, à la peau très blanche, se couvrant de crème solaire. Elle étale le produit bien consciencieusement sur les moindres parcelles de son corps. Sa main passe sur ses seins, les masse, allant de bas en haut, de haut en bas, de gauche à droite? on a presque l'impression qu'elle branle ses beaux nichons si fragiles. Ensuite elle parcoure son ventre, puis descendant jusqu'à sa chatte aux teintes des feuilles d'automne comme la couleur de ses cheveux. Je peux m'empêcher cette réflexion :
« Il est vrai que j'aime les chattes avec du poil, mais cela me va aussi lorsqu'elles sont imberbes comme celle d'Evelyne. Mais lorsqu'une fille a la chance d'être naturellement rousse, c'est un crime si elle sacrifie sa merveilleuse touffe sur l'autel d'une mode hégémonique qui envahit le monde de la féminité. Il n'y a rien de plus ravissant qu'une belle chatte rouquine. Heureusement celle-là à garder ses poils intacts.»
La malheureuse a une peau si blanche qu'elle craint les coups de soleil. Quelles douleurs en plus, si un copain voulait la prendre la nuit venue alors qu'elle ne pourrait pas reposer sur certaines parties de sa peau brulée. Cependant, pour rien au monde elle ne voudrait couvrir son corps alors que ses copains et ses copines sont nus. Aussi doit-elle étaler au mieux la crème solaire, tant et si bien qu'elle donne presque l'impression de se masturber sur cette plage, sans en avoir même conscience, car toute à son ouvrage, l'idée qu'on puisse l'observer ne l'effleure pas.

Là cette autre fille à la toison brune et abondante, aux petits seins dressés et arrogant, qui lorsqu'elle sort des eaux, telle une Vénus se laisse complaisamment admirer. Elle reste de longs instants debout. Elle fait mine de se sécher, de coiffer ses cheveux gorgés d'eaux en levant hauts les bras, de s'offrir au soleil. On devine sous ses bras la fine toison de poils qu'elle n'a pas voulu raser : elle est parfaitement naturelle, sans se raser ni au niveau du pubis, ni au niveau des aisselles. Mais en fait elle s'exhibe. Elle croise mon regard et sans gêne le soutient. Je continue à la regarder tout en étant un peu gêné, malgré le sourire engageant qu'elle m'accorde. Lorsqu'elle s'allonge à côté de son compagnon, elle lui dit quelques mots, celui-ci se relève sur les coudes, me regarde et me lance également un sourire de connivence. Il doit aimer qu'on admire la beauté de sa compagne. Il n'y eut rien de plus, aucune avance, aucun geste, aucun mot de plus entre eux et moi.

Si j'admire les beautés des jeunes nymphes sur ces plages, il n'en demeure pas moins que mon attention est particulièrement pour ma compagne. Je la trouve si belle avec sa peau qui commence à prendre des teintes mordorées. J'aime la voir debout, elle aussi aimant bien se montrer aux hommes comme aux femmes. J'aime la voir sortir des flots marins, l'onde courir sur son corps, ruisseler entre ses jambes, sur ses seins et sa croupe. Puis lorsqu'elle s'approche, je peux voir les poils de sa chatte constellés de petites gouttes d'eau, comme des étoiles de la voix lactée.

Notre petit groupe a la volonté de vivre comme tous ses jeunes gens, avec le même état d'esprit. Il est fréquent qu'Evi m'invite pour un bain n'hésitant pas à me mener dans les flots en m'empoignant la queue. Je sais ce qu'elle veut, sous les flots nous n'allons pas que nager ou nous rafraichir. J'hésite à la caresser avant que la mer nous dissimule des autres personnes présentes sur la plage. Je suis certainement plus voyeur qu'exhibitionniste. Mais j'apprécie ses doux moments où nous visitons nos sexes avec nos mains, ballottés par les flots. Immanquablement, ma queue tendue se dirige vers la fente de ma maîtresse que j'investis. Elle pousse parfois un petit cri bien qu'elle essaie de rester la plus discrète possible, surtout si, sur la plage, se trouvent des familles avec des enfants.

Bien souvent, une fois revenu sur la berge, je dois me coucher sur le ventre : je bande pour Evi, pour Evelyne aussi qui partage parfois nos petits jeux. Et ne le cachons pas, pour un petit groupe de belles filles. Ma copine, bien loin d'être jalouse, s'en amuse. Il faut parfois que je me mette sur le ventre pour cacher une trop forte érection. Je ne me retourne que lorsque mon excitation retombe. Cela ce produit naturellement, car contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas en étant en contact constant avec la nudité qu'on éprouve une excitation, à moins de l'entretenir. Si on ne se dit pas « cette fille je me la ferais bien », « celle-là elle a des nichons qui invitent les caresses », « cette autre, il faut que je vois son con », « Et là, elle a une bouche pour faire des pipes »? alors on peut percevoir ces femmes comme des êtres humains, sans voir chez elles uniquement le côté sexuel. Ces êtres sont nus, certes, mais leur humanité entraine le respect et par la même l'excitation diminue et le calme emplit l'esprit. Pour ceux dont la nudité n'est pas encore totalement naturelle, au début elle excite immanquablement. Par la suite, le corps et la pensée s'accordent et on peut se dire qu'une fille est belle sans bander pour autant.
Et je défie qu'un mec puisse bander sans discontinuer pendant six ou sept heures sur une plage, sauf s'il s'appelle Rocco ou un de ses collègues.


Il y a un réel plaisir à regarder les autres, ceux qui veulent se faire voir et s'exhibent ; ceux qu'on voit, car ils sont nus, même s'ils ne se montrent pas ostensiblement, ceux qui nous sont inconnus comme ceux qui font partie de notre petit groupe dont nous connaissons les moindres parcelles de leurs corps. Pourtant, nous ne sommes pas en reste ; après nous être baignés nous nous enduisons de crème solaire. Evi et Evelyne se couvrent les seins, en les malaxant longuement avec des gestes fermes et doux à la fois, le ventre, les jambes et l'entrejambe, jusqu'à la limite de la naissance des poils pubiens pour ma tendre, jusqu'à la fente pour sa copine. Nous autres, les mecs, nous en faisons autant avec notre anatomie, n'omettant pas de passer nos mains sur nos sexes décalottés avec le baume protecteur. Boris, qui est aussi glabre que sa compagne, fait aller ses doigts non seulement sur la verge, mais aussi sur l'ensemble de son pubis et de ses bourses. Puis il faut passer au côté pile et là nous nous aidons : le mec se met à califourchon au-dessus de sa copine et lui enduit le dos d'ambre, lui caressant les épaules, descendant progressivement jusqu'aux fesses qu'il cajole longuement, allant même plonger quelques doigts vers l'intimité de la belle ; elle écarte alors les jambes complaisamment acceptant cette visite inquisitrice, mais si délicate. Quant nous avons fini, nos sexes sont bien gonflés. Alors, nous nous couchons sur le ventre et les filles nous prodiguent le même traitement ; elles aussi s'attardent sur nos fesses musclées, allant même chercher le phallus dissimulé pour le caresser. Parfois, les filles s'occupent l'une de l'autre ; on assiste alors plus à un échange de câlineries lesbiennes qu'à autre chose.

A certains moments, lorsque nous pensons être à l'abri des regards (mais est-ce vraiment le cas) couchés sur le dos je pose ma main sur la chatte de ma compagne et je gratouille sa petite toison. Celle-ci accepte cette venue sans jamais se faire prier, bien au contraire et me laisse libre accès à son sexe. Mes doigts descendant sous la fine et minuscule toison de poils, atteignent bientôt la fente. Je malaxe doucement des lèvres vaginales de la belle qui ne demande que ça. Je me penche sur le côté et tout en continuant à branler Evi, je lui tète un sein. Elle ne subit pas seulement, car elle prend en main mon sexe bien dressé qui est collé contre sa hanche. Souvent elle arrive à me faire éjaculer tant je prends sous l'action de ses seuls doigts, un réel plaisir. Un bain est alors nécessaire pour faire disparaitre les taches de sperme et de mouille.


Pour aller d'une île à l'autre, il faut prendre des bateaux plus ou moins importants, comme en France nous prendrions des bus ou des trains. Parfois le spectacle y est fort agréable. Comme cette femme qui, alors que je descends d'un pont sur l'autre se baisse pour prendre quelque chose au sol. Son T-shirt s'ouvre largement et apparaissent deux magnifiques nichons nus ; ils sont libres sous le fin tissus ; pourquoi mettre des sous-vêtements lorsqu'il fait chaud l'été et qu'on a une belle poitrine qui ne pourra que darder une étoffe légère. Je suis certain qu'elle ne s'est aperçue de rien, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à voir ce trésor involontairement dévoilé. C'est bien moins que sur les plages naturistes, mais cette vision volée est doublement jouissive, car d'une part je suis le seul à l'avoir eu à cet instant là et d'autre part elle s'est faite à l'insu de la protagoniste. Elle reste dans mon c'ur particulièrement précieuse, comme si cette belle jeune femme m'avait offert un présent' sans le savoir.

Une autre fois, je me promène sur le pont d'un de ces gros navires. Lorsque j'arrive à l'avant, la surprise est de taille. Sur le ponton, deux filles sont en train de bronzer topless sans aucune pudeur. Le personnel de bord dans la cabine de pilotage, qui donne sur le devant du navire, doit se rincer l'oeil. D'ailleurs il n'est pas le seul, le nombre des passagers se trouvant au spectacle est assez important. De plus les deux nanas sans gène aucune de se donner en spectacle portent des strings, dont la ficelle entre les jambes est si minuscule, qu'elle ne voile que partiellement leur fente, rentrant partiellement dedans. C'est pourtant ainsi qu'elles retournent dans une autre partie du bateau n'ayant revêtu qu'une chemise largement ouverte.

Lors d'une autre traversée entre deux îles, j'ai assisté à un autre spectacle de toute beauté, mais absolument pas de nature sexuelle et n'ayant aucun rapport avec la nudité. Non ce spectacle venait de la mer, au niveau du bateau qui nous transportait, un grand ferry. Soudain, surgissant des flots une escouade de dauphins se mirent à bondir en suivant le navire, comme pour nous saluer. C'est une image splendide de voir ses bêtes jouer ainsi avec les mouvements d'eau provoqués par notre embarcation. Ils plongent, réapparaissent en sautant au-dessus de l'eau, se servant habilement de la vague créée par l'étrave. On se sent presque proche d'eux, comme s'ils savaient qu'en virevoltant ainsi, librement et non pas dans un aquarium, qu'ils nous apportaient beaucoup de plaisir.

Les plages de Mykonos ont la réputation d'être investies par de nombreux homosexuels, principalement masculins. Un petit passage dans ces lieux, m'a permis de constater que la célébrité de l'île n'est pas usurpée. Je ne déteste pas voir des hommes nus et en apprécier la plastique, même si je suis hétérosexuel et que je n'ai aucune attirance sexuelle pour les hommes. Pourquoi les femmes pourraient-elles s'observer les unes les autres, comparer leurs poitrines, leurs fesses, leurs pubis sans aucun sous entendus et que nous ne pourrions pas en faire de même entre hommes. Et il y avait de quoi voir et même se rincer l'oeil. Car les mecs sur cette plage y étaient pour le plaisir de la nudité au soleil, comme tout naturiste, mais aussi pour voir et être vu. Le nombre de sexes en érection était notable. Mais comment deux mecs ne pourraient-ils pas bander s'il aime les congénères de leur sexe et qu'ils partagent avec eux baisers et caresses appuyées.

J'ai reçu des avances de plusieurs mecs, mais devant mon refus et leur ayant expliqué que j'étais naturiste et pas homo, je fus laissé en paix. Les gays de ces plages sont respectueux de la liberté de chacun et n'obligent personne à partager leur penchant. Je n'ai jamais ressenti aucun malaise durant les heures que j'ai passé à cet endroit.

Quand nous arrivons dans une île, nous trouvons une chambre à louer sans aucun problème. Par contre, à Mykonos, il fut impossible de trouver quoi que ce soit pour loger. Nous avons repris le bateau le lendemain matin. Pour la petite histoire, nous nous sommes installés pour passer la nuit dans un petit champ surplombant la baie. Un bateau militaire français y mouillait. A la nuit tombée, alors que nous nous faisions de gentils câlins assez peu poussés, vu le lieu où nous nous trouvions, nous avons assisté à magnifique feu d'artifices.
Nous étions le 14 juillet.



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