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Proposée le 18/09/2012 par UNPEUPLIER
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Pierre et Martine, encore adolescents, formèrent un couple régulier, qui d'une fréquentation devenue rapidement quotidienne, déboucha sur une vie commune, puis sur un mariage des plus traditionnels. Avant qu'ils se rencontrent et succombent au coup de foudre réciproque, leur vie sexuelle respective, sans être indigente, s'était bornée à des relations courtes, parfois fugaces, plus souvent dans une voiture ou un coin de sous-bois que dans le confort d'un lit, en compagnie habituelle de partenaires à l'expérience toute aussi limitée. C'était plus une manière d'assouvir leurs pulsions sexuelles juvéniles qu'expérimenter des pratiques érotiques sophistiquées.
On sait que malgré des lectures et des images de plus en plus explicites facilement accessibles, il n'est pas toujours facile de se laisser aller à expérimenter toutes les fantaisies du sexe, en raison des tabous inculqués par l'éducation, les convenances, la timidité, la peur de l'autre et de ses réactions.
Il n'est pas suffisant de voir jouer les champions de tennis à la télévision, pour manier soi-même une raquette avec brio. Il en est de même pour le sexe. Sans apprentissage, on n'improvise pas les « exploits » des sex-hardeurs ou hardeuses, ou ses propres fantasmes si facilement.
Donc Pierre et Martine vivant maritalement eurent enfin tout loisir de partager et de développer progressivement leur expérience et stimuler leur imagination.
Jeunes et pleins de fougue, ils sacrifiaient au début la qualité à la quantité. Parfois le jour, mais plus souvent la nuit, car il leur fallait bien travailler, ils se retrouvaient nus, dans la salle de bain, pour une toilette commune sous une douche assez grande qu'ils avaient fait aménager en conséquence. Quel plaisir ils éprouvaient sous l'eau chaude à se caresser mutuellement avec une éponge savonneuse, à faire glisser les doigts sur la peau de l'autre, à entourer la queue de son partenaire de cette main douce et velouté et de le branler doucement, faisant grossir son sexe qui rapidement vient remonter vers son nombril. Quel plaisir à s'infiltrer entre ses fesses et lui masser délicatement son anus dans la chaleur de la mousse du gel douche. Quel plaisir aussi de sentir sur son corps la main mousseuse de son partenaire, qui caresse doucement ses seins, puis descend le long du ventre, s'infiltre entre les cuisse, sépare les lèvres avec douceur et précision, pour pénétrer dans la grotte chaude et dont l'humidité n'est pas seulement due à l'eau de la douche. Quelle félicité de sentir sur ses fesses les mains baladeuses, puis de se retourner pour apprécier dans son sillon fessier la dureté de la bite que l'on a sculpté de ses doigts experts, la sentir glisser et en se penchant sentir le gland frotter sur son anus, puis continuer pour s'infiltrer entre les lèvres béantes et y faire quelques allers-retours juste pour faire monter le désir.
Parfois, Martine ruisselante sous la douche, s'agenouillait et gobait entre ses lèvres la queue de Pierre et la suçait avec ardeur. Elle accentuait le plaisir en emplissant sa bouche d'eau très chaude et très rapidement elle recevait sur la langue, sur le visage ou sur les seins le sperme brûlant de Pierre qui gémissait de plaisir. Aussitôt rincés, ils s'enroulaient dans leurs peignoirs de bain et se frictionnaient l'un l'autre. Ces jours-là, elle interdisait à Pierre d'uriner trop rapidement. Revenus sur leur lit, elle s'agenouillait à côté de lui, lui reprenait la verge dans sa main, la massait pour faire remonter au méat la goutte de sperme qui restait dans le canal. Elle la léchait avec délectation en lui disant presque à chaque fois :
- La dernière goutte, c'est vraiment la meilleure.
Un jour pour vérifier cette affirmation, Pierre la prenant au mot et profitant de sa souplesse, se courba en deux et réussit du bout des lèvres à atteindre l'extrémité de sa propre bite. Il fit alors remonter cette goutte jusque sur sa langue, la goûta consciencieusement et lui dit :
- Permets-moi de préférer le nectar qui inonde parfois ton vagin, mais tous les goûts sont dans la nature.
De plus en plus souvent, Martine suçait ainsi Pierre sous la douche, car c'était pour les deux complices un jeu agréable, mais aussi parce que ça lui permettait d'avoir un amant moins pressé pour la suite de leur soirée. En effet, jeune et impétueux, Pierre, tel un jeune puceau avait du mal à retenir son foutre du moment que l'excitation était là et que sa bite était gentiment au chaud dans une main, entre deux doigts, sous une langue, au bout des lèvres, entre deux seins, voire sans aucun contact, pourvu que son fantasme soit fort, où que lui-même voit, touche, lèche, suce, mordille ou mangeouille des lèvres, un sein, une vulve, un clito, deux fesses, un petit trou mignon et j'en oublie. Donc, Martine pour ne pas être trop frustrée, pour ne pas risquer des attentions trop brièvement interrompues par un jet de foutre qui paralysait pour quelques temps son Pierre, le faisait débander avant de se glisser au lit.
Elle pouvait avec un certain répit relancer son homme dont la machine, en moins d'un quart d'heure, redressait fièrement sa queue savamment sollicitée par les caresses et la bouche de Martine, mais moins prête à recracher trop vite sa délicieuse liqueur chaude et filante. Elle avait ainsi tout le temps de s'empaler sur le bâton de chair de Pierre couché sur le dos, puis remontant vers son visage, elle allait y déposer sa cyprine, s'asseyant sur la bouche de son amant, y frottant sa vulve, son clitoris et son anus essayant d'obtenir une jouissance maximale, dominant ainsi et humiliant son partenaire qui n'en est que plus excité lui-même.
Ensuite, elle se retourne se penche sur la bite érigée comme un obélisque, l'engloutit entre ses lèvres tout en reposant sa vulve dégoulinante de cyprine sur la bouche de Pierre. Celui-ci suce, aspire à fond, lèche tout ce qui est à sa portée, soulève son bassin pour offrir sa queue à Martine au plus profond de sa gorge et ne peut plus retenir son foutre qui inonde pour la deuxième fois la bouche de sa bien-aimée. Certes, elle est aux anges, certes son excitation était intense, son clitoris en feu sous les lèvres de Pierre, et l'éjaculation a été pour elle aussi un moment d'une intensité qu'elle croit maximale, mais a-t-elle vraiment joui ?
L'homme en général ne peut cacher sa jouissance, les saccades de sperme qu'il fait jaillir en représente la preuve objective. Pour faire simple, j'éjacule, donc je jouis, je jouis donc j'éjacule.
Mais si je suis une femme, l'excitation me fait mouiller bien avant la jouissance, puis le plaisir monte, monte, mais quand est-il à son acmé ? Quand le plaisir devient-il jouissance ? Quand devient-il orgasme ? Que se passe-t-il lors de l'orgasme ? Je n'ai pas d'unité de mesure de celui-ci, je n'ai pas d'indicateur fiable. Comment me comparer à d'autres ?
Pendant des mois, Martine se croyait comblée, encore que certaines de ses copines lui parlaient d'éclairs de lumière, de perte transitoire de conscience, d'état second qu'elle n'avait pas clairement découverts. C'est vrai qu'elle profitait habituellement de la généreuse santé de Pierre, pour le refaire bander, sentant instinctivement qu'elle n'était pas tout à fait au bout de ses sensations.
Le couple variait alors ses plaisirs. Pendant la pause nécessaire pour réamorcer le désir de Pierre, ils savouraient enlacés, le plaisir d'être en contact peau à peau, de mêler leur souffle, de se dévorer de baisers, de se caresser avec lenteur, douceur, d'échanger leurs sensations, puis peu à peu les mains devenaient plus précises, se dirigeant vers leur bas-ventre. Martine prenait doucement la bite de Pierre, encore mi-molle, mi-dure entre ses doigts. Elle ne la serrait pas, frôlant la peau de ses couilles et de sa verge, passant l'index sur le bout du gland, sur le filet, le pinçant doucement, puis au fur et à mesure que la verge retrouvait une consistance de moins en moins ouatée et de plus en plus solide, l'empoignait plus fermement et continuait par une vigoureuse masturbation .
Pendant ce temps, Pierre insinuait légèrement ses doigts entre les parois de la vulve chatouillait le clitoris, descendait le sillon vers l'anus et soulignant son relief de la pulpe du majeur. De l'autre main, il malaxait avec douceur les seins tendus et pinçait les tétons durcis.
Les sens de nouveau en éveil maximum, Martine se tournait d'un quart de tour, présentant son dos à Pierre, tendant vers lui ses fesses charnues et rondes comme deux ballons. Les écartant d'une main, il prenait sa queue de l'autre et l'insinuait doucement dans le vagin de sa partenaire. Un peu moins tonique qu'en début de soirée, il effectuait quelques va et vient pour mieux la durcir. Martine appréciait ce mouvement doux, qui comblait le vide de son vagin. Puis l'excitation à nouveau montait. Elle roule doucement sur le ventre, serrant dans son intimité le membre viril de son amant. Il écrase avec volupté ses fesses sous son poids. Elle lui demande de s'appuyer sur ses bras. Allégée, elle se met alors à quatre pattes, Pierre se retrouve à genou. Il pose ses mains sur les fesses de Martine et continue à la baiser hardiment et ardemment dans une levrette d'anthologie. Elle s'agite autour se sa bite la frottant dans un mouvement saccadé de ses muqueuses abondamment lubrifiées. Pour retarder une nouvelle éjaculation qui semble toute proche, il se retire et devant le « Oh » de déception de Martine, il plonge sa bouche entre ses fesses, pointant sa langue vers l'orifice qu'il vient de quitter, buvant à la source les sécrétions délicieuses qui baignent ces lèvres affolantes, allant de son petit anus rond et serré jusqu'au clitoris qui attend la caresse buccale qu'elle affectionne. Pour cela, elle lève plus haut son cul, écarte les cuisses et appuie sa tête sur l'oreiller dans une posture de suprême abandon, de suprême volupté. Martine crie son plaisir, puis soudain se retourne, englouti la queue de Pierre encore luisante de sa cyprine, y mélange sa salive et remonte embrasser sa bouche, mêlant ainsi dans un bonheur partagé leurs liqueurs buccales et génitales, formant un breuvage qui les comble de plaisir.
Puis elle se remet en levrette, aspirant à nouveau le sexe de Pierre et dans un ballet frénétique, elle obtient qu'une nouvelle fois il atteigne l'orgasme qui libère encore un volume appréciable de foutre chaud et rassurant. Elle-même est repue, fatiguée, elle s'effondre à plat ventre, puis se retourne sur le côté, empêchant la queue de Pierre de s'échapper hors de sa chaude tanière. L'un contre l'autre, en chien de fusil, ils s'endorment pendant que doucement la raideur de Pierre régresse, et que sa queue glisse lentement à l'extérieur, laissant sourdre quelques gouttes de son sperme qui sèchera sur le drap le temps de leur sommeil.
Ils se réveilleront au matin d'un jour nouveau, heureux de leur soirée, se jetteront sur une nouvelle douche, mais l'un après l'autre pour éviter le contact qui pourrait déclencher de nouveaux ébats.
Hélas ! Ils doivent aussi se séparer pendant la journée pour travailler chacun de leur côté.
Bien sûr malgré leur vie sexuelle très active, ils pouvaient parfois profiter d'autres loisirs, cinémas, sorties entre amis, promenades, restaurants, mais plusieurs soirées de la semaine étaient consacrées à faire l'amour longuement et toujours passionnément.
Toutefois, Martine, bien qu'aimant par dessus tout cette intimité et y trouvant un immense plaisir, avait l'impression qu'elle n'avait pas atteint encore l'orgasme parfait. Difficile d'en parler aux copines de façon très explicite, d'autant que leur avoir dit que son Pierre pouvait éjaculer sans difficulté trois ou quatre fois par soirée avait suscité quelques réflexions jalouses qui l'empêchaient d'exprimer une quelconque insatisfaction.
En analysant ses sensations, elle découvrit que le maximum de plaisir qu'elle prenait était lié aux caresses surtout buccales que Pierre lui prodiguait très largement en plongeant son visage entre ses cuisses largement ouvertes. Se faire ainsi sucer, oui c'était un délice, mais en même temps la queue de Pierre plongée au fond de son vagin lui manquait.
Un soir, elle osa lui dire que son fantasme prenait corps :
- Ecoute, j'adore quand tu me suces, mais en même temps j'aimerais que tu m'enfonces ta queue loin en moi.
- Ma chérie, j'aimerais te faire plaisir, mais je ne me crois pas assez souple pour te baiser à fond et te lécher ta minette en même temps.
Aussitôt dit, aussitôt essayé, Pierre bien enfoncé dans le con de son épouse n'arrivait qu'à lui lécher l'abdomen, bien loin encore de son clitoris. La solution qui leur vint à l'esprit fut celle d'un sextoy. Ils se penchèrent sur Internet où sans difficultés ils trouvèrent des sites qui offraient des catalogues pléthoriques de jouets de toutes les formes, les matières et les consistances. En effet on y vendait même des pénis mous, mais il n'était pas spécifié que l'on pouvait les faire durcir ! Bref, le choix fut difficile et ils commandèrent un bel engin doré et lisse, baptisé « Golden Girl » et un superbe vibro, réaliste, transparent en silicone de belle taille.
Deux jours plus tard, le facteur déposait un colis qui bien qu'anonyme et envoyé par un expéditeur au nom très peu évocateur, leur fut remis par le préposé au sourire curieusement narquois. Peu importe, pensèrent-ils et dès le soir même, aussitôt déballés, les deux jouets furent mis à l'épreuve.
Un peu gêné, Pierre se garda bien de les manipuler. Martine, en riant les approcha tour à tour de ses lèvres, sortant la langue pour y goûter. Le Golden girl, lui paru un peu froid et lisse, pour ainsi dire, insipide. L'autre un peu plus gros, lui parut plus intéressant, car les yeux fermés, elle retrouvait le relief du gland, le petit creux de l'orifice, les irrégularités des veines apparentes plus que nature. Mais cela restait un peu terne, sans goût. Mettant en route le vibreur, elle le retira rapidement de sa bouche tant l'impression était peu agréable.
- Eh bien, lui dit Pierre, ça n'a pas l'air concluant.
Et il se leva du canapé où ils s'étaient assis pour découvrir leurs acquisitions.
- Attends un peu ; allons prendre notre douche et nous mettre au lit avec nos nouveaux amis, ça peut être plus intéressant que tu ne crois, lui répondit Martine, qui voulait entretenir son espoir d'un plaisir fortifié.
Sous la douche, Martine s'occupa plus de ses jouets que de son Pierre. Elle les savonna longuement, glissant voluptueusement sa main sur toute leur surface, se mettant en condition pour les apprivoiser, ne caressant que machinalement pendant une vingtaine de secondes le sexe de Pierre, qui avait, pour une fois, bien du mal à redresser la tête, un peu vexé, un peu jaloux de l'attention que son épouse portait à ces objets. Pendant qu'ils se rinçaient, au lieu de la pipe efficace habituelle, elle déposa un baiser discret sur la verge mollassonne de son homme, sans même sembler remarquer qu'il ne présentait pas sa vigueur habituelle. La soirée s'annonce mal, pensa Pierre.
Sentant poindre la jalousie de Pierre à l'encontre de ses sextoys, elle les abandonna quelque peu pour se consacrer à lui. Quelques minutes d'activité de sa bouche experte et sensuelle firent oublier à Pierre son ressentiment et la queue plus dure que jamais il faillit jouir en moins de temps qu'il n'aurait souhaité. Le sentant au bord de l'explosion, Martine abandonna à regret sa sucette chaude et bien vivante, laissa Pierre se reprendre, puis lui dit :
- A ton tour de me sucer.
Et avant que Pierre ne puisse esquisser un geste elle se retrouva assise sur sa bouche. Risquant de l'étouffer, elle frottait ses orifices sur le visage de Pierre, allant et venant , pendant que de ses lèvres et de sa langue il léchait, aspirait les flux subtils qu'elle déversait sur lui. Elle se pencha ensuite en avant, mais au lieu de gober la bite tendue qui s'offrait à elle, elle saisit le Golden girl en se demandant comment elle allait pouvoir le faire pénétrer dans son vagin, en même temps que Pierre lècherait son clitoris. Il fallait rendre accessible celui-ci, tout en pouvant manipuler le gode et l'enfoncer au fond de son intimité juteuse.
Elle abandonna sa posture, laissant Pierre respirer un peu mieux, même si la suffocation provoquée par le cul de Martine lui écrasant le visage, participait à son plaisir. Elle s'allongea alors, les cuisses largement écartées et introduisit lentement la Golden girl entre ses lèvres luisantes et bien humides. Manipulant l' »engin » de sa main passée sous sa cuisse, elle laissait le clitoris parfaitement accessible pour la bouche de Pierre. Il se pencha sur elle et les lèvres à moins d'un centimètre du sex toy il aspira le bouton durci de Martine, le suça, le mordilla, lui arrachant des soupirs de plaisir.
- Viens dans ma bouche dit-elle en haletant.
Il pivota un peu et rapprocha sa bite tendue du visage de Martine, qui se saisit de celle-ci et l'aspira littéralement avant de la sucer avec une frénésie inhabituelle. Pierre se rendait compte que sa femme ressentait quelque chose de nouveau et de très fort. Tout à son attention à lui permettre d'arriver à ses fins, il se concentrait sur son action, tout en prenant lui-même la Golden girl qu'il mania du mieux qu'il pouvait en imaginant sa bite à la même place. Martine, toute à ces nouvelles sensations en oubliait de sucer la queue qu'elle avait en bouche. Soudain une onde violente la secoua, elle ne put d'empêcher de crier, Elle se cambra, haletante et, pendant plus d'une minute, elle vit défiler des éclairs de lumières, des étoiles des explosions, un véritable feu d'artifice qui marquait pour elle un orgasme de niveau encore jamais atteint.
Lorsque enfin apaisée, elle put reprendre la parole, ce fut pour dire :
- Et toi, je t'ai oublié ! Attends je vais réparer cela.
Elle ajouta aussitôt :
- Tu vois je sentais bien qu'il me manquait quelque chose. C'était vraiment super ! Ah mon chéri, je te dois la pipe du siècle.
Se mettant aussitôt à quatre pattes au dessus de lui, présentant son cul à la vue et aux mains de Pierre, elle lui avala la queue, pressant sa base entre ses doigts, le branlant avec fermeté, tirant le frein vers la base et remontant sur le gland, qu'elle tenait en bouche pour en sucer ses contours, introduire sa langue dans son petit orifice et le maintenant dans une douce chaleur. Pierre aurait voulu aspirer son sexe à nouveau, il n'eut pas le temps de décider, une éjaculation violente l'empêcha de faire un geste de plus et il lui remplit la bouche de sa semence onctueuse au risque de l'étouffer.
Cet orgasme décalé les laissa anéantis, le c'ur à 200 à la minute, la respiration aussi rapide qu'à la fin d'un marathon. Plusieurs minutes de silence et de bien-être partagé s'écoulèrent avant qu'ils puissent reprendre la parole.
- Je pense qu'on a fait un bon choix hasarda Martine, qui n'était pas tout à fait sûre de la satisfaction de Pierre.
- C'est certain, lui répondit-il, jamais je ne t'avais senti jouir de la sorte et j'en suis très heureux. Tu vas voir avec un peu d'entraînement, nous allons aussi pouvoir jouir en même temps. Mais de toute façon, j'adore aussi que tu sois parfaitement attentive quand tu me fais gicler, donc si le plaisir est décalé, ce n'est pas un problème. D'autant que ça me fait vraiment très plaisir de te sentir t'éclater comme cela.
- Dans tout ça nous n'avons pas essayé le vibreur, c'est peut-être encore mieux. Mais pour ce soir, je suis tellement comblée que j'attendrai demain pour l'apprécier. Je vais juste replacer la « Golden » pour m'aider à m'endormir.
Sur ces mots, Martine reprit le gode doré, se l'enfonça dans sa chatte, et tournant le dos à Pierre s'endormit très rapidement.
Un peu vexé, Pierre qui souvent s'endormait, la queue encore au chaud dans le vagin de sa femme, quitte à la sentir se retirer tout doucement pendant qu'il débandait, se retourna de son côté et aperçut l'autre « jouet » sur la table de nuit. Sous les couvertures pour masquer le bruit, il mit en route le vibreur et mis le phallus en plastique au dessin réaliste en contact avec le sien. La sensation était assez agréable et en quelques dizaines de secondes, il s'aperçut qu'il bandait à nouveau et que les vibrations transmises à son propre gland par le gland du sex-toy avaient des vertus positives. Il se mit à le considérer avec plus de sympathie, l'approcha de ses lèvres pour y déposer un léger baiser, vibrant, le repositionna contra sa bite et finit par l'arrêter, se disant qu'avec un peu plus de temps il aurait pu « partir », ce qui le fit réfléchir.
Dans son sommeil, des rêves à l'érotisme délirant, lui firent durcirent sa queue dans des proportions inhabituelles, si bien que l'appuyant instinctivement sur les fesses de Martine, il déclencha chez elle, malgré son sommeil un soupir de satisfaction, pendant que sa main venait le caresser de façon inconsciente, mais efficace. Il se mit à rêver de double pénétration vaginale où son partenaire était le vibro pénis, bientôt remplacé par une bite réelle appartenant à un jeune éphèbe glabre, au visage féminin, à la poitrine avantageuse, mais au sexe d'airain.
Au réveil, les souvenirs étaient un peu flous, mais il lui resta très clairement l'intention de proposer à Martine, une double pénétration avec son copain vibreur de la nuit. Hélas il était l'heure de la douche rapide du matin, du p'tit dej avalé en 6 minutes et du départ au boulot, où la bagatelle n'avait pas sa place.
Le soir même, Martine voulut essayer sa deuxième acquisition, sans savoir qu'elle avait déjà un peu servi à Pierre la nuit précédente. Toutefois, l'excitation de la découverte étant un peu retombée, elle ne négligea pas ses habitudes et lui servit sous l'eau chaude qui coulait à flot, une pipe d'anthologie à laquelle il ne put résister longtemps. Revenue dans la chambre, elle n'oublia pas de recueillir la dernière goutte et la déposa avec ses lèvres sur celles de son étalon, qui s'en régala plus que de coutume. Il se l'avoua avec une certaine surprise.
Martine, à son corps défendant, voulait accélérer les préliminaires. Elle suce distraitement Pierre qui, moins d'un quart d'heure après son orgasme sous la douche, ne bande encore que très mollement. Elle renonce à s'empaler sur cette queue qui ne se redresse pas suffisamment et propose un face-sitting en douceur. Elle frotte sa vulve sur la bouche de Pierre qui de ses lèvres et de sa langue happe les petites lèvres, pour les pincer, les mordiller. Il aspire le clito qui durcit sous ce contact. Il boit son nectar intime, s'en délecte. Il sent sa verge se tendre enfin plus solidement. Martine s'en aperçoit également, elle la saisit dans sa main droite et la branle avec conviction. Elle roule ensuite sur le côté, récupère le gode vibrant, s'installe sur le dos, glisse un oreiller sous ses fesses pour mieux présenter son minou à la pénétration par son deuxième jouet et à la bouche de Pierre. Elle suce la bite de substitution, se l'enfonce doucement et met en route le vibreur.
- Ouaff !! Dit-elle, c'est pour le moins intéressant ! Viens mon chéri, fais le aller et venir doucement, et viens me sucer le clito. Donne-moi ta bite à sucer en même temps.
Aussitôt dit, le chéri s'installe, exécute le programme si gentiment proposé et sent que ça marche. L'excitation de Martine s'intensifie, elle s'agite de plus en plus, halète, accentue sa succion sur le gland de son partenaire, pendant qu'une de ses mains serre la bite à sa base et la masturbe en cadence. Pierre se retient pour ne pas jouir, il pense à une double pénétration qui le ferait cohabiter dans le vagin de son aimée avec la queue vibrante. Il se pourlèche du clitoris de Martine, accentue le mouvement du godemiché jusqu'à ce que, comme la veille, la jouissance soit fantastiquement énorme et spectaculaire. Martine à l'acmé de ses sensations, la respiration coupée a abandonné de la bouche et de la main, l'organe tendu de Pierre qui se dit qu'il ne perd rien pour attendre.
Après quelques minutes pendant lesquelles Martine récupère, il l'invite à conserver son gode en place, bien qu'elle en ait stoppé le moteur.
- Garde le encore, je vais m'introduire à côté puisque tu as suffisamment de largeur pour nous accepter tous les deux.. Je voudrais sentir, moi aussi, l'effet d'un vibreur, dit-il un peu hypocritement en se remémorant la superbe érection qu'avait provoquée le contact de ce sexe en plastique.
- OK, je me mets à quatre pattes, tu vas aimer, dit-elle en relevant bien haut des adorables fesses, fermes et dodues.
D'une main elle maintenait en place le Gode vibrant qu'elle avait baptisé Nestor, l'autre répondant au nom du Baron, sans doute en raison de son aspect richement doré. Pierre lui écarta les fesses au maximum, lui lécha encore un peu le minou, puis avec lenteur et douceur, réussit à s'introduire de toute sa longueur à côté de Nestor. Quand il fut bien en place, il mit en route le moteur et la bite bien au chaud, bien serrée entre l'étui souple de son aimée et le jouet raide et ronronnant, connut des sensations voluptueuses dont il ne retrouvait pas l'équivalent dans ses souvenirs. Malheureusement, si la jouissance fût d'une intensité énorme, elle survint trop rapidement, sans qu'il puisse le moins du monde la contrôler.
- Eh bien, je te savais rapide, mais là tu bats tous tes records, lui dit Martine. Dommage car j'appréciais bien cette double visite. Pour une première c'est concluant. Il faudra recommencer.
- C'est clair, répondit Pierre, en se retirant doucement. Qu'est-ce que je fais de Nestor, tu le gardes pour la nuit ou je le retire ?
- Si tu veux bien, je le garde encore quelques minutes, pour m'endormir, mais arrête le vibreur. Et elle ajouta, espiègle : Je pense que lui, ne va pas débander !
Toute pointe de jalousie ayant disparu, le plaisir avait été tel, grâce à Nestor, il embrassa les lèvres de Martine, qui s'était blottie contre lui, la main bloquant bien son nouveau compagnon jusqu'au fond de son vagin et tous deux s'endormirent comme des loirs.
Variant parfois leurs jeux amoureux, mais toujours avec la compagnie du Baron et de Nestor, ils connurent pendant quelques semaines des nuits torrides et enivrantes.
Jusqu'au jour où Pierre lui dit le fond de la pensée qui s'imposait à lui, jour après jour.
- Ecoute, le Baron et Nestor se partagent le beau rôle, pendant que je suce avec beaucoup de plaisir, c'est vrai. Mais j'aimerais bien aussi te baiser, pendant qu'on te lèche le clito. J'ai regardé dans les catalogues de sexe d'Internet. Je n'ai malheureusement pas trouvé de machine à sucer qui puisse faire l'affaire.
- Alors, que proposes-tu ? C'est vrai que j'aimerais bien une vraie queue en moi, pendant qu'on me lècherait, mais si une fausse bite est facile à fabriquer, des lèvres suceuses me paraissent plus complexes à réaliser.
- Si tu es d'accord, bien sûr, j'ai pensé qu'une jeune femme, bi sexuelle, ça court les rues paraît-il, pourrait se mêler à nos jeux. Une lesbienne pure et dure, saurait te lécher avec compétence, mais ma bite à moins de 5cm pourrait l'inhiber. Oui vraiment, une jeune bisexuelle, serait une bonne solution.
- Ah, ah, je te vois venir, une petite jeune qui pourrait aussi s'occuper de toi et de ta chaude biroute !
- Mais non, c'est pour toi que je propose cette solution, dit-il un rien faux-cul.
- C'est super, mon chéri, ton idée est géniale. Et si cette personne qu'il faut découvrir, s'occupe aussi de toi, à condition que ce soit avec moi, j'en serais ravie et crois-moi, ça m'aidera aussi à prendre mon pied.
- Merci mon amour. On recherchera sur Internet., il doit y avoir des annonces qui feraient l'affaire.
Ce soir là, ils restèrent longtemps devant l'écran de l'ordinateur. Pas si simple, car si les sites promettant des rencontres coquines foisonnent, la recherche se termine le plus souvent dans une impasse où l'on propose de télécharger des dizaines de vidéo plus ou moins gratuites, en confiant sur la toile son N° de carte bancaire. Méfiance, donc. Ce fut l'occasion de voir des dizaines de photos plus ou moins explicites, mélangeant des hommes, des femmes, des hommes entre eux, des jeunes gens avec des vieilles femmes matures, dont certaines auraient pu être leur mère, mais parfois aussi leur arrière-grand-mère !
Finissant par trouver un site, moins racoleur et plus sérieux, si l'on peut dire, ils envoyèrent un message à trois demoiselles ( ?), à tendance bisexuelle, qui semblaient entrer dans le créneau d'un plan « cul » avec un couple. L'appât envoyé, on attendit donc que ça morde.
Avant d'aller dormi, ils restèrent silencieux, chacun prenant sa douche isolément, se couchant et s'endormant par un simple « bonne nuit » un peu inhabituel. Mais au fond des crânes, les pensées et les fantasmes défilaient à toute allure. Va-t-on avoir une réponse ? Comment sera-t-elle ? Comment lui expliquer nos désirs ? Quelle sera sa réaction ? Va-t-elle participer pleinement ? Va-t-elle nous proposer des nouveaux jeux ? Est-ce que je devrais la sucer aussi, pensait Martine, moi qui n'ait jamais couché avec une femme ? Est-ce que je pourrai la baiser aussi, est-ce que Martine voudra bien, se demandait Pierre ?
C'est sur ces interrogations qu'ils s'endormirent chastement l'un à côté de l'autre, sans même se toucher.
Déception, une seule réponse leur parvint, leur faisant part d'un tarif horaire bien détaillée par une professionnelle. Certes une prostituée pourrait sûrement être experte et satisfaire ce qui était devenu leur fantasme commun, mais ils préféraient nettement, une véritable libertine, désintéressée, sauf en ce qui concerne le sexe, bien sûr.
Martine, réfléchit et dit :
- Il y a plus de 80 filles dans ma boîte, beaucoup sont assez mignonnes et ne paraissent pas bégueules. Je vais voir si je peux en draguer.
Au bout de quelques jours, elle revint un soir et fit part de sa trouvaille :
- Je crois que j'ai trouvé. Il y a une dénommée Claire, au service qualité, avec qui j'ai discuté ce midi dans un coin du self. On avait déjà parlé un peu avant. Elle s'était changée une fois dans les toilettes et ne paraissait pas avoir de traces de maillot, malgré un bronzage bien doré. Elle m'a alors raconté qu'elle allait en vacances dans des plages naturistes et assez libertines, comme au Cap d'Agde avec son copain. Je lui ai demandé ce midi, si elle était toujours avec lui. En fait elle l'a quitté, parce qu'après l'avoir entraîné dans des clubs libertins, ce qu'elle appréciait assez bien, il a voulu qu'elle entre dans un jeu de soumission, en se faisant prendre par plusieurs mecs, les mains attachées, les yeux bandés, avec des séances possibles de fessées et autres brutalités. Elle m'a dit que ça n'était pas du tout son truc, car, si elle aimait bien les hommes, ce qu'elle préférait dans les clubs échangistes, c'est de caresser les filles. Elle m'a dit texto :
- Tu sais, je ne suis pas lesbienne pure et dure, j'aimais bien faire l'amour avec mon ami et parfois aussi avec des hommes que l'on rencontrait dans ces clubs, mais les préliminaires voire plus avec une fille, c'est super agréable. As-tu déjà essayé ? a-t-elle ajouté.
- Je n'ai pas vraiment répondu, mais je lui ai fait un grand sourire qui en disait long, de même que mon regard et mon silence prolongé par un soupir éloquent. j'ai fini par lui demander si elle était libre en ce moment. C'était bien le cas et je lui ai proposé un dîner au restaurant avec toi la semaine prochaine. Je n'ai pas osé l'inviter d'emblée chez nous et je préfère que tu la vois auparavant. Elle a 28 ans, elle est brune, pas très grande, fine, cheveux courts. Enfin tu jugeras.
Pierre la félicita et impatient de cette future rencontre, fut très excité. Martine ne l'était pas moins et ce soir là, toute la panoplie de leurs rapports fut déployée. Dès la douche, à la fellation rituelle qu'il interrompit avant d'éjaculer dans la bouche accueillante de Martine, il la fit pencher en avant, lui suça et lécha sous la pluie d'eau chaude, son sexe qui s'entrouvait, sans oublier de passer et de tourner sa langue sur son anus qui en frétilla de bonheur. Puis il la prit en levrette . Le Baron, le godemiché doré, ce jour là, bénéficia de sa première double pénétration vaginale, jusque là réservée à Nestor. On ne sait pas si le Baron a apprécié, mais manifestement Martine et Pierre eurent presque simultanément leur premier orgasme de la soirée.
Ils continuèrent leurs ébats, bien entendu, et en pensée et en paroles, ils évoquaient déjà la participation de Claire. Allait-elle goûter la dernière goutte de son sperme après le prologue de la douche ? D'ailleurs, pourrait-on prendre la douche à trois ? C'est certain qu'on serait un peu serré, ce qui aurait l'avantage de faciliter les contacts et le corps à corps. Allait-on lui demander de sucer simplement Martine, pendant que Pierre serait en train de la baiser ? Au fait, comment s'installer pour réaliser cette position à trois ? On ne pouvait pas borner Claire à ce rôle isolé. Il fallait qu'elle aussi soit comblée. Martine devrait-elle la sucer, la caresser ? Sûrement, puisqu'elle appréciait cela dans ses soirées libertines. Pierre devrait aussi la choyer. Irait-il jusqu'à la baiser, elle aussi ? Sucerait-elle la queue de Pierre qui n'en doutons pas serait en grande forme ? La baiserait-il, pendant que Martine lui sucerait le clitoris ? Martine était partagée, mais elle se rendait compte que si on en arrivait là, tout, ou presque, était possible entre tous les trois. Après tout, si elle était là présente pour participer, elle ne devrait pas être jalouse de Claire.
Toutes ces interrogations qui faisaient naître dans leur esprit des images pour le moins érotiques, avivaient leur désir. Pierre dont la bite semblait encore plus longue, plus grosse et plus dure que d'habitude la plongea dans la bouche de Martine, puis entre ses seins, puis dans sa chatte après l'avoir longuement sucée, la faisant mouiller abondamment, dans toutes les positions possibles, par devant en lui léchant les seins, par derrière en admirant ses fesses rebondies, sur le côté en l'embrassant dans le cou et l'oreille. Puis il conclurent par un magnifique 69, plein de fougue, Pierre glissant en outre le vibrant Nestor dans le minou de Martine et le faisant s'y agiter à un rythme soutenu. Folle de plaisir, Martine aspira la giclée de sperme que Pierre ne pût contrôler et l'avala avec la satisfaction de profiter d'une jouissance bien synchronisée, qui était souvent le but qu'elle recherchait.
(à suivre)