Première rencontre

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Proposée le 18/05/2012 par laure95

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J'ai 35 ans et voilà déjà quelques mois que j'ai très envie de goûter aux plaisirs masculins ; une expérience pour rompre l'ennui du quotidien je pense? Je me suis inscrit sur un site spécialisé.

"35 ans, sportif, blond aux yeux verts, recherche homme la quarantaine, pour plaisirs partagés en toute discrétion."

Les réponses ne correspondaient jamais à mes attentes ; on en arrivait très vite aux mensurations et aux propos obscènes, ce qui était loin de satisfaire mes envies d'érotisme savamment dosé. Je rêvais d'être amené doucement à me donner tout entier, ce qui n'était pas la préoccupation première des personnes du réseau'

Un jour pourtant, une réponse moins lapidaire me surprend agréablement :

"Bonjour, Je m'appelle Jean, 45 ans ; j'habite un village voisin du tien et cherche une relation durable et complice. Je suis marié et peu disponible."

Je lui adresse un message très rapidement, lui proposant une rencontre autour d'un verre dans une brasserie de la ville proche. Il accepte aussitôt.

Court trajet vers la brasserie. Je suis à la fois excité et anxieux, comme un adolescent à son premier rendez-vous. Une douce érection me prend à l'idée des rencontres à venir, qui retombe rapidement à la pensée qu'il pourrait très bien me déplaire physiquement' J'imagine des rendez-vous fréquents, de longues caresses partagées,?

Arrivée à la brasserie ; un homme de belle prestance occupe une table à l'écart. Brun, élancé, une petite barbe, ce peut être lui. Je m'avance, il sourit.
- Vous êtes Jean, dis-je en rougissant à l'idée d'une erreur possible.

C'est lui, très à mon goût au premier regard.
Nous parlons je ne sais pas très bien de quoi tant mes pensées vagabondent à mille lieux d'ici. S'il me proposait de le suivre à l'hôtel séance tenante, je le précèderais en courant tant je suis excité. Je dois avoir les yeux qui crient mon envie. Mon sexe durci de désir m'empêche de quitter la table dans une position honorable, et j'entends déjà les rires des tablées alentour?

Il n'y a que quand ses questions se font plus directes que j'accroche la conversation ; et je me sens nul.
- Si j'ai déjà eu des rapports avec des hommes ? Heu, oui, il y a longtemps déjà, à la fac.
Je murmure en rougissant, persuadé que tout le monde se délecte de mes propos et de mon inexpérience. Il s'aperçoit de mon trouble, revient à des propos plus anodins et je m'évade à nouveau. J'ai très envie de lui, mais j'ai dû rater l'examen c'est sûr. Trop godiche. Pourtant j'imagine bien sa bouche me goûter, ses mains pressant mes fesses et nos sexes durcis à l'unisson'

Je me risque, rougissant tant et plus, à demander le résultat de l'examen.
- Je te plais ?
- Tu as de très beaux yeux, répond-il. Cherche-t-il à éluder la question ? Dois-je répondre embrasses moi ? Il m'a séduit par ses propos pondérés, mais le moment est venu où j'aimerais le voir perdre cette pondération'

- Oui, merci, mais' à part les yeux, je te plais ?

- Franchement ? Je bande comme un cerf depuis que tu es arrivé. Et tes rougissements de pucelle ne font qu'aviver mon ardeur. Je vais t'apprendre tout ce que tu as à connaître des hommes. Dresser tes mains à me caresser comme j'aime. Faire de ta bouche le domaine de mon sexe, t'apprendre à me lécher, à me sucer, à me pomper bien à fond. Et quand je serai lassé de ta bouche, je te mettrai à quatre pattes pour prendre du plaisir en toi. Encore et encore, les jambes levées, sur mes genoux, dans toutes les positions que tu imagines. Et celles que tu n'imagines pas encore. Je choisirai tes sous-vêtements le matin de nos rencontres, et tu passeras la journée dans un boxer en dentelle, ou un string satiné, à attendre docilement mon plaisir vespéral. Tu m'attendras le soir venu, sur un lit d'hôtel, dans la petite tenue que j'aurai choisie, et je viendrai te rejoindre à l'heure convenue. Ou pas. Pour te donner du plaisir. Te faire crier de désir et te faire jouir à maintes reprises. Tu ne vivras plus que dans l'attente de ces rencontres. Je viendrai, je ne viendrai pas, selon les jours. Je te prendrai longuement ou me contenterai de ta bouche, selon l'humeur. Et quand tu seras bien au point, je viendrai même accompagné pour varier les plaisirs. Cela te convient-il mieux comme réponse ?

Sa voix s'est enflée au fur et à mesure de ses propos, et plus d'un consommateur nous regarde. Mais je suis à mille lieux d'eux. Tout au plaisir d'être désiré ainsi, de devenir sa chose, de satisfaire toutes ses envies pourvu qu'il me parle ainsi, qu'il me prenne comme il le dit. Mes jambes tremblent, et je n'ai jamais connu un tel état d'excitation. Une érection digne d'un âne. Je m'imagine guidé par lui, le suçant, lui offrant la primeur de mes fesses, jouissant avec lui, avec eux peut-être ?

- J'ai envie de toi. Maintenant, où tu veux. Baise-moi s'il te plaît, tout de suite. On va à l'hôtel.

- Non, pas aujourd'hui. Jamais lors de la première rencontre, ce ne serait pas raisonnable. Demain soir. Rendez-vous à l'hôtel de la place à vingt heures. Tu réserves la chambre. D'ici là, achètes un slip, un boxer, ce que tu veux qui me donne encore plus envie de te baiser. Tu me dis lorsque c'est fait. A demain.

Et il part ainsi, me laissant seul à table, rêvant du lendemain.