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Proposée le 8/04/2012 par CAVAL
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Résumé : Elodie et Hervé, fervents adeptes du naturisme forment un couple très amoureux. Ils viennent d'avoir un deuxième enfant.
Elodie, qui se conçoit comme hétérosexuelle, apprécie les rapports lesbiens avec certaines femmes et particulièrement avec son amie Bénédicte du temps où elles étaient étudiantes à Renne et qu'elle vient de retrouver. Même si elle a du mal à se l'avouer, tout en le vivant très bien, elle est bisexuelle.
Avec Bénédicte et son compagnon François, ils découvrent les joies du libertinage. Les deux couples pratiquent mélangisme, échangisme et toutes les turpitudes qui s'y attachent.
CHAPITRE XXVII
Le recrutement
Ainsi en allait-il de notre vie. Avec Hervé nous formions un couple uni et amoureux. Nous aimions faire l'amour tous les deux et nos rapports intimes ne se contentaient pas d'une étreinte une fois de temps en temps. Si je disais que nous le faisions tous les jours, je mentirais, mais trois jours sans faire l'amour était pour nous une abstinence redoutable. Même si nous ne baisions pas comme des castors, les moments d'intimité, de douces caresses et de tendres baisers étaient indispensables aussi bien pour l'un que pour l'autre.
On dit que les enfants et l'habitude tuent l'amour et qu'au fil du temps les rapports se distendent, qu'on ne peut résister et que l'attachement qu'on a l'un pour l'autre, s'il continue à exister, l'amour s'évanouit peu à peu. J'ai la chance de ne pas connaitre cette baisse de désir. Nos escapades avec nos amis ne sont peut-être pas étrangères à la force qui fait que notre couple est plus uni que d'autres et que le désir que j'éprouve pour mon mari et celui qu'il a pour moi, reste intactes.
Donc nous retrouvions Bénédicte et François plusieurs fois dans l'année, lorsque nos enfants étaient absents. Mon fils et ma fille avaient l'habitude de vivre nus chez nous, d'avoir leur maman et leur papa dans le plus simple appareil et de voir certains de nos visiteurs se déshabiller ; par contre ils n'auraient pas compris que maman soit avec l'ami de Bénédicte et papa avec cette dernière. Même entre nous les protégions de nos ébats amoureux légitimes.
Puis, avec notre couple d'amis, nous passions une semaine, dans un camp naturiste, où nous vivions en totale liberté.
Ce qui était très amusant, c'est que les gens qui séjournaient dans le centre, étaient incapable de dire qui était mon mari d'Hervé ou de François.
- Mais des deux, me demanda un jour une jeune fille très curieuse, qui est ton compagnon.
- Mon mari, c'est Hervé.
- Mais François, il t'embrasse parfois, il te prend dans ces bras.
- C'est le compagnon de Bénédicte, mais c'est également mon amant.
- ?
- Tu veux vraiment savoir la vérité ? Hervé est mon mari et l'amant de Bénédicte, François est le compagnon de Bénédicte et mon amant, Bénédicte et moi nous sommes amantes et même? nos hommes font parfois l'amour ensemble.
La jeune fille était absolument abasourdie par cette révélation.
- Je t'ai choquée ?
- Oui? enfin, non' Je ne sais pas. Que tu fasses l'amour avec Bénédicte, c'est presque normal, moi-même j'ai eu des relations avec une camarade de colonie. Que vous vous partagiez les hommes, pourquoi pas, encore que moi je ne pourrais pas, je suis trop jalouse. Mais alors, que savoir que vos mecs jouent les PD, là j'ai du mal à le comprendre. Mon copain ne voudrait même plus les approcher s'il savait.
Tantôt je tenais la main de l'un, tantôt de l'autre. L'un m'enlaçait étroitement, l'instant d'après c'était l'autre. Mais comme ces gestes en public restaient innocents et sans connotation sexuelle, aucune remarque ne nous a été faite. C'était un jeu entre nous quatre qui pouvait étonner, mais non choquer, nos voisins. Peut-être certains pouvaient se douter des rapports que nous entretenions, que nous étions échangistes. Mais ce n'est qu'une fois les stores du mobil home baissés et la porte fermée que nous nous livrions à nos ébats. Nous nous efforcions de ne pas être trop bruyant' mais après-tout, ce n'est pas parce qu'on vit nu toute la journée dans un cadre naturiste, qu'il est interdit de faire l'amour dans l'intimité de son logement, à l'abri des regards des autres.
D'ailleurs nous n'étions pas les seuls à entretenir des relations que certains pourraient trouver étranges. Il est fréquent de trouver dans les lieux naturistes (plages, centres' des filles qui, à y bien regarder, ne sont pas de simple copines, mais à juger des gestes, des regards, des attentions, de véritables amantes. Des gays, on en croise également sur les plages naturistes, mais beaucoup plus rarement dans les centres naturistes.
Lors d'un de nos séjours, je vis une toute jeune fille, fine, belle, des formes là où il fallait. Elle était fière de sa beauté sans pour autant s'exposer ; elle vivait sa nudité naturellement, sans pudeur, par son corps s'exprimait toute la sensualité qu'il est possible de trouver dans l'anatomie d'une femme. Elle était toujours en compagnie de deux garçons d'une grande beauté, à l'égale de sa propre beauté, grands, biens charpentés, de fins duvets de poils les rendant virils et des verges qui par leurs dimensions et leurs formes ne pouvaient laisser insensible. Je m'aperçus que plusieurs fois dans la journée elle quittait la plage tantôt avec l'un, tantôt avec l'autre. Il ne fallait pas être devin pour deviner ce qu'ils avaient été faire dans un endroit discret. Puis la nuit venue, ils regagnaient leur chambre tous les trois' Au mouvement de leur caravane, là encore on savait que la jeune fille passait de biens agréables moments sous les assauts de ses deux amants.
Je sais que dans certains centres naturistes, en bordure des plages, des couples se complaisent à se donner en spectacle. J'ai assisté deux fois à une de ces séances. Je n'en raffole pas spécialement, mais si la scène se trouve sur mon chemin, je ne vais pas changer de direction. C'est tout comme les films pornos, je n'attends pas le premier samedi de chaque mois avec impatience pour voir le film mensuel sur Canal ; cependant je ne dis pas que je n'en ai jamais vu avec plus ou moins de plaisir : je n'aime pas ceux où on montre la femme avilie et frappée, par contre certains réalisateurs sont capables de tourner des scènes avec une certaine sensibilité. Parfois on y voit la femme prendre autant de plaisir que son partenaire dans des étreintes pleines de délicatesse, de tendresse et de romantisme. Cependant, les scénarios qui abordent la pornographie par ce biais sont rares.
La première fois qu'un couple s'exhiba devant nous, nous sommes restés à distance. Hervé commençait à bien bander, sa queue remontant vers son ventre ; alors que je l'ai discrètement astiqué. Contrairement à ce couple, je ne souhaitais pas me mettre en spectacle, aussi nous sommes restés dissimulés derrière un buisson de telle manière à voir sans être vu. Mon homme a joui assez rapidement dans le sable.
Une autre fois, nous sommes passés tout prêt d'un autre couple en action : la fille à quatre pattes et le mec qui la prenait par derrière. Nous sommes restés à proximité. Autour il y avait sept ou huit personnes : des hommes qui se branlaient ouvertement, sans se dissimuler le moins du monde, des couples plus ou moins actifs, une fille branlait son mec, un homme d'une cinquantaine, touchait les parties génital de sa femme qui se laissait faire, une jeune fille se mit à genou et prit en bouche le sexe de son copain' Moi je restais collée à Hervé, qui me tenait étroitement enlacé par la taille, les mains sur mon ventre, juste au-dessus de mon pubis. Je sentis contre mes fesses son membre se dresser. Je le pris en main et là encore je me mis à le branler. Nous pouvions alors être vus de tous, mais la fille qui se faisait sodomiser en rugissant de plaisir, retenait toute l'attention du public. Je n'osai pas aller plus loin, pourtant j'aurais aimé en cet instant prendre en bouche la belle queue que je tripotais et récolter sa semence.
Je savais que nous ne risquions rien en cet endroit : les hommes reluquaient ceux qui s'offraient ainsi, mais nul mâle n'aurait osé agresser une fille ou s'inviter dans les ébats de ces couples impudiques. Et puis, après avoir éjaculé, la vigueur des mecs est souvent moins ardente et ils ont besoin d'un minimum de récupération, tandis que nous les femmes'
On bannit le sexe tarifé et pourtant. Il est vrai que les films pornos qui montrent des filles comme un morceau de barbaque qui ne sert qu'à être enfilé, n'ont pas pour vocation d'élever le statut de la femme. Les prostitués qui sont exploités par des groupes mafieux sont des esclaves sexuelles de ce XXIe siècle et là l'Etat doit tout faire pour mettre fin à de telles pratiques. Il ne faut pas oublier qu'elles ne sont pas coupables, car ce sont elles les victimes. Par contre, celles qui arrivent à ?uvrer librement ne doivent pas être brimées, mais au contraire soutenues et protégées. Car si on considère bien les choses, ces films, ces filles ont un caractère de salubrité publique. Sans ces services sexuels tarifés, il y aurait beaucoup plus de viols et d'agressions sexuelles.
En Suède par exemple, la prostitution est interdite et c'est le pays où les agressions sexuelles sont les plus fréquentes. N'y a-t-il pas là une relation directe. Sexe et argent ne devraient jamais être en relation l'un avec l'autre. Pourtant, c'est le cas et il faut faire avec. Donc merci Mesdames qui vendez votre corps pour permettre aux autres femmes de vivre dans une société plus sécurisée, car le sécuritaire n'est pas la solution à tous les problèmes.
Le naturisme permet aux enfants de connaitre leur corps et celui du sexe opposé. Les enfants «textiles» me paraissent parfois assez niais en la matière et font souvent des remarques idiotes pour se donner de l'importance. Surtout les garçons qui ne connaissent rien sur le corps de leurs petites camarades. Les enfants naturistes que je côtoie (y compris les miens) paraissent plus éveillés, plus réceptifs, moins idiots. C'est inimaginable, mais je crois que pour nos chères petites têtes blondes, une initiation au naturisme, permettrait de briser bien des tabous et leur faire un bien fou. Par exemple, en fin de CM2, allez hop, tout le monde pendant une journée sur une plage naturiste. Ça leur ferait du bien. Et même en troisième ou seconde, une piqure de rappel serait parfaite. Mais ne rêvons pas.
Alors que reste-t-il pour les enfants «textiles» : les films érotiques, les films pornos, les magazines de charmes, internet et les putes (lorsqu'ils seront adultes). Je pense qu'une petite branlette n'est pas néfaste. Il vaut mieux éjaculer dans un mouchoir que de violer une fille.
Mais là encore, je ne suis pas dans le politiquement correcte en faisant la promotion de la masturbation. Et pourtant'
A quelques temps de là, nous étions en 2007, j'ai dû recruter une collaboratrice pour m'épauler. La charge de travail que j'avais ne me permettait plus de l'assumer seule. C'est la difficulté du professionnel libéral, s'il refuse du travail, il perd un client, s'il ne réalise pas le travail dans les temps il est considéré comme défaillant et c'est la catastrophe. S'il a trop de travail, il est atteint d'un virus qui est dangereux pour lui-même, mais aussi pour sa famille et ses amis.
La seule solution pour moi, c'était d'embaucher une personne qui pourrait m'épauler.
Je savais que ma liberté serait entravée. Je ne pourrais plus travailler comme je l'entendais, comme l'été lorsque je restais totalement nue, devant mon ordinateur, ne m'habillant que très légèrement le reste du temps, certains jours sans culotte et sans soutif? Mais je n'avais pas vraiment le choix.
Par chance, dans le centre où nous séjournions cet été là, nous avons fait la connaissance d'une jeune femme, Amandine. Elle était naturiste comme nous. C'était une petite blondinette de 20 ans, aux charmantes formes, elle avait totalement rasé sa petite chatte et sa fente apparaissait nettement. Les mouvements nécessités par les activités de tout genre dans le centre, faisait qu'elle s'ouvrait par moment laissant apercevoir ses muqueuses roses et fraiches. Elle était débutante dans le DAO et dans la conception de site internet. Exactement ce que je recherchais, d'autant plus que la seconde branche n'étant pas ma grande spécialité. De plus elle habitait non loin de chez nous. Je lui proposai le poste et lui expliquai en deux mots en quoi consistait le travail qu'elle aurait à faire. Je ne pus m'empêcher dire à cette jeune naturiste :
- Tu sais pour travailler, j'ai l'habitude de me mettre à l'aise. Je reste souvent nue le plus naturellement du monde. Comme je ne reçois aucun client chez moi, il n'y a aucun problème. Bien sûr tu pourras faire comme tu veux, le droit du travail m'interdit de t'imposer une tenue qui n'est pas imposée par la profession.
- Je n'imaginais pas pouvoir un jour travailler dans la tenue? enfin sans vêtement. Ça va certainement me faire bizarre. Mais comme j'apprécie plus d'être nue qu'habillée, je crois que cela va beaucoup me plaire. J'ai lu que certaines entreprises pratiquaient ainsi la nudité de leurs employés et que ça marche bien, même plutôt mieux qu'avant. Alors pourquoi pas. Et ton mari lui?
- Hervé, lui travaille en entreprise, à l'extérieur. Il n'a donc pas la possibilité de vivre comme j'ai la chance de pouvoir le faire. Lorsqu'il rentre du boulot, il a pris l'habitude de quitter rapidement ses vêtements. Mais cela ne posera aucun problème, même si tu es encore présente lorsqu'il rentrera. Il est naturiste et se comportera avec toi tel que tous les naturistes le font ici.
En fait je n'étais pas aussi sûr qu'Hervé n'ai pas une attirance pour cette jeunette. C'est un homme et sorti de l'univers naturiste, il reste ce que sont tous les hommes : attirés par les femmes. Je craignais un peu le fait que ma collaboratrice soit nue dans la maison et que mon mari le soit également. Ce n'était pas de ma part de la jalousie, j'étais certaine de la fidélité de mon mari, mais si par hasard il se mette à bander devant la jeune fille, qu'allait-elle en penser ?
Néanmoins, comme je l'avais annoncé à Amandine, en parfait naturiste, Hervé ne se montra jamais inconvenant : cela n'a posé aucun problème. Il arrivait le soir, se déshabillait, saluait Amandine, m'embrassait et vaquait à ses occupations : repos sur la terrasse, jardinage, bricolage ou cuisine.
Et oui, il est vraiment parfait mon homme, il participe même aux tâches ménagères.
Avec Amandine, nous nous mettions à l'aise chez moi et l'ambiance était tout aussi studieuse qu'agréable. Elle était vraiment très belle et j'ai toujours apprécié travailler avec des collaborateurs beaux, sans que rien de sexuel ne se produise, mais simplement par le plaisir qu'on peut avoir à les regarder, comme avec une belle peinture, une belle sculpture.
J'ai toujours été curieuse de savoir comment les gens sont arrivés au naturisme. Les expériences sont très diverses. Amandine ne dénotait pas, son parcours n'était pas commun.
Le récit des débuts d'Amandine :
« En fait, ma venue au naturisme s'est fait en trois étapes successives.
Lorsque j'ai eu 18 ans, le permis en poche, ma petite s'ur (nous avons deux ans d'écart) supplia mes parents de pouvoir passer un long week-end chez une amie. Elle avait dans l'idée que je l'accompagnerais, non pour la garder, mais pour la transporter. Comme je n'ai jamais rien su refuser à ma s'ur, j'acceptai. Cette copine avait (enfin ses grands-parents avaient) une villa.
- Elle y sera seule m'avait dit ma s'ur. On va passer un super séjour entre nana.
La petite villa se trouve dans le Gard, perdue au milieu des cailloux, pas de voisin à moins de 2 kms. Quand j'ai vu ça, je me suis dit que j'allais m'ennuyer mortellement pendant tout le séjour : 4 jours sans boîte, pas le moindre mec à draguer, deux filles plus jeunes que moi...
Heureusement, il y a une piscine et la copine de ma s'ur me semble très sympathique dès le premier instant ; les présentations faites, elle nous offre à boire, elle nous montre la chambre qu'on peut occuper ma s'ur et moi. On pose les bagages et elle nous dit :
- Je vous attends pour un bain dans la piscine.
Ma s'ur passe aux toilettes pour se changer. Je cherche moi-même mon maillot de bain. Lorsque je me retourne, ma s'ur est là, totalement à poil. Je reste interdite, chez moi on était très pudique, et je crois ne jamais avoir vu ma s'ur nue, et de même elle ne m'a jamais vu sans vêtement. Elle me dit :
- Mais qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu n'es pas encore à poil ? Elle se met à rire quand elle comprend que je cherche mon maillot : Eh, c'est pour ça que l'on a choisi ce WE avec ma copine, parce que ses grands parents sont absents et qu'on pouvait faire comme chez nous...
- Comme chez nous ?
J'ai été surprise sur le coup, puis très vite je me suis dit :
« Pourquoi pas ? On est entre filles, il fait très chaud' Je n'ai jamais pris de bain nu, alors c'est l'occasion ou jamais. »
J'avais un ami, rien de plus, pas un petit copain, qui était naturiste, je le savais et d'ailleurs il ne s'en cachait pas. Il m'avait venté le bonheur de se baigner nu. Mais je n'avais jamais pratiqué. D'ailleurs, si chez moi on était pudique, je l'étais également en dehors de chez moi. J'avais eu des petits copains, mais à 18 ans, rien de plus : j'étais vierge et cela m'horrifiait à l'idée de devoir me montrer nue devant un mec.
Nous descendons donc, ma s'ur et moi, sur le bord de la piscine avec juste une serviette de bain à la main. Je suis beaucoup moins à l'aise que ma frangine qui assure ; je la soupçonne qu'avec a la copine ce n'est pas leur première expérience de nudité en commun. D'ailleurs notre hôtesse est elle-même totalement nue avec une chatte totalement rasée et un corps parfaitement bronzé, sans la moindre marque de maillot.
Lorsque je suis entrée dans l'eau, ça a été le déclic : quel délice ce bain, je ne croyais pas que c'était possible, je pensais que les sensations seraient identiques qu'avec un bain en maillot, mais là... C'était vraiment très différent et bien meilleur. J'ai dû rester plus d'une heure dans l'eau.
Après, je me suis étendue au soleil, c'était aussi très agréable. C'est difficile à décrire, mais c'est une sorte de plénitude, déjà l'eau qui effleure la moindre parcelle de la peau, puis le soleil qui t'enveloppe de sa chaleur sans que les vêtements (même le plus petit maillot) t'empêchent de profiter? Il est déjà 7h du soir quand ma s'ur est venue me secouer. Je rejoins la chambre pour m'habiller légèrement, mais ma s'ur reste nue sans la moindre pudeur et dresse la table.
Il fait encore très chaud, et je me retrouve rapidement en sueur.
- Tu ferais mieux de rester à poil, me dit ma s'ur.
Je ne la retrouve plus ma petite s'ur, si pudique et si timide. Là, elle se lâche totalement. J'avais envie de lui demander comment avec sa copine elles en sont venues à mettre en place de week-end sans vêtement. Mais ne voulant pas rentrer dans des explications oiseuses, je diffère la question' Si bien que je ne l'ai jamais su finalement.
On a mangé toutes les trois nues, puis je suis retournée me baigner dans la nuit, avec pour seul musique le clapotis de l'eau et le chant des cigales. C'était vraiment agréable.
Pour la nuit j'enfile tout de même un caleçon et un T-shirt ; je n'ai jamais dormi nue et je ressens une certaine gêne à me trouver nue dans la même chambre que ma s'ur. Comme il fait très chaud, je retire d'abord mon t-shirt et un peu après j'enlève aussi le bas, comme si mon corps s'habituait à être nu et le réclamait.
Le lendemain, je vois ma s'ur et sa copine aller et venir, complètement nues, je fais comme elles. C'est plutôt agréable.
Le reste des vacances, sur la côte, avec la famille ou les copains et copines, ce fut avec les « textiles ». Pour moi la nudité c'était seulement entre amies, entre filles, dans une maison isolée. Je ne pensais pas au naturisme, plage naturiste ou autre. En plus cet épisode dans le Gard c'était un secret avec ma s'ur. Ni l'une, ni l'autre n'aurait osé avouer comment c'étaient déroulées ces quatre jours, forts sages d'ailleurs.
L'année suivante, la première année de BTS finie, je décide d'aller passer quelques jours chez ma cousine, Florence dans le Gers. Du côté de sa mère, ils sont originaires de là-bas et ont une petite maison. Ses parents devaient arriver en août, j'allais lui tenir compagnie jusque là.
Nous avons rencontré deux jeunes hollandais de notre âge, beaux comme des dieux. J'étais assez attirée par eux et ma cousine n'était pas insensible à leur charme. Ils se ressemblaient beaucoup et je pense qu'ils étaient jumeaux. Leurs parents louaient une grande maison non loin de notre masure avec une grande piscine. Ils nous ont invités à venir chez eux. Nous avions pris nos plus beaux maillots de bain. Mais lorsque nous sommes arrivées, ce fut le choque : les deux garçons et leurs parents étaient totalement nus autour de la piscine. Les garçons eux riaient de la mauvaise blague qu'ils nous avaient faite. Le père qui parlait assez bien français, s'est aperçut de notre désarroi et s'est excusé pour ses fils.
- Si cela vous gène que nous soyons nus, nous pouvons mettre un maillot.
- Non, répondis-je en faisant tout pour ne pas le regarder, ça ne nous gêne pas, c'est simplement étonnant.
- Et plus vous êtes chez vous, ajouta ma cousine.
Pour autant ni ma cousine, ni moi n'avons voulu nous mettre nues. Ils le comprirent très bien et ne firent aucune remarque. Les garçons, tout comme leurs parents, restèrent nus le plus naturellement du monde. Ils discutaient avec nous sans gêne, vraiment comme s'ils étaient habillés comme nous. Je remarquais leur maîtrise parfaite, tout au plus leurs sexe se gonflaient parfois un petit peu, mais jamais plus, pas le moindre début d'érection.
Cependant je sentis bien que la journée avait été mitigée. En fait, ni nos hôtes, ni nous-même n'étions parfaitement à l'aise dans cette situation. Et puis, c'est un peu déconcertant de se faire draguer par un mec à poil. En plus, nus, les deux mecs étaient encore moins repérables l'un de l'autre qu'habillés, oui c'étaient vraiment de vrais jumeaux. Toute leur morphologie était identique? jusqu'à leur sexe, circoncis et d'une taille similaire, c'était une source d'étonnement pour moi. Je n'avais pas vu beaucoup de mecs à poil' et encore, c'était en images ; les tableaux dans les dictionnaires ou les livres étaient pour moi la principale source d'éducation sexuelle. Alors, là j'avais devant moi deux Apollons bien membré, leur père, bel homme à la nudité altière? J'en voyais plus que jamais auparavant.
Le lendemain matin, alors que nous prenions notre douche ensemble, Florence m'a dit :
- Hier après-midi, on a été un peu connes ! On avait l'air de deux cruches alors que tous dans la famille étaient à poil.
- Mais tu le ferais toi de te mettre à poil devant les deux mecs et leurs parents ?
- Tu n'oserais pas ?
- Je ne sais pas si j'arriverais !
- Tu sais, si je ne l'ai pas fait, c'est parce que justement, je n'osais pas par rapport à toi... Si non je crois que j'aurais fait comme tout le monde.
- Par rapport à moi ? Tu crois que je ne serais pas capable de me mettre à poil.
J'étais piquée au vif, je n'acceptais pas que ma cousine se fasse une image si coincée que ça de moi. Même si la nudité n'était pas dans ma culture, l'épisode de l'année précédente m'avait libéré d'un certain nombre de tabous :
- Mais si, je peux ! Tu vas voir si je ne peux pas ! Je vais me promener toute nue dans la maison toute la journée ! Et là, on est comment sous la douche, en combinaison de plongée ? Ça me gêne un peu devant des gens que je ne connais pas, c'est tout.
Je suis donc restée nue en sortant de la douche. Florence a fait comme moi et est restée à poil. On est descendu prendre le petit déjeuner. Ça me faisait quand même bizarre de m'asseoir nue sur les chaises en paille. De même à midi, pour préparer le repas, c'était étrange, pas gênant, mais curieux de préparer le repas devant la cuisinière ainsi, sans même un tablier.
Ensuite, je suis sortie de la maison, dans le jardin. Je regardais bien autour pour vérifier qu'il y avait personne ! Mais non, personne ne pouvait nous voir en prenant la précaution de rester dans une partie du jardin. On s'est amusée comme deux gamines de 10 ans, toute la journée, en toute simplicité. Ça a été vraiment très agréable.
Le lendemain après-midi nous sommes retournés chez nos amis Hollandais. Nous nous étions dites qu'il serait plus facile de nous mettre nues si nous avions moins de vêtements à ôter. Donc, nous avons fait les cinq cents mètres qui nous séparaient de chez eux, nues sous nos robes. Au bord de la piscine, ce fut le moment de vérité. J'ôtais très vite ma robe, suivie de Florence, et nous voilà nues. On se met vite à l'eau, histoire de voiler un peu notre nudité, mais je sais que personne n'a perdu une image de notre déshabillage, surtout les deux fils.
Le père et la mère se montrent beaucoup plus discrets. Mais la petite gêne du début s'estompe rapidement pour laisser place à ce plaisir de se baigner nu. Les mecs viennent nous rejoindre.
Ils furent très corrects et ne profitèrent pas de la situation. La journée fut très agréable et très détendue, contrairement à la première. Là au moins nous étions tous nus, à égalité. Franck s'enticha et moi et Herbert de ma cousine. Les deux garçons avaient parfois la queue un peu gonflée, mais je gage que dans l'eau, leurs verges se tendaient un peu plus. Notre nudité aurait pu les exciter plus que cela. Surtout lorsque nous nous embrassions. Ça faisait drôle de rouler des patins à un mec à poil et d'être soit même nue sans qu'il n'y ait quelque chose de sexuel.
Bientôt, nous passions toutes nos journées chez les Hollandais et les garçons passèrent leurs nuits' chez nous. Si les deux beaux mecs ne bandaient pas durant les baignades et les séances de bronzette, ce fut autre chose dans nos draps.
Mon amant, c'est lui qui m'a déflorée, était magistrale, il faisait l'amour d'une façon divine. Il m'a rendue femme. Avant lui, l'amour avec un homme me faisait peur, la simple idée de me mettre nue me terrorisait. L'avoir vu nue avant et savoir qu'il connaissait mon corps m'a rassurée. Tant et si bien que je me suis livrée à lui naturellement.
Ce mois de juillet a été un tournant dans ma vie. Tout à la fois dans mes rapports avec la nudité, mais aussi sur la révélation de ma sexualité. J'étais devenue une vraie femme.
Le premier matin après que nos deux copains furent rentrés chez eux, ma copine est venue me rejoindre dans ma chambre. Elle était restée nue et vint se coucher tout contre moi.
- Comment c'était ? Me demanda-t-elle.
- Divin. Je n'imaginais pas qu'on puisse ressentir tant de plaisir. Tu sais, c'est la première fois que je couche avec un homme. J'ai ressenti un pied extraordinaire.
- Si les deux frères baisent aussi bien l'un que l'autre, je comprends ce que tu as pu ressentir. Il t'a caressé les seins.
- Oui, et il les a embrassé également.
Ma copine rejeta le drap qui nous recouvrait et elle vint poser sa tête contre ma poitrine tout en caressant doucement, presque effleurant la pointe d'un de mes mamelons. Je ne bougeais pas, hésitant entre le refus qu'une autre fille me touche et celui de vivre de nouvelles sensations. Devant mon silence et ma passivité, elle partit à la découverte de mon corps, m'interdisant toute pudeur.
Lorsqu'elle entreprit de sucer mon sexe, je fus comme sur un nuage. Elle léchait, suçais mes lèvres, puis s'attaqua à mon clitoris. Je fus traversée par une vague de plaisir.
Elle me soutint pour aller prendre une douche. Là, sous l'eau, elle continua à me caresser le corps avec le gel qui moussait. Reprenant mes esprits je lui rendis la pareille. En l'espace de quelques heures, j'avais pu de mettre nue devant des hommes, j'avais été défloré par un amant magnifique et enfin j'étais initiée aux plaisirs saphiques.
Une nuit, un petit doute m'a traversé l'esprit. Je me suis demandée si c'était vraiment Franck qui me faisait l'amour, s'il n'avait pas permuté avec Herbert. Alors que cette pensée aurait pu me bloquer, ce fut presque l'inverse, elle m'excita au plus haut point. De penser que je pouvais être dans les bras d'un autre homme que celui qui avait mon c'ur augmenta la jouissance qui montait en moi ; me dire que je ne connaissais pas ce membre qui fouillait dans mon vagin, décupla mes sensations. Je ne pensais même pas au fait que dans la chambre toute proche, mon amant devait baiser ma copine.
Je suis assez jalouse par nature, mais là, étrangement, je m'en foutais totalement.
Après cela, je me suis dit qu'il fallait que je passe à l'étape suivante : j'avais connu la nudité entre fille, puis dans le cercle fermé d'une famille ; à présent il fallait que je vise plus haut, que je tente de naturisme totale.
« Puisqu'il y a des gens qui vivent nus en commun, j'ai envie d'y goûter. »
Je pris donc contact avec mon copain naturiste, lui demandant de m'accompagner, je ne voulais pas tenter l'expérience seule. Cela faisait plusieurs années qu'il me disait de venir essayer avec lui. Entre nous il n'y avait jamais rien eu de sexuel et ni l'un ni l'autre n'avions l'intention de devenir amants. D'ailleurs s'il m'invitait à le suivre sur une plage naturiste, ce n'est pas pour profiter de moi, mais simplement dans le but de me faire découvrir sa façon de vivre, sa passion pour les bains de soleil et de mer sans aucun vêtement.
J'avais une totale confiance en lui. Pourtant, au dernier moment, je lui dis :
- Je ne sais pas si je suis prête. Tu sais, habillée je ne suis pas trop mal, mais à poil, ce n'est pas folichon.
- Ne t'inquiètes pas, le physique ce n'est rien, on ne juge pas les gens sur leur physique dans les endroits naturistes. L'important, c'est de se sentir bien dans son corps.
Donc finalement, en juillet, j'ai fini par me laisser convaincre. Il m'a prise en voiture, direction la plage de V* sur la côte landaise. Arrivée sur la plage, j'étais un peu nerveuse à l'idée de me mettre nue à proximité de personnes que je ne connaissais pas, mais aussi à côté d'un copain qui finalement ne m'avait jamais vu à poil. J'aurais certainement du lui proposer de « présenter » notre nudité avant de partir sur cette plage, cela aurait été une première étape... Il a senti ma gêne :
- Tu veux que je te laisse un peu seule ?
- Oui, s'il te plait. Je vais me mettre un peu à l'écart.
Prêt d'un buisson, je trouvais un peu d'intimité. J'ai quitté ma robe sous laquelle je portais un maillot deux pièces. Le plus dur restait à faire.
Prenant mon courage à deux mains, je dénouais le haut, puis quittais le bas.
Mais finalement, rien ne se produisit, la terre continuait à tourner et personne sur la plage ne me regardait : j'étais nues en public, mais pas encore totalement libérée. Après j'ai ressenti le souffle du vent courir sur ma peau, le soleil sur mon corps : c'était un sentiment de plénitude aussi intense que celui que j'avais connu au mois de juillet. Cela me rendit très zen et plus sûr de moi. J'ai décidé de me lever et de marcher un peu.
Je pense que je devais être pivoine, il fallait que je lutte contre ma pudeur. Mais finalement l'idée d'être vue dans le plus simple appareil me plaisait énormément. Cela m'étonnait et me troublait.
Je suis allée rejoindre mon copain pour lui proposer un bain. Il m'a félicitée de mon courage et moi, je le remerciai de m'avoir emmenée dans cet endroit. De retour sur le sable, j'ai rejoint mon compagnon pour discuter un peu, de choses et d'autres. Nous parlions comme si nous étions habillés, dans une totale décontraction. J'étais fière de moi, d'avoir pu dévoiler mon corps sans honte et sans peur en public.
Quand je me suis retrouvée seule le soir, j'étais plus heureuse que le matin même, pleine d'une sensualité que je n'avais jamais ressentie. Et je dois avouer que j'ai dû me caresser plusieurs fois pour faire redescendre la pression. Je me masturbais assez fréquemment, mais contrairement à ce qui se passait habituellement, je ressentis un terrible orgasme en me donnant ainsi du plaisir.
Je proposai à nouveau à mon ami de retourner sur la plage naturiste. Je me retrouvais chez lui, mais les choses ne se sont pas passées comme je le prévoyais. Quand je suis arrivée, il sortait de la douche avec une serviette autour de la taille. Puis, sans gêne, nous connaissions nos corps, il l'enleva et entreprit de s'habiller.
Le voyant à poil devant moi, j'ai eu soudain envie de lui. Sans réfléchir, je me suis approchée et j'ai pris sa queue dans la main. Il me regarda dans les yeux mi-étonné, mi-amusé. Je souhaitais qu'il ne dise rien et je l'embrassai fougueusement. Il me bascula sur le lit et me déshabilla alors que j'avais embouché sa belle queue qui se dressait devant moi. Je m'occupai de son membre avec beaucoup d'attention, léchant délicatement le gland, baisant la tige, puis la prenant en bouche.
Lorsqu'il s'occupa de mon sexe, les sensations étaient vraiment excellentes et j'y prenais un réel plaisir. Il me léchait, jouait avec mon clitoris du bout de la langue, me procurant des frissons dans tout le corps. Il me pénétrait avec son doigt, écartant mes lèvres.
Lorsqu'il introduisit son sexe en moi, je fus secouée d'un orgasme. Il avait enfoncé son membre très peu profondément et moi. Mon plaisir fut tout à fait comparable à celui obtenu par la stimulation directe de mon clitoris lorsque je me masturbe : il est intense et ne touche que la sphère génitale. Cependant, il est beaucoup plus gratifiant puisqu'il y a la relation avec l'autre. Cette jouissance sexuelle est ce que j'attends de ma relation amoureuse, une véritable communion avec mon partenaire.
Mais ma jouissance ne stoppa pas sa progression : il vint en moi très profondément, d'abord délicatement, mais bientôt il allait et venait de plus en plus vite. Il mit longtemps à jouir me permettant de recharger mes accus et obtenir un second orgasme. Ce second fut terrible, énorme, peut être encore plus dévastateur que le premier et c'est à ce moment-là qu'il éjacula en moi.
Nous avons passé cet après-midi à faire l'amour, à découvrir nos corps. Mon copain et amant était très endurant, pouvant me combler à tout moment : il ne débandait pratiquement pas. En tout et pour tout, il m'a pénétré six fois et je ne compte pas les orgasmes qu'il a réussis à me procurer, car il savait me faire jouir comme jamais aucun homme n'avait réussi à le faire avant lui.
Il m'a dit, après cet après-midi de sexe qu'il valait mieux que je continue mon expérience du naturiste (et de ma sexualité) seule. Il avait une copine et voulait lui rester fidèle ; il ne voulait pas que notre aventure se poursuive. Je respectais son choix et le comprenais.
Je suis retournée sur cette plage, seule cette fois. Au moment de me déshabiller, au milieu des autres, sans me cacher, j'avais l'impression que tout le monde me regardait... Je n'avais personne pour me « protéger ». En fait, pas du tout. Il y avait bien quelques regards, de temps à autre, mais pas plus et aucun n'avait l'air libidineux. On me regardait comme on l'aurait fait avec n'importe quelle fille sur une plage textile, peut être moins même.
Moi par contre, je dois avouer que j'ai regardé un peu plus que la veille. Je comparais discrètement la morphologie des hommes autour de moi, et je dois dire que je n'en avais jamais vu autant nus ! En fait, les gens sont très différents, mais ont tous quelque chose de beau en eux qui rejaillit lorsqu'ils sont nus. Il y a de tout, des papys, des mamys, ça surprend un peu au début, mais on les voit heureux de vivre, sans qu'il n'y ait rien dans leur attitude de déplacé : ils ont le droit de vivre comme tout le monde.
Et qu'est-ce que c'est bon d'être nu, pour soi, pour son bien-être personnel, on s'en fout des autres. Aucun corps n'est répugnant, tous ont leur part de beauté et d'imperfections... Ce qui m'a franchement rassurée, d'ailleurs. Sans être un canon, même si je ne suis pas bien grande, je suis mince avec quelques formes, jeune, en bonne santé.
J'ai surfé sur Internet et j'ai trouvé les coordonnées d'un camping naturiste, j'ai appelé, il y avait de la place, j'y suis allée sans réfléchir, sans être accompagnée de personne, me disant que je me ferais des copains et copines sur place. J'ai eu un peu de mal à la réception, car lorsqu'il m'a vu toute seule, le responsable m'a dit que c'était un camping familial, l'air de dire que si je voulais m'éclater, il valait mieux que je passe mon chemin ; j'ai tout de même été admise. Ce que je voulais c'est vivre nue et libre dans un endroit où je n'aurais pas à me rhabiller en fin de journée. Je n'allais pas dans cet endroit dans l'espoir de trouver un mec à tout prix et encore moins pour collectionner des aventures sans lendemains. Seulement nouer des liens d'amitiés avec des filles et des garçons.
Dans ce camping c'était encore mieux que ce que je n'imaginais. Les gens y sont très détendus, c'est plutôt convivial. Je me suis fait des amis autant filles que garçons sans qu'il n'y ait rien de sexuel entre nous. Je n'ai même eu aucun petit ami dans ce centre. Je me sentais bien, libérée de toute entrave.
Franchement, j'étais mordue ! Difficile le dernier jour de se rhabiller.
Durant ce mois d'aout il m'est arrivé d'étaler ma serviette dans l'axe de celle d'un bel homme. En général, il saute sur ses lunettes de soleil et se retourne vers moi, l'air de rien. J'aime assez jouer avec les regards. Me déshabiller lentement, m'allonger sur le dos. Ecarter un peu les jambes, juste ce qu'il faut, laisser deviner plutôt que laisser voir. Je me tourne l'air de rien, j'examine mon bronzage en écartant largement les jambes, je m'enduis de crème en me tripotant les nichons' Parfois je noue contact, parfois ce n'est qu'un jeu.
Je me suis aussi rendue compte l'été dernie que de nombreuses femmes étaient épilées alors que moi j'avais la touffe assez fournie. J'ai remédié à cela, étant une vraie blonde, cela a été assez facile : moins de poils et moins durs. C'est vraiment top, les sensations sont décuplées, et on a l'impression d'être encore plus nue... Je trouve que les filles une fois qu'elles sont à l'aise dans le naturisme, devraient toutes se raser la foufoune?
Excuse moi Elodie, je ne dis pas ça pour toi? d'ailleurs, chacun doit pouvoir faire comme il veut.
Ainsi s'achevait la confession d'Amandine
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