La visite médicale du travail

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Proposée le 3/12/2007 par Salvatore

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Ceci est l'histoire d'une aventure qui m'est arrivée voici deux mois déjà ; aventure sans beaucoup d'intérêt peut-être pour vous qui me lirez, à coté de ce que d'autres peuvent écrire, mais qui pour moi à été un moment d'une rare sensualité. Le fait de la mettre par écrit est surtout motivé par le besoin de revivre une seconde fois cet extravagant événement qui deux mois plus tard me hante toujours.
Nous étions un jeudi après midi, jour où le docteur du travail venait faire ses visites à l'entreprise où je travaille comme magasinier. Ayant été prévenu la veille par un courrier interne, que je devais passer ma visite médicale annuelle le lendemain, je me rendais donc à l'infirmerie à l'heure prévue. Solange notre infirmière, une jeune femme d'une vingtaine d'année, d'une douceur extrême et toujours prête à écouter nos maux ; qu'ils soient physiques ou moraux, me tendit le verre pour l'analyse d'urine. Verre que légèrement gêné, je lui rendis à moitié plein quelques minutes plus tard. Au fil des années de ce rituel, je n'ai jamais pu chasser de moi ce sentiment de confusion qui m'étreint lorsque je tends à l'infirmière le verre contenant mon urine.
Avec ce sourire qui sait si bien nous mettre à notre aise, Solange me montra la porte de l'isoloir nous permettant de nous mettre en tenue :
-- Vous vous déshabillez. Vous ne gardez que votre slip et vos chaussettes, me dit-elle comme chaque année... Le docteur vous appellera...
Une fois isolé dans ce cagibi étroit, je retirais mes vêtements comme me l'avait demandé notre charmante infirmière. Mais contrairement à ce qu'elle m'avait précisé, j'ôtais mes chaussettes, car je trouve qu'il n'y a rien de plus ridicule qu'un homme en sous-vêtement et en chaussettes. Quand je m'imagine l'image d'un amant, face à sa maîtresse, nu et les pieds gainés par des chaussettes ; cela arrive, un fou rire me prend immédiatement. Est-ce détail qui déclencha ce qui devait se produire ensuite ? Aujourd'hui avec le recul je ne suis pas loin de le croire. Il est étonnant de constater que certaines particularités de notre vie, qui nous paraissent parfois futiles, peuvent néanmoins changer le cours de notre existence !!!
Notre vie est en fait une succession de décisions que nous devons prendre à un moment donné, et suivant la solution que nous adoptons, notre existence prend une direction différente de ce qu'elle aurait pu être.
Attendant mon tour, je pensais au vieux docteur qui allait me recevoir ; avec les années une espèce de complicité s'était nouée entre nous, et nos rencontres étaient l'occasion de parler foot.
Soudain, alors que j'étais plongé dans mes réflexions, la porte de l'isoloir où j'étais enfermé s'ouvrit et une voix féminine me pria de la suivre. Je demeurais un instant immobile, surpris par la présence de cette femme en blouse blanche, un stéthoscope autour du cou. Je cherchais des yeux notre bon vieux médecin aux moustaches à la Brassens, sans le trouver.
-- Asseyez-vous monsieur Martin, me proposa la doctoresse d'une voix chaude et légèrement enrouée. Je suis le docteur Malinéa, je remplace le docteur Auniac, qui est parti à la retraite.
-- Enchanté, m'entendis-je répondre bêtement.
Profitant de ce que la praticienne prenait connaissance de ma fiche de santé, je l'examinais plus en détail : âgée d'une quarantaine d'année, elle avait un visage allongé à la peau mate, les pommettes saillantes, la bouche émincée et finement soulignée par un rouge à lèvre très tendre. Ses yeux cachés derrière des lunettes aux montures carrées m'avaient semblé assez foncés, sans que je puisse en définir la couleur réelle. Ses cheveux d'un noir éclatant étaient retenus en un chignon sévère, ce qui donnait à son visage un air austère que venait démentir un sourire des plus séduisant.
-- Eh bien monsieur Martin, comment allez-vous ?
-- Bien... je suppose, tentais-je de plaisanter.
-- C'est ce que nous allons voir... Si vous voulez bien vous étendre, me proposa-t-elle avec un sourire tout à fait affable, me désignant la table d'auscultation.
Couché sur le dos, je remarquais, comme elle s'approchait de moi, que sa blouse blanche était étroitement fermée sur le devant à ras le cou. Avec son stéthoscope autour du cou, elle faisait plus penser à une infirmière qu'à un médecin.
Prenant mon partie sur le fait d'être ausculté par une femme, je m'abandonnais aux attouchements habituels des visites médicales : tension, pouls, examen de la gorge, des yeux, etc. Lorsque la doctoresse se pencha sur moi pour m'ausculter la poitrine à l'aide de son stéthoscope, son parfum vint me chatouiller agréablement les narines ; c'était un parfum épicé et extrêmement envoûtant. Me laissant griser par ces émanations enivrantes, je ne pus m'empêcher de songer à ce fantasme que tout homme se pose à l'encontre des infirmières : celles-ci sont-elles nues sous leur blouse ? Pour ce qui était de ma doctoresse qui m'auscultait, j'aurais bien été incapable de répondre à cette sempiternelle question, tant son vêtement médical ne révélait aucun détail qui puisse me mettre sur la voie. La seule chose que je pouvais être à peu près sur, c'est que la femme ne devait pas posséder une poitrine très volumineuse, vu le manque de relief de sa blouse à la hauteur de son torse. Par contre cette blouse ne pouvait complètement gommée la rondeur aguichante d'un mignon petit derrière. Du coté de ses hanches, la jeune femme en était aussi peu pourvue qu'une adolescente, ce qui lui donnait une étrange silhouette androgyne.
Après mon thorax, ce fut le tour de mon dos qui eut droit aux palpations de l'appareil d'auscultation, me procurant quelques frissons agréables lorsque par mégarde les doigts de la charmante doctoresse venaient effleurer l'épiderme sensible de mes reins.
-- Eh bien, tout me paraît correct, me rassura la praticienne en retirant son stéthoscope de ses oreilles.
Persuadé que l'examen était terminé je m'apprêtais à descendre de la table médicale, lorsqu'une question de la doctoresse m'immobilisa :
-- Avez-vous récemment passé un examen de la prostate ? Vous n'êtes pas sans savoir que tout homme à cinquante ans devrait faire ce genre d'examen !
-- Heu, non, balbutiais-je, embarrassé d'être pris en défaut.
-- Eh bien, nous allons y remédier tout de suite... Cela vous évitera de payer une consultation chez votre généraliste... Allongez-vous, baissez votre slip et pliez les genoux...
Soudainement affreusement gêné je fixais la doctoresse qui impassible enfilait des gants en latex. Je savais que l'examen de la prostate se pratiquait par un toucher anal ; et si le fait de me faire fouiller l'anus par une femme me mettait mal à l'aise, le fait de lui dévoiler en plus mon anatomie intime m'embarrassait plus encore : la pudeur à quelque fois d'étrange réaction. Et alors que la praticienne s'enduisait consciencieusement les doigts d'une pâte translucide, j'obtempérais à sa demande en tachant de me tranquilliser. En tant que médecin, pensais-je, cette femme avait du déjà voir un certain nombre d'hommes nus, et incontestablement plus sexy que moi. A cinquante-deux ans, avec mon début d'embonpoint, ma calvitie naissante et mon front marqué par l'âge, je ne pouvais passer pour un play-boy ; ainsi que mon sexe au repos ne pouvait vraiment pas la troubler outre mesure. Ayant ainsi réussi à me rasséréner, je me détendais quelque peu, acceptant avec fatalisme cet examen avilissant, ma verge totalement recroquevillée au bas de mon ventre étant mon seul sentiment de confusion.
-- Je sais que ce n'est pas très agréable, me sourit la doctoresse en s'approchant de moi... Je vous promets d'être le plus doux possible... Détendez-vous... Laissez-vous complètement aller... Je n'en aurais pas pour longtemps.
-- Eh bien allez-y, tentais-je de plaisanter, sans beaucoup de conviction.
Surveillant d'un œil inquiet les gestes de la praticienne, je la vis déposer une importante noisette de cette crème avec laquelle elle s'était enduite les doigts, sur l'extrémité de son majeur. Puis me dispensant un sourire qui se voulait rassurant, elle glissa son doigt ainsi lubrifié entre mes fesses où elle le fit lentement naviguer, me massant subtilement l'anus en un effleurement aussi délicat qu'une caresse. Longuement, faisant preuve d'une étonnante douceur, la femme en blanc s'attarda à frictionner le pourtour de ma corolle anale, rajoutant de cette crème lubrifiante par moments. D'abord sur le qui-vive, je ne tardais pas à m'abandonner aux frôlements que l'habile doctoresse pratiquait à mon orifice anal, et que je trouvais agréablement savoureux. Etonnamment, je commençais même à éprouver un certain plaisir.
-- Ça va ? me demanda la jeune femme dans un sourire.
-- Pour l'instant, ça va encore, plaisantais-je, ne pouvant lui avouer combien ses préliminaires me ravissaient.
-- Je vais commencer à enfoncer mon doigt, me prévint-elle... Détendez-vous bien, respirez lentement et tout se passera très bien... C'est l'histoire de deux minutes.
Appréhendant cette introduction, n'étant pas un habitué de ce genre d'attouchement, je tachais de me détendre au maximum, forçant mon sphincter anal à se relâcher. Immédiatement je perçus le doigt de la femme forcer doucement l'orifice secret de mon cul largement lubrifié et s'enfoncer lentement, centimètre par centimètre dans mes intestins. Bien étendu sur la table d'examens, les jambes repliées et largement écartées, je subis cette introduction nouvelle pour moi avec un brin de curiosité. Je ne ressentais pas cette douleur qu'un instant j'avais craint, mais seulement une gêne bien anodine ; il est vrai que la praticienne du fait de son sexe possédait des doigts assez fins, et qu'elle ne m'en avait enfoncé qu'un dans le cul.
-- Voilà ! Je suis au bout, me renseigna-t-elle soudain... Ça va toujours ?... Ce n'est pas trop douloureux ?
-- Heu non, bégayais-je surpris que cela ce soit passé si facilement.
Alors commença l'examen proprement dit. Je sentis le doigt féminin frotter les parois de mon intestin, tantôt à droite, tantôt à gauche, recherchant ma prostate ; puis ressortir presque entièrement de mon anus pour s'y renfoncer aussitôt, mais sous un angle différent, et cela à plusieurs reprises. Ayant réussi à me détendre complètement, je me surpris à constater que ce doigt féminin, qui me fouillait d'une façon très professionnel, me procurait un certain plaisir.
Soudain, alors que je me laissais aller, attendant paisiblement la fin de l'auscultation, curieux à ce nouveau plaisir qu'insidieusement je sentais monter de mes entrailles sondées, un sentiment de panique s'empara de moi. Au bas de mon ventre un frémissement bien connu avait parcouru mon membre replié, signe avant coureur d'une érection imminente. Affolé à l'idée que la transformation qui n'allait pas tarder de se produire au niveau de mon sexe, suite aux palpations anales dont j'étais l'objet, je tentais désespérément de repousser de mon esprit cette éventualité catastrophique. Pour cela je m'efforçais à songer à quelque chose de pénible. Tout y passa ; depuis la procédure de divorce de ma fille aînée qui allait se retrouver seule avec deux enfants en bas âge, jusqu'aux conflits professionnels qui m'opposaient sans relâche à mon chef de service. Mais pour mon plus grand désespoir rien ne vint à bout de cette inconvenante érection ; lentement, mais inexorablement, ma verge se gonflait, se dilatait, s'allongeait pour enfin se redresser fièrement au bas de mon ventre, pour ma plus grande honte.
Penchée sur moi comme elle l'était, et bien qu'occupée à me palper la prostate, la doctoresse ne pouvait pas ne pas s'être aperçue de la transformation qui s'était opérée au niveau de mon sexe. Mais comme si cette érection soudaine n'était pour elle qu'un détail sans importance, elle n'en continua pas moins scrupuleusement son examen ; conscience professionnelle. Il me sembla même ; mais étais-je en état de me rendre réellement compte de ce qui était, que ses palpations se faisaient plus douces, plus suaves, comme une sensuelle caresse que n'aurait pas renié la plus sensuelle des amante. Les attouchements de son doigt, me palpant la prostate, ne firent que maintenir en état cette turgescence qui la narguait à quelques centimètres de son visage.
Que pouvais-je faire ? Poser mes deux mains sur mon bas-ventre ainsi que l'aurait fait une vierge effarouchée ? Rien n'aurait été plus ridicule. Aussi préférais-je ne rien tenter pour cacher aux yeux de la doctoresse mon membre dilaté par le désir, laissant ma virilité s'exprimer dans toute sa morgue, malgré la honte que cela me procurait.
Au bout d'un instant qui me parut une éternité, la praticienne retira enfin son doigt de mes entrailles :
-- Eh bien tout me paraît correct, me sourit-elle en retirant ses gants souillés... Vous voyez ce n'était pas si terrible que ça... si j'en juge par l'effet produit...
-- Je m'excuse, bredouillais-je mort de honte... Je ne comprends pas...
-- Ne vous excusez pas, tenta de me rassurer la femme, en me dédiant son plus charmant sourire... C'est une réaction tout à fait normale chez des gens dotés d'un tempérament hyper sensoriel, comme cela semble être le cas chez vous !
Et avant que je comprenne ce qui m'arrivait, elle referma les doigts de sa main gauche autour de ma verge dilatée, qu'elle décalotta complètement en un lent mouvement de son poignet, me procurant un long frisson de béatitude :
-- Vous n'avez pas de problèmes lors de vos rapports sexuels ?
Je demeurais pétrifié d'étonnement : quel rapport avec la visite médicale obligatoire du travail pouvait avoir mes rapports sexuels ?... Sans me montrer présomptueux, ma femme, ainsi que les deux maîtresses que j'avais eues, en trente ans de vie conjugale, ne m'avaient jamais fait aucune remarque me donnant à penser que je n'avais pas su les contenter sexuellement ; même si mon sexe était loin d'atteindre les dimensions extravagantes que certains metteurs en scène de film X aiment à montrer. Mes quinze centimètres ; une de mes amantes avait tenu à mesurer ma verge avant d'accepter que je la sodomise, avait largement rempli leur rôle et procuré des orgasmes plus que satisfaisants à mes différentes compagnes.
-- Heu, non bafouillais-je.
-- Pas d'éjaculation précoce due à votre hyper sensibilité ? Continua-t-elle d'une voix doctorale.
-- Non... réussissais-je à bredouiller, affolé par cette main féminine qui enserrait mon membre viril dressé, en une pression douce et tellement sensuelle.
Un long frisson me parcourut soudain lorsque je sentis la main de l'étrange doctoresse remuer lentement le long de mon pal de chair dressé. C'était comme une masturbation imperceptible, mais pourtant bien réelle et terriblement affolante pour moi. Etait-elle consciente de son geste ? Se rendait-elle compte qu'ainsi elle me procurait un plaisir indicible. Comme pour m'exciter encore un peu plus, elle posa alors le majeur de sa main droite sur mon gland dilaté, qu'elle palpa doucement, l'effleurant d'une caresse suave.
-- Le gland est bien irrigué, commenta-t-elle doctoralement à haute voix, le prépuce est souple, tout me paraît en parfait état de marche, monsieur Martin, me sourit-elle.
Je n'avais pas besoin de son avis pour le savoir, mais elle m'avait procuré un savoureux plaisir en voulant le constater. Comme elle n'avait toujours pas lâché ma verge qu'elle continuait à branler en un mouvement toujours aussi imperturbablement apathique, je demeurais immobile sur la table d'examens, nullement pressé qu'elle me lâche.
-- Ne vous êtes vous jamais rendu compte de grosseurs anormales au niveau des testicules ? me demanda-t-elle soudain.
-- Heu non !
-- Voyons cela !
Sans lâcher ma queue extrêmement gonflée qu'elle continua à branler en un lent mouvement du poignet, la sensuelle doctoresse entreprit alors de me palper les couilles de la main droite. Déjà complètement affolé par la voluptueuse masturbation, je sentis mon plaisir s'amplifier en percevant les doigts féminins frôler mes bourses velues, les palper délicatement sous toutes les coutures, les presser doucement pour en tâter les noyaux qui s'y cachaient. Cet examen de la prostate que j'avais tant redouté devenait de plus en plus agréable à subir. Mais tout en me laissant faire, ravi, je me demandais si l'affolante doctoresse ne prenait pas de son coté un certain plaisir pervers à m'exciter de la sorte sous le couvert de son métier. Jamais ma verge n'avait été si dure et si raide : comment allait se terminer cet examen médical ? Je me voyais mal reprendre mon poste de travail avec une pareille érection au bas du ventre !
-- Bon, vous pouvez être rassuré monsieur Martin, s'exclama soudain la doctoresse en se redressant, lâchant dans ce mouvement et ma verge dressée et mes couilles douloureuses de désir... Il n'y a rien d'inquiétant non plus de ce côté là.
Dépité et quelque peu déçu que mon plaisir prenne ainsi fin, je m'apprêtais à remonter mon slip sur ma virilité arrogante lorsque la voix de la doctoresse me stoppa net :
-- Attendez !
Surpris par cet ordre, me demandant quelle épreuve j'allais encore devoir subir, je jetais un regard en direction de la femme. Celle-ci avait versé dans la paume de sa main gauche, un liquide de couleur mordoré, avec lequel elle s'enduisit consciencieusement les deux mains, se frottant les paumes l'une contre l'autre ainsi que l'intérieur des doigts. Puis les deux mains à la hauteur des épaules, les doigts écartés, pareille à un chirurgien s'apprêtant à opérer, elle s'approcha de la table d'examens ou j'étais toujours étendu, le slip aux genoux :
-- Je ne peux vous laisser ainsi, me prévint-elle... En tant que médecin, je me dois de soulager l'affliction de mes patients, quelle qu'elle soit... Et à plus forte raison lorsque celles-ci me sont imputables... Détendez-vous et laissez moi faire... Dans l'état où vous êtes, ce ne devrait pas être long...
Malgré les fantasmes qui m'avaient passés par la tête quelques instants plutôt, je n'en demeurais pas moins ébahi. Je me refusais à croire ce que j'entendais ; elle n'allait quand même pas me faire jouir, là dans son cabinet médical, alors que dans le second isoloir une personne attendait peut-être son tour d'être examiné ! Pourtant lorsque je sentis sa main se refermer de nouveau autour de ma verge douloureusement tendue, je dus me rendre à l'évidence : la doctoresse dans un accès de conscience professionnelle avait bien l'intention de me branler jusqu'à l'éjaculation libératrice.
Etait-ce le produit avec lequel elle s'était enduite les mains, il me sembla que mon membre viril était enfermé dans un fourreau extrêmement chaud et soyeux. Et lorsque celui-ci commença à coulisser le long de ma verge gonflée, un long frisson de plaisir me parcourut l'échine. Etendu sur la table d'auscultation, je me réjouissais du spectacle de la doctoresse en blouse blanche, penchée sur mon bas-ventre, le regard fixé sur mon gland cramoisi qui jaillissait de sa main refermée, guettant le jaillissement de ma semence virile qu'elle espérait. Son visage à l'air sérieux contrastait étrangement avec le labeur érotique auquel elle s'adonnait. Sa main allait et venait le long de mon membre dressé à un rythme constant, me procurant un plaisir suave, sans toutefois me faire atteindre l'orgasme qui m'aurait libéré. Au bout de cinq minutes de cette masturbation stérile, jugeant peut-être que je ne lâchais pas assez vite ma semence, la femme en blanc s'empara alors de mes bourses gonflées de sa main restée libre. Avec beaucoup de délicatesse, beaucoup de sensualité elle entreprit de me malaxer les couilles, de les presser, de les griffer tendrement de ses ongles, pinçant subtilement les noyaux durcis qui s'y cachaient, me procurant un regain de plaisir certain.
Mais malgré l'extraordinaire ravissement que m'occasionnait ces différentes caresses, je me rendis rapidement compte que la jouissance libératrice serait longue à venir. Bien qu'elle mit dans sa masturbation toute sa bonne volonté, la consciencieuse doctoresse officiait d'une manière toute médicale. Penchée sur sa besogne, elle se contentait d'agiter sa main le long de mon membre viril tendu, en un va-et-vient régulier, dans une cadence constante, presque monotone. Bien que m'apportant une extraordinaire volupté, cette caresse médicale ne pouvait me faire franchir le degré fatidique sur l'échelle de ma libido, qui m'aurait permis de jouir et de me libérer de cette tension qui me crispait le bas-ventre. J'aurais voulu lui conseiller d'accélérer son mouvement, de changer de rythme, d'apporter un peu plus de variation à sa caresse. Mais devant l'air sérieux et appliqué de son visage, je demeurais muet, attendant que se produise enfin ce déclic qui me ferait décharger. Il manquait à cette masturbation la sensualité qu'une femme aimante peut apporter... La doctoresse dut certainement avoir la même pensée que moi, car je l'entendis s'exclamer soudainement d'une voix impatiente :
-- Laissez-vous aller ! ... Détendez-vous complètement ! ...
Comprenant que si je voulais que la femme réussisse à mener sa tache au bout, je devais l'aider de mon coté. Aussi je m'obligeais à m'imaginer des scènes érotiques, propres à faire monter en moi cet embrasement de mes sens qui finirait par me faire éjaculer enfin. Fixant la doctoresse s'acharnant sur ma verge qui ne voulait pas cracher sa sève, je me l'imaginais entièrement nue, avec pour seule parure son stéthoscope autour du cou, qui se balançait doucement entre ses petits seins, au rythme de sa main me branlant. Mouillait-elle alors qu'elle me branlait, éprouvait-elle du plaisir à masturber ainsi un de ses patients. Je l'imaginais serrant frénétiquement ses cuisses sur sa chatte ruisselante.
-- Bon je vois que je vais être obligé d'employer les grands moyens !
Surpris par cette déclaration de la consciencieuse doctoresse, et me questionnant sur ce qu'elle entendait par 'grands moyens', je la fixais curieux, suivant le moindre de ses gestes. La surprise autant que le saisissement de ce que je découvris alors fit grimper mon plaisir de quelques degrés sur l'échelle de ma libido. Le visage toujours aussi impassible, aussi concentré, la méticuleuse praticienne s'était penchée sur mon bas-ventre pour gober mon gland dilaté dans sa bouche, et ses lèvres chaudes et humides remplacèrent avantageusement ses doigts le long de ma hampe charnelle orgueilleusement dressée. C'est un fourreau d'une extrême onctuosité qui coulissa alors sur toute la longueur de ma verge frémissante, me procurant une félicité sans nom. Pris par cette euphorie soudaine, j'osais alors lancer mon bas-ventre en avant, jetant avec extase ma queue bandée dans la bouche féminine si moelleuse, tandis qu'un gémissement de contentement s'échappait de ma gorge.
Encouragée par ma réaction, la sensuelle doctoresse s'appliqua le long de ma verge, me suçant avec une technique que ne lui aurait pas renié la plus experte des prostituées pour qui c'était le métier. Contrairement à sa masturbation qui m'avait semblé bien anodine, sa fellation, tantôt douce, tantôt rapide m'amena rapidement aux portes de la jouissance. Stoppant par moments le mouvement de ses lèvres le long de ma queue frémissante, ne gardant en bouche que mon gland dilaté, elle frappait celui-ci de sa langue, me procurant une rare volupté, avant de le lécher subtilement. Puis me sentant m'agiter de plaisir sur la table d'examens, elle reprenait sa sensuelle fellation dans un style particulièrement affolant.
Alors qu'elle s'enfonçait mon gland dans la bouche, elle aspirait fortement celui-ci, comme pour l'attirer au fond de sa gorge ; pour aussitôt le rejeter hors de sa cavité buccale en soufflant énergiquement, comme si elle avait voulu recracher promptement ce corps indésirable. J'avais l'impression que mon membre viril était pris dans une pompe aspirante refoulante ; jamais je n'avais ressenti une telle impression. Aussi bien mon épouse, que mes deux maîtresses ne m'avaient jamais sucé de cette façon : en fait la sensuelle doctoresse ne me suçait pas, elle me pompait littéralement le nœud dans le but d'en extraire le suc le plus rapidement possible. Flottant sur un nuage rose, et désirant savourer au maximum cet instant de rare volupté, je m'efforçais de contenir ce flux séminal que je sentais monter inexorablement dans mes couilles.
Tout à ma béatitude sexuelle, je sentis à peine la main qui me malaxait les bourses abandonner mes aumônières velues pour s'infiltrer entre mes fesses. Ce n'est que lorsque l'un des doigts féminins s'enfonça dans mon cul encore largement imprégné de vaseline, pour s'y agiter avec une habileté diabolique, que le plaisir irradia tout mon corps. Ne pouvant contenir ce raz de marée sexuel venu du plus profond de mes entrailles, je m'abandonnais vaincu. Dans un violent sursaut je me cambrais frénétiquement sur la table d'examens, enfonçant profondément ma queue dans la gorge féminine. Dans un violent sursaut, mon gland dilaté cracha sa semence virile qui depuis un instant s'était accumulée dans mes couilles. Un puissant geyser jaillit de mon membre viril tendu, suivit aussitôt d'un second aussi puissant et particulièrement copieux, puis d'un troisième un peu plus faible et de quelques autres de plus en plus chétifs. Dans un grognement que je tachais d'étouffer, je me vidais complètement dans le gosier de la sensuelle praticienne.
Sans se soucier de mon sperme épais et gluant qui lui emplissait la bouche, l'étonnante doctoresse continua à me pomper gaillardement, tant que ma queue continua de vibrer entre ses lèvres. Ce n'est seulement que lorsque ma source intime se fut tarie qu'elle consentit à relâcher ma queue affaiblie. Mon sperme lui souillant la commissure des lèvres, elle se dirigea en direction du lavabo dans lequel elle recracha ma semence qu'elle avait réussie à garder en bouche. Puis portant un verre dans lequel elle avait versé quelques gouttes d'un liquide incolore à ses lèvres, elle se rinça longuement le gosier avant de tout recracher dans la vasque de faïence. Alors, une serviette de papier à la main elle s'approcha de moi :
-- Ça va mieux ? Me demanda-t-elle dans un sourire radieux... Tenez, essuyez-vous continua-t-elle en me tendant la serviette.
Le temps que j'essuie le produit qui me maculait la raie des fesses et que je remonte mon slip sur mon ventre, la doctoresse avait repris sa place derrière son bureau. Ayant recouvré une tenue quelque peu plus décente je m'approchais de la surprenante praticienne.
-- Eh bien monsieur Martin, tout est parfait, vous me paraissez en parfaite santé, me complimenta cette dernière en me tendant un papillon jaune sur lequel était inscrit " Apte pour le travail "
Comme je m'apprêtais à me retirer du cabinet médical, la jeune femme en blanc se leva de son siège pour me tendre la main :
-- Alors à l'année prochaine me dit-elle dans un sourire complice...
Pris d'un désir soudain, je portais cette main fine et délicate à mes lèvres pour la baiser tendrement :
-- Je regrette de ne pouvoir vous rendre la politesse, lui glissais-je à mi voix.
-- Qui sait ? me répondit-elle sur le même ton... Peut-être la prochaine fois... En attendant, inutile de vous demandez de garder le silence sur ce qui s'est passé, me rappela-t-elle.
-- Mais bien-sûr docteur, m'empressais-je d'acquiescer. Vous pouvez compter sur moi.
Comme je regagnais la cabine où mes vêtements se trouvaient, j'entendis derrière moi, la doctoresse ajouter :
-- D'ailleurs qui vous croirait !
Une fois habillé je repassais par l'infirmerie où Solange l'infirmière semblait m'attendre :
-- Alors ! Que pensez-vous de notre nouveau docteur ?
-- Très compétente, répondis-je l'esprit encore embrumé par ce que je venais de vivre et songeant déjà à la prochaine visite médicale et à la promesse de la sensuelle doctoresse... D'une conscience professionnelle étonnante...




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