Elodie : une femme naturiste. Chapitre 18 : Claire
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Proposée le 30/10/2011 par CAVAL
ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
Résumé : Elodie et Hervé vivent une vie amoureuse et sexuelle totalement épanouie. Ils éprouvent beaucoup de plaisir à séjourner dans des lieux naturistes (centres ou plages libres). Pourtant, ils ne mènent pas une existence libertine, jusqu'à ce que Didier, le frère d'Elodie, et Claire, sa copine, viennent leur rendre visite.
C'est l'occasion pour le jeune couple de découvrir l'échangisme et de nouvelles pratiques sexuelles auxquelles ils ne sont pas encore totalement prêts.
Récit non consensuel et relation incestueuse
CHAPITRE XVIII
Claire
Durant l'après-midi que nous avons passé ensemble, Claire et moi, j'ai discuté avec elle. J'avais envie de la connaître un peu plus :
- Comment as-tu connu mon frère ?
- Durant un salon pour l'emploi où il était recruteur pour une entreprise. Il m'a tout de suite prévenue qu'il n'avait aucun job pour moi, mais qu'il aimerait beaucoup me revoir. Je me laissai donc inviter au restaurant. Mais pour bien comprendre ce qu'a été mon parcours jusqu'à ce que ton frère me prenne en main, il y a moins de trois mois, il faut que je reprenne tout depuis le début.
Voici donc le récit de Claire, la belle métisse de mon frère :
*
Mes rapports humains, sensuels ou sexuels, ont toujours été basés sur la soumission. Mes amants et mes maîtresses me dominaient et j'étais incapable de leur résister. A commencer par mes deux cousins, Romain et Roland, qui ont commencé à me peloter dans les coins alors que j'avais 12 ou 13 ans. A noter qu'eux sont blancs, ma mère est noire et ils sont du côté de mon père, qui est blanc lui. Il n'y avait pas grand-chose à toucher, mais comme cela me mettait en rogne, ils y prenaient un malin plaisir. A 14 ans, des formes commençant à apparaître, leurs attouchements se firent plus précis et je m'y soumettais, les laissant peloter mes petits nichons, jusqu'à les dénuder et les sucer. Ce n'était pas désagréable.
Nous ne nous voyons que l'été, dans la ferme de leurs parents, dans l'Yonne. Les granges, les bois et autres endroits nous permettaient une tranquillité parfaite.
Donc, l'été suivant, j'avais 15 ans et eux 17 et 18, ils voulurent passer à des choses plus sérieuses, sans me prévenir de leurs intentions.
Ils m'emmenèrent en promenade à vélo, dans la campagne. Puis, ils m'attirèrent dans un endroit discret et désert, près d'une rivière. C'était difficilement accessible, mais ils me dirent :
- Viens, tu vas voir, c'est un endroit super.
C'est vrai que c'était sympa cette rivière avec un bassin un peu plus profond, une sorte de plage sur un côté. Mais je ne voyais pas l'intérêt de venir ici.
- Mais si, pour se baigner, me dit Roland, il y a suffisamment d'eau pour y plonger tout le corps.
- Mais je n'ai pas de maillot.
- Nous non plus, répondit Romain, mais comme il n'y a personne, on peut se baigner à poil.
- Tout à fait, renchéri son frère.
Et sans plus attendre je vis mes deux cousins se mettre à poil et entrer dans l'eau. Je ne pus m'empêcher de regarder leur queue qu'ils ne faisaient rien pour cacher. Je ne les avais jamais vus nus, seul mon corps avait été partiellement dénudé par eux
- Aller, viens Claire, ça fait un bien fou par cette chaleur.
J'hésitais beaucoup à me mettre nue ainsi devant eux. Il y avait en moi de la pudeur et de la peur. Pourtant, cette baignade était très tentante et j'avais beau me dire, qu'il fallait que je résiste à leurs agacements, je leur étais totalement soumise. Je leur dis :
- D'accord, mais vous vous retournez pendant que je me déshabille et que je rentre dans l'eau.
- Oh, ne joue pas la chochotte avec nous.
- Si on ne peut même pas regarder?
- Sinon je ne me déshabille pas !
- Mais puisque c'est ce que tu veux, on va se retourner.
Je quittais rapidement mon short et la petite culotte, le teeshirt avec le soutif et je rentrais dans l'eau qui pouvait constituer un ultime rempart pour ma pudeur. J'avais à peine de l'eau jusqu'à la taille lorsqu'ils se retournèrent. Je cachais mes seins avec mes bras avant de plonger. Je m'aperçus alors que l'eau était tellement transparente qu'elle laissait deviner tous les détails de mon corps. Je ne pouvais rien dissimuler.
- Dis donc, depuis l'année dernière t'as pris des formes. T'es vachement bien gaulée maintenant.
Et joignant le geste à la parole, les deux cousins vinrent me peloter les seins. J'aurais bien voulu m'échapper, mais ils me tenaient chacun par un bras. Ce qui me gênait, ce n'est pas qu'ils me caressent les seins, ils le faisaient déjà l'année d'avant ; non c'est de me sentir nue à côté d'eux qui l'étaient également. D'ailleurs je constatais que leurs sexes, malgré l'eau froide, se redressaient.
J'avais bien conscience que j'allais d'une manière ou d'une autre « passer à la casserole ». Ils savaient ce qu'ils faisaient en m'attirant dans cet endroit désert qu'ils avaient repéré de longue date. Ils m'entraînèrent vers la plage où étaient nos vêtements. Je ne me débâtais pas beaucoup et lorsque nous fûmes sortis de l'eau, leurs caresses devinrent plus pressentes. Leurs mains s'égaraient sur mes seins mais également descendaient vers mon entrejambe. Je voulus les repousser, mais ils étaient deux et ne me laissaient aucune chance. Comme je leur demandai d'arrêter, l'un d'eux répondit :
- Dans un coin si charmant, avec une belle fille comme toi, il ne faut pas nous demander d'être sage.
- Sauf, dit l'autre, si elle nous prodigue quelques douces caresses.
- Oui, si tu nous branlais par exemple.
- Très bonne idée frangin.
Je me disais qu'ainsi il allait me foutre la paix. Je commençai en prenant la queue déjà bien ferme de Romain en main.
- Tu as deux mains Claire, dit Roland, tu peux aussi prendre la mienne.
Je me retrouvais donc avec une queue dans chaque main avec les deux mecs allongés l'un à ma gauche, l'un à ma droite. Je les astiquais sans rien connaitre de cette pratique, je ne devais vraiment pas bien m'y prendre. Comme je te le disais, je ne sais rien refuser à mes amants, c'est eux qui me contraignent, avec plus ou moins de douceur. De plus j'accepte qu'on m'insulte et les deux frères ne s'en privèrent pas :
- Ah ! La salope, elle branle bien.
- Une vraie chienne? Avec deux queues en main, ça ne lui fait pas peur.
Pourtant, ma première branlette sur des mecs ne devait pas êtres si mal, car ils éjaculèrent assez rapidement. Leur jus se répandit sur leurs ventres et mes mains. Nous avons repris un bain pour nous nettoyer. Sans aucune gêne, ils décalottaient leur gland en me faisant face. Ce spectacle me fascinait, car je ne connaissais pas grand-chose des hommes. Chez moi je n'ai jamais vu mon père nu et ne n'ai pas de frère. Je savais comment était fait le sexe d'un homme par les livres et dictionnaires reproduisant des ?uvres d'art, mais là c'était du vrai. De plus je trouvais ces queues énormes, par rapports aux reproductions des livres où même les beaux éphèbes grecs sont en somme assez peu pourvus par la nature
Nous nous sommes allongés au soleil pour nous sécher, avant de repartir à la ferme à vélo.
Le lendemain, lors de la balade à vélo, ils me conduisirent vers le même endroit. Comme nous connaissions nos corps, je ne me cachais plus pour rentrer dans l'eau. Je voyais ces deux regards posés sur moi et je ne peux pas nier que j'en éprouvais une certaine fierté : Deux mecs qui m'admiraient. Je ne le concevais pas ainsi à l'époque, mais je me comportais avec mes cousins comme voyeuse, puisque je ne perdais pas une réaction de leurs membres virils, et comme exhibitionniste, puisque j'éprouvais du plaisir à leur montrer mon corps dénudé.
De retours sur la plage, je m'attendais à ce qu'ils me demandent de les branler à nouveau. Je n'en avais pas éprouvé de plaisir la veille, mais pas de dégoût non plus. Cela ne me dérangeait pas de prendre leur sexe en main pour leur procurer un maximum de plaisir.
Mais là, le plus âgé a sorti un magazine avec des hommes et des femmes à poil dans des positions, qu'à l'époque, je n'avais pas le commencement du début de l'idée qu'elles puissent exister. On y voyait tout : Fellation, cunnilingus, pénétration classique et sodomie. Le sexe des hommes était d'une dimension démesurée et les femmes dévoilaient leur intimité en ouvrant largement les jambes. Je feuilletais les pages du magazine totalement abasourdie.
- Vous ne voulez pas me faire faire ça tout de même ?
- Pas tout, Claire, mais ça peut donner des idées. Par exemple au lieu de nous branler avec la main, tu peux prendre la queue de Roland dans ta bouche et faire comme sur cette photo. Moi pendant ce temps-là, je te lécherais la vulve, tu verras c'est très agréable.
- Non, il n'en est pas question. Vous êtes complètement malades, des salles pervers.
Cependant, les photos du magazine m'avaient pas mal émoustillée. Roland s'en aperçut rapidement :
- Allez, laisse toi faire? Regarde, elle mouille la salope.
- Lèche là, elle va me sucer, je te le garantis.
Romain présenta sa queue devant mes lèvres, en força le passage tandis que son frère m'écartait les jambes pour placer sa tête devant mon intimité. Encore une fois, je finis par céder et je me retrouvais entre les deux mecs en train de faire une pipe à l'un tandis que l'autre me léchait les lèvres du bas. Au bout d'un petit moment ils échangèrent leur place. Ils avaient tous les deux une trique d'enfer. Celui que je suçais éjacula, je recevais son sperme sur le visage. Le second voyant cela, quitta ma vulve, enfourna sa queue dans entre mes lèvres et éjacula très rapidement, mais là directement dans ma bouche. Je toussais à moitié étouffée par sa semence. Les deux mecs avaient joui, mais moi, même si j'avais aimé les léchouilles pratiquées sur mon sexe, la jouissance n'avait pas eu lieu.
Par la suite je leur dis que je voulais garder ma virginité intacte et que mon vagin leur était donc interdit. Ils pallièrent rapidement à cet interdit en m'obligeant à les accueillir dans mon cul. Encore une fois j'acceptais. Le plus âgé semblait en connaître un rayon, car il avait apporté de la crème à bronzer pour lubrifier mon anus et s'y prit avec suffisamment de douceur pour que je ne souffre pas trop.
Les deux frères m'enculèrent tous les jours. Tant et si bien que bientôt la crème ne fut même plus nécessaire. Le plus souvent, je me retrouvais avec une queue de la bouche et l'autre dans le cul. Le plaisir ? Parfois je ressentais du plaisir, mais jamais une jouissance extrême, pas d'orgasme non plus, contrairement à mes deux amants qui prenaient un pied énorme à décharger en moi.
Voici comment eu lieu mon éducation sexuelle. Tu vois, elle ne fut pas particulièrement inacceptable ou brutale. Les deux mecs ne me violèrent pas, mais m'obligèrent à faire certaines choses que je n'aurais jamais acceptées si j'avais eu un caractère plus affirmé, si j'avais su dire « non ».
A la rentrée nous nous sommes quittés et je repris mes études en entrant en seconde. Je ne te raconterais pas toute ma scolarité, ça n'a aucun intérêt. Mais voilà seulement ce qui m'est arrivé d'important. Durant les vacances de Noël nous avons décidé de nous réunir chez une copine, nous étions trois : Françoise chez qui nous devions loger pendant une nuit et Brigitte.
La soirée fut très agréable, entre filles, sans parent et sans mec. Pour la nuit, nous couchions toutes les trois dans la même chambre, mes deux camarades dans le grand lit et moi sur un matelas posé sur le sol. J'aillais me changer dans la salle de bain, enfilant un pyjama.
Lorsque je revins dans la chambre, Brigitte avait mis une sorte de grand Teeshirt qui lui arrivait au raz des fesses, en se couchant, elle dévoila (involontairement ?) son bas ventre qui n'avait aucun poil. Françoise elle, quittait sa culotte avant d'enfiler une chemise de nuit, plus longue, mais presque transparente. Je sentais que la pudeur dont j'avais fait preuve avait quelque chose d'un peu niais, mais bon, me déshabiller ainsi devant deux filles, cela me faisait bizarre.
Je m'endormis rapidement, mais je fus réveillée dans la nuit pas des petits bruits, des sortes de gémissements ou de pleurs. J'avais du mal à définir de quoi il s'agissait exactement. Je me soulevai sur ma couche et je vis alors, les draps du lit qui bougeaient anormalement, puis mon regard s'habituant à l'obscurité de la pièce, le visage de Françoise qui embrassait celui de Brigitte. Les draps glissèrent dévoilant deux corps dénudés s'enchevêtrant. Je ne pouvais détacher mon regard de mes deux copines qui semblaient prendre du plaisir ensemble.
Puis j'ai vu le visage de Françoise se diriger vers les seins de Brigitte, les embrasser, les malaxer, puis aller plonger dans son intimité? Enfin tout ce que peuvent se faire deux lesbiennes. Je sentais que mon entrejambe s'humidifier, bien que le corps d'une femme ne m'ait jamais attiré.
Lorsque leurs turpitudes se calmèrent, je me recouchai l'air de rien, pourtant j'avais très envie de me toucher, mais je ne le fis pas, mes camarades pouvant m'entendre.
Le lendemain matin, au petit-déjeuner, mes deux copines se présentaient dans la même indécence que la veille ; Brigitte avec son Teeshirt qui laissait apparaître à chaque mouvement son bas ventre ou ses fesses et Françoise avec sa chemise transparente, laissant apercevoir le bout foncé de ses nichons. La seconde me dit :
- J'espère que nous n'avons pas perturbé trop ton sommeil.
- Non, non, j'ai dormi comme une souche.
- Pinocchio, tu as le nez qui s'allonge, me lança Brigitte.
- Tu crois qu'on ne t'a pas vu nous regarder cette nuit Claire ?
- Tu as apprécié le spectacle j'espère.
J'étais rouge de confusion devant mes deux camarades. Je ne savais que dire. C'est Françoise qui reprit la parole :
- Tu sais, ça ne nous a pas gêné que tu nous regardes faire l'amour. Je crois même que le plaisir était plus intense, en tout cas beaucoup moins dérangeant que si un mec assiste, car immanquablement il veut participer et dans ce cas-là, ça n'a plus rien à voir avec un jeu entre lesbiennes.
- Mais toi Claire, me dit Brigitte, tu n'as jamais fait l'amour avec une fille ?
- Non.
- Avec un mec tout de même ?
- Oui avec deux cousins durant les vacances.
- Mais avec une fille, même pas un baiser, une caresse un peu intime, rien du tout ?
- Non, je?
Les deux filles se regardèrent et l'une d'elle me dit :
- On pourrait t'initier. Aller, viens dans la chambre, tu vas voir, tu vas découvrir de nouveaux plaisirs.
Ce qui me restait de morale me disait que je ne devais pas, que l'homosexualité était mal, que j'étais hétéro, que j'aimais les hommes et qu'il fallait être déjanté pour faire l'amour entre filles. En même temps j'avais très envie de cette expérience qu'on me proposait.
Je me laissais guider. Une fois dans la chambre, les deux filles enlevèrent leur chemise de nuit : Je fus impressionnée par leur facilité à se mettre ainsi nue devant moi et par la beauté qui émanait de leur corps. Je remarquai également qu'elles avaient toutes deux le sexe totalement rasé, laissant voir de façon indécence la fente de leur sexe. Elles avancèrent vers moi et me déshabillèrent avec douceur, sans précipitation. L'une s'occupa d'ouvrir les boutons de ma veste puis la fit glisser sur mes épaules, la seconde baissa le pantalon de mon pyjama. Je fus nue devant elles sans m'en apercevoir, je n'en avais même pas conscience.
Leurs deux mains blanches parcouraient mon corps de noire. Je me laissais faire, m'abandonnant à leurs caresses. Je ressentais la pression de leurs mains, de leur bouche sur la peau de mes seins durs, la tête qui venait se loger entre mes jambes. Jamais mes deux amants ne m'avaient caressée avec autant de douceur. Pour la première fois je ressentais un réel plaisir dans le sexe, et ce n'était rien à côté du premier orgasme qui me secoua. Jamais je n'avais connu une telle intensité, une telle fulgurance, une telle jouissance.
Mes deux amies me regardaient jouir, mais continuaient leurs explorations. Elles me firent jouir une seconde fois, puis une troisième où là je suis rentrée en transe de façon ininterrompue durant plusieurs minutes avant de tomber inerte sur le lit, inconsciente. Je repris mes sens je ne sais pas combien de temps après, mais j'étais incapable de faire le moindre geste. Il n'y avait plus personne, le silence était total.
Enfin, Françoise entra dans la chambre :
- Ça va mieux, tu as joui de façon fantastique. Ça t'a plu ?
- Jamais je n'avais eu un tel orgasme? Jamais un homme n'a su me faire jouir ainsi.
- C'est l'avantage entre nous les filles, on connait bien nos corps et on sait où prodiguer les plus douces et les plus chaudes caresses. Parfois cela peut être encore plus intime, mais Brigitte a constaté que ton hymen n'était pas rompu. Nous voulons te laisser vierge, donc nos doigts ne se sont pas insinués par là. Par contre, on a trouvé ton cul bien ouvert, c'est par là que te prenaient tes cousins ?
- On ne peut rien vous cacher.
- Tu es une fille magnifique Claire, ta peau colorée nous a beaucoup plus. Pourtant, Brigitte et moi on voudrait que tu sois encore plus belle, plus désirable.
- Comment cela ?
- On voudrait que tu ais le sexe glabre comme nous l'avons. C'est beaucoup plus beau, plus excitant et pour caresser ou lécher, c'est bien plus plaisant.
- Non, non, je préfère garder mes poils. Je ne pourrais supporter d'avoir le sexe comme dénudé.
- Je t'en prie, c'est très agréable, doux comme la peau d'un bébé, regarde.
Elle me prit la main et la posa sur le haut de son sexe, là où elle aurait du avoir des poils. C'était vrai, la peau était toute douce, jusqu'entre ses jambes, le long de ses lèvres, où elle guida mes doigts.
Une fois de plus, avec ma fâcheuse habitude, je cédais. Les deux filles firent office de barbières coupant tous les poils de mon sexe et de mon cul. Ce fut une opération très agréable et même assez excitante. Elles le constatèrent en prélevant entre mes jambes un peu de liquide. Force est de constater que j'appréciais beaucoup d'avoir le sexe ainsi, sans aucun poil. Depuis, je me suis faite épilée, ainsi ça ne repousse plus et je suis libérée du rasage, toujours le sexe impeccablement lisse.
J'ai souvent refait l'amour avec Françoise, avec Brigitte ou avec les deux. De merveilleux moments passés entre filles et surtout à chaque fois la possibilité d'atteindre la jouissance. Elles m'ont appris tout ce que je sais sur le plaisir qu'on peut se donner entre filles.
Un jour, je venais de faire l'amour avec Françoise. Elle était sortie de la chambre et sans inquiétude je suis sortie pour aller prendre une douche dans la salle de bain. Je me trouvais nez à nez avec le frère de ma copine. J'ignorais qu'il était dans la maison. Lorsque je rencontrais mon amante chez elle, ses parents et son frère n'étaient pas là. J'étais nue devant lui. Je tentais de cacher mon corps et regagnais la chambre en quatrième vitesse. Mais il m'arrêta dans ma course :
- Ne te cache pas, il faut savoir montrer ta beauté.
Il entra avec moi dans la chambre de sa s'ur et le serra fort contre lui jusqu'au lit en tentant de m'embrasser.
- Laisse toi faire, tu verras, une belle bite peut faire du bien aussi. Ma s'ur est lesbienne, mais comme elle vient de partir, je me dois de bien traiter ses copines.
Un instant après, je vis apparaître un sexe en pleine érection devant mon visage. Il était beau, bien plus gros que celui de mes cousins. Je n'ai pas réfléchi, je l'ai pris en main. Son gland était décalotté ou le sexe était circoncis, je ne saurais le dire et je m'employai à le lécher, tout doucement. J'avais pris l'habitude de le faire avec mes cousins et j'avais acquis une certaine technique.
Lorsque je vis qu'il voulait diriger son sexe dans mon ventre, je lui dis :
- Non, pas dans ce trou, dans mon cul si tu veux.
- Comme tu veux chérie.
Et il me sodomisa sans aucune préparation, mais il s'y prit si bien, que je ressentis bientôt du plaisir ; une jouissance inconnue pour moi dans cet orifice. Et puis, ce fut l'explosion, l'orgasme, une vague qui m'engloutit littéralement. Le mec continuait à me limer le cul alors que je gueulais ma jouissance. Enfin il sortit de moi pour inonder le bas de mon dos et mes fesses de son foutre.
On pouvait donc ressentir également du plaisir avec un homme. C'est la principale révélation que j'eus avec ce garçon que je ne revis jamais.
J'alternais par la suite les séances de baise avec des filles et avec des mecs. Je n'avais pas bonne réputation dans mon école, on me considérait comme une fille facile : Une salope en un mot, voire même une chienne. Mais je m'en foutais, seul mon plaisir m'importait. Quand j'y repense, je me dis que je poussais le bouchon un peu loin, surtout que je ne prenais aucune précaution : Jamais de préservatif. Heureusement je suis passée à travers. Mais à présent, seul ton frère a le droit d'entrer en moi sans protection.
Et puis est arrivé l'événement qui fit tout basculer. Un jour que je rentrais de l'école, je me suis fait agresser par un mec du lycée que j'avais repoussé quelques jours avant. Il m'entraîna de force dans un petit bois et là, il me viola. Je me débâtais et pour la première fois je ne cédais pas. Je ne voulais pas de lui. De plus il me faisait mal. Sans crier gare, il a enfoncé son pieu dans mon vagin. Je poussai un cri. Il fit aller et venir sa queue dans l'orifice que j'avais jusqu'alors réussi à préserver. Puis il éjacula sur moi. Je tombais à terre me sentant totalement détruite par ce mec. Il avait violé la seule chose qui était encore intacte en moi. Il lança des paroles qui finirent de me tuer :
- Ha, la salope, elle était vierge en plus. J'ai un beau tableau de chasse maintenant. Vois-tu, j'ai été initiée par une vieille chienne en chaleur et après je ne me suis payé que des vierges, cinq avec toi, mais tu es ma première négresse et bien salope en plus. Tu as la chance d'avoir fait ça avec un dépuceleur spécialisé.
Puis il me laissa là en plan. Je rentrai chez moi choquée. Mais tout en maudissant ce garçon, je surnageais. Je me disais qu'il fallait que je me venge et c'est surtout cela qui me faisait tenir. J'avais échafaudé un plan qui, s'il marchait, allait lui rappeler pour toute sa vie ce qu'il m'avait fait.
Je ne sais plus très bien comment cela c'est déroulé, je devais penser que l'heure de ma vengeance devait arriver. J'ai du me sentir victorieuse avant même que mon plan soit mis en action. Ce fut ma perte.
Il a réussi à m'attirer dans un coin désert et là s'en était fini. Il me fit entrer dans une voiture où l'attendait deux mecs. Sur la banquette arrière, les deux mecs me maintenaient avec force. On ne fit que quelques kilomètres jusqu'à un entrepôt désaffecté. Là deux autres mecs nous attendaient.
- Servez-vous les mecs ! lança mon agresseur. Elle est bonne.
Ses quatre copains se sont jetés sur moi en m'arrachant mes vêtements. Je me suis retrouvée quasiment à poil, couchée sur une couverture avec une multitude de main qui me pelotaient partout. J'essayais de crier, mais bientôt on me bâillonna. Je sentis qu'une queue rentrait en moi et en même temps une douleur intense, une sorte de brûlure. Lorsqu'elle m'eut limée à fond, une autre prit la place? Et ainsi de suite.
Je pleurais toutes les larmes de mon corps en essayant de me débattre, mais c'était en pure perte. Je ne sais combien de fois je fus prises, je vivais l'horreur absolue. C'était un viol collectif alors qu'une heure plus tôt je pensais pouvoir me venger de mon violeur. Ce dont je me rappelle avec précision, c'est qu'à un moment, on m'empala sur un sexe et tout de suite après j'ai senti une queue entrer dans mon cul sans aucun ménagement, jusqu'à la garde. La douleur a été encore plus forte. Après cela je ne fis que subir, sans faire aucun mouvement, comme une poupée de chiffon. Lorsqu'ils en eurent mare de ce corps désarticulé, ils me laissèrent là inerte.
Je ne sais pas comment je suis rentrée chez moi. Mais ce qui était certain c'est que je me sentais détruite aussi bien physiquement de psychologiquement. Je tombais malade sans que le médecin puisse déceler ma maladie. Je ne racontais rien, ni à mes parents, ni à mes plus proches amies.
J'avais été victime d'un viol et je ne voulais en parler à personne. Pour moi il était difficile de revivre normalement. J'ai essayé de voir un psychologue, il disait toujours la même chose :
- Vous êtes la victime, vous n'êtes pas responsable, il faut vous déculpabiliser.
Mais je me disais que si je n'avais pas eu cette réputation de salope, jamais cela ne me serait arrivé.
J'ai donc passé plusieurs mois complètement repliée sur moi-même, en m'enveloppant dans un cocon vestimentaire : Gros pull roulé, gros jean, le plus ample possible, Je cherchais à cacher toutes mes formes. Je niais mon corps. Je n'osais même plus regarder ce corps dans la glace, je n'osais plus me toucher. Faire ma toilette intime, c'était comme si je touchais quelque chose de sale, cela avait été souillé, je ne voulais plus le voir.
Je n'avais plus aucune relation avec des garçons, ou du moins je ne les recherchais pas et ça se finissait toujours en fiasco. J'ai essayé de faire l'amour deux fois avec un garçon. La première fois, je l'ai supplié d'attendre, la seconde il m'a prise, dans le vagin, avec beaucoup de douceur, j'ai tout de suite ressenti du plaisir, beaucoup plus que dans le cul. Je m'en voulais presque d'avoir voulu préserver si longtemps mon vagin qui pouvait finalement me procurer beaucoup plus de plaisir. Pourtant, après l'amour je ne pus réfréner une envie de pleurer. Le mec ne comprit pas et ne chercha pas à me revoir.
J'ai essayé avec des filles, mais là aussi ça bloquait. Je perdais par la même occasion toutes mes amies qui ne comprenaient pas ce qui m'arrivait.
J'en étais là quand j'ai rencontré ton frère. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tout de suite flashé sur lui, alors que je ne pensais plus pouvoir jamais aimer un homme. Cela ne m'était jamais arrivé depuis le viol. Lorsque je voyais un bel homme, je l'associais tout de suite avec une queue qui voulait me perforer. Je ne saurais dire pourquoi, mais lui c'était tout autre chose, il ne me donnait pas cette impression. Aussi lorsqu'il me proposa de diner avec lui dans un restaurant, j'acceptais sans vraiment réfléchir.
Le soir convenu, il est venu me chercher devant chez moi. J'avais fait un petit effort pour ne pas mettre les vêtements informes dont je m'affublais. Il me le fit remarquer :
- Tu es beaucoup plus charmante habillée ainsi.
- Tu trouves, demandais-je sur la défensive, que c'est trop osé ?
- Non, non, ta tenue reste très sage.
Certes, aucun décolleté, aucune transparence des tissus, les bras couverts jusqu'au poignet, la jupe tombant très bas sur les jambes : Une religieuse n'aurait pas fait mieux.
Toute la soirée il fut très jovial et galant, sans être entreprenant. Il me ramena chez moi, m'embrassa sur la bouche avant de me quitter. Je répondis à son baiser avec plaisir, mais ensuite je me suis enfuie plus que je ne sortis du véhicule.
Par la suite, je regrettais cette réaction. Je tenais à ce garçon qui ne précipitait pas les choses, qui me laissait du temps. Je me disais que j'étais vraiment trop conne et qu'il allait trouver une garce plus dégourdie que moi. Pourtant, il me rappela et m'invita une nouvelle fois, là les baisers furent plus langoureux, plus appuyés et donnés dans un échange parfait : je recevais et répondais à sa bouche, à sa langue.
Pour le troisième rendez-vous il me dit au téléphone :
- Claire, que dirais-tu de venir diner chez moi.
Je restais silencieuse au bout du fil. Il sentit certainement ma gêne, ou plutôt ma crainte et se reprit en disant :
- Si tu préfères un restaurant, il n'y avait aucun problème.
- Non, non, chez toi, c'est d'accord.
Je me dis que s'il voulait que je sois chez lui le soir même, ce n'était pas que pour manger. Il fallait que je passe le cap de mes angoisses, car pour conserver ce bel homme, il fallait que j'y mette du mien. Mais voilà, malgré sa façon de me séduire avec douceur, prévenance et patience, je ne savais pas si j'allais pouvoir refouler toutes mes angoisses. Il ne suffisait pas qu'un homme me plaise, qu'il m'aime et même que je l'aime, pour éprouver du plaisir avec lui. Même le désir pouvait facilement, au détour d'un geste, d'une caresse, d'un regard, se transformer en dégoût profond et incontrôlable.
Ce fut un charmant repas romantique avec chandelles et tout ce qui peut faire craquer une femme. Je m'étais habillée un peu moins sagement pour l'occasion, tentant de retrouver la féminité qui était en moi. J'avais une robe d'été avec un petit décolleté qui dévoilait mes épaules et un peu sous mon cou En bas, le tissu descendait au-dessus du genou. Il me complimenta pour ma beauté.
Après le diner, nous nous sommes assis sur le canapé où il commença à m'embrasser, descendant dans mon cou. Je recevais ses baisers avec plaisir. Il mit une main sur ma cuisse, je ne sentais aucune gêne, mais je redoutais la suite, car si j'étais disposée à tout accepter de lui, je ne savais pas comment allait réagir mon être intérieur, le démon qui résidait en moi.
Pourtant, je l'entendis me dire :
- Tu veux rentrer chez toi ?
- Pourquoi me demandes-tu cela ?
- Je te sens extrêmement tendue, je ne voudrais pas te brusquer?
- Non, répondis-je sans réfléchir, je veux rester avec toi.
Aussitôt après avoir dit ses paroles, je réalisais qu'il venait de me proposer de remettre à plus tard des étreintes plus poussées et qu'il m'aurait été possible de différer ce que je redoutais. Mais d'un autre côté, il était bien préférable que tout se passe cette nuit.
Il m'attira alors vers sa chambre. Lorsqu'il voulut allumer la lumière, j'interrompis son geste, la lueur du couloir était bien suffisante pour nous éclairer et je préférais me dénuder dans une demi-obscurité. Je fis un saut dans la salle de bain, me déshabillais et revêtis le peignoir que j'y trouvais.
C'est ainsi que j'entrais dans la chambre. Il était nu sur le lit et m'attendait. Je me couchais sans enlever le tissu qui me couvrait. Avec une infinie délicatesse, il dénoua la ceinture, écarta le haut, dévoila mes siens lesquels il caressa, il suçota, il pétrit. J'étais au summum d'un plaisir que je n'avais pas connu depuis longtemps. Je le laissais faire, appréciant sa douceur? Mes seins se durcirent et se tendirent. Ce n'est qu'après qu'il descendit plus bas, sur mon ventre et qu'il découvrit mon sexe sur lequel perlait des gouttes de liquide. Il m'avait bien excité déjà. Il me prodigua en cet endroit les plus divines caresses qui, malgré mes blocages, furent pour moi une réelle source de plaisir. Il mit autant d'attention à me donner du plaisir avec le clitoris qu'avec le vagin.
Enfin, il me pénétra avec une douceur extrême. Ce sexe qui entrait en moi, c'était une chose irréaliste ; je ne concevais même pas que se puisse être mon amant qui entre en moi. Pour moi c'était autre chose, de l'ordre du divin, une révélation. Je n'arrive même pas à l'expliquer de façon logique et sensée. Je ressentis tout de suite du plaisir, puis de la jouissance, une boule de feu envahit mon ventre et je fus saisie par un orgasme énorme. Ce fut absolument infernal et paradisiaque à la fois.
Il éjacula dans le préservatif qu'il avait mis sur son sexe et se coucha contre moi.
Je pleurais silencieusement à ses côtés. Mes larmes étaient doubles. D'une par l'émotion de me dire que des salops avaient pu me prendre mon intimité avec tant de violence. D'autre part, je ressentais le plaisir immense d'avoir pu retrouver le plaisir dans le sexe.
Didier vit mes larmes et me demanda ce qu'il y avait :
- Rien, rien, répondis-je, c'est le plaisir que tu m'as donné.
Puis je me suis dite : « Suis-je encore capable mois aussi de donner du plaisir à un homme, comme par le passer, puis-je prendre un sexe en main sans qu'il me dégoûte ? »
- Veux-tu que je te donne du plaisir ?
- En prenant ma queue dans ta bouche ?
- Oui en te faisant une fellation.
- Si tu en as envie, Claire, mais je ne t'oblige pas tu sais, ne te sens pas obligée?
Je fis de mon mieux, car, certes, j'avais pas mal d'expérience ne la matière, mais après cette aversion pour la hampe d'un mâle, je ne savais plus vraiment comment m'y prendre.
Je pus constater que cette queue qui était un instant avant flasque, reprit de la vigueur rapidement sous les effets conjugués de mes mains et de ma bouche. Cependant, je ne le laissais pas éjaculer dans ma bouche. Il lança des jets de sperme dans les airs qui vinrent retomber sur son ventre.
Quand je me suis relevée du lit, je me suis tout de suite emmitouflée dans le peignoir. Je ne voulais pas exhiber ma nudité à qui que ce soit. Pour moi mon corps était encore une chose que je ne pouvais montrer sans honte.
- Pourquoi te rhabilles-tu ? me demanda Didier.
- Je n'aime pas rester nue.
- Mais nous ne sommes que tous les deux, les rideaux sont tirés, personne ne peut te voir, sauf moi. Regarde, moi, je reste nu.
Il se leva, sortit de la chambre, alla dans la cuisine? Il se baladait le plus naturellement du monde nu dans son appartement. Pour ma part je restais habillée tout en admirant son aisance qui venait de son allure brute et de la beauté de son corps.
Une fois chez moi je me suis dite :
- Est-ce que je pourrais, un jour, être nue comme lui, aller et venir d'une pièce à l'autre, pour faire des tâches quotidienne ?
Un jour je me suis lancée, mes parents n'étaient pas là et j'avais toute l'après-midi à moi. Je me suis calfeutrée chez moi, rideaux, volets et stores tirés et je me suis déshabillée, je me suis même regardée dans une glace, ce que je n'osais plus faire.
Mais je ne suis pas restée longtemps nue, à peine une vingtaine de minutes. Je me suis trouvée conne devant mon évier à faire la vaisselle le cul à l'air. Alors, je me suis rhabillée. Deux jours plus tard, je me dis que je ne pouvais plus jouer les mères la pudeur avec Didier et je devais renouveler l'expérience toujours chez moi. Et là je suis restée nue toute la soirée ; totalement nue, j'ai ressenti une sorte de liberté, de bien être. Bon, il fallait maintenant que je fasse de même avec mon amoureux, être capable de soutenir son regard sur mon corps. Ce n'a pas été facile. En fin de compte je ne réussis pas.
Toute honteuse, je finis par lui avouer mes tourments : le viol, l'impression d'avoir été souillée, de ne pas accepter mon corps'
Il m'écouta, essaya de me réconforter, de me rassurer. A la réflexion, je me dis que je me montrais très imprudente : Il aurait pu me rejeter, me jeter dehors en apprenant ce que j'avais vécu. Ce ne fut pas le cas, au contraire, il était encore plus précautionneux avec moi dans tout ce que nous faisions. Il me dit d'ailleurs :
- Claire, merci de la confiance que tu me portes. Car pour parler de cela, c'est que tu à confiance en moi. Je veux en être digne et je comprends mieux ce que tu peux ressentir parfois.
- Tu veux bien encore de cet oiseau meurtris que je suis.
- Plus que jamais, car je t'aime. Il m'appartient de l'apprivoiser cet oiseau, de lui donner confiance avec calme, sérénité et patience. Et dieu sait que j'en ai de la patience.
A partir de ce jour, il me faisait toujours l'amour divinement bien, mais en prenant garde à ne jamais me brusquer, à ne jamais m'effaroucher. Il me faisait avancer sur les voies multiples de l'amour par étapes, sans que je m'aperçoive que de jour en jour mes résistances s'effaçaient une à une.
Pourtant, me promener nue naturellement devant lui semblait une étape infranchissable. C'est pourquoi il se résolut à me dire :
- Pour vaincre l'inhibition de ton corps, j'ai peut-être une solution : Nous devrions aller dans un camp naturiste. Ainsi tu pourrais sortir de ton cocon, être toi-même, et constater que complètement nue, cela ne créera pas chez les personnes de sexe masculin une envie de te violer ! Il faut que tu acceptes à nouveau ton corps. Tu es belle et aucune souillure ne l'a entaché durablement. Je suis certain qu'après cela tu arriveras à renouer des relations « normales » et vivre une vie où s'effacera avec le temps ce que tu as vécu ; tout au moins ce ne sera plus une obsession qui te hantera en permanence.
Quand il m'a proposé cela, c'était pour moi quelque chose qui me paraissait complètement irréel. J'ai même très mal réagi, je l'ai traitée de fou, de pervers, qu'il voulait me jeter dans la gueule du loup, etc.
J'habitais toujours chez mes parents, même si je vivais fréquemment avec Didier. Après une violente dispute sur cette question, je le quittai furieuse. Je croyais que le lien était brisé, mais il reprit contact avec moi. On n'aborda plus la question du naturisme. Didier savait bien lire dans mes pensées et savait qu'il fallait que cela vienne de moi. Comme il s'en doutait, c'est moi qui finis par en parler, lui demandant comment les filles pouvaient accepter de s'exhiber nues en public.
- Mais il n'y a aucune exhibition mon amour. Ce n'est pas pour les autres qu'on se met nu (pour les hommes comme pour les femmes) c'est pour son propre plaisir, d'être libre, à l'aise, naturel !
- Oui, mais justement, ce n'est pas naturel pour moi de me mettre nue.
- Moi je vais sur des plages naturistes ou des centres plusieurs fois dans l'année. Je t'assure que c'est une expérience formidable. Avec mes parents déjà je faisais du naturisme, j'ai continué par la suite et j'ai toujours beaucoup apprécié. Tu sais, ce n'est pas un truc de mec. Ma s'ur aussi est naturiste.
- Et elle l'assume ?
- Mais il n'y a rien à assumer. C'est quelque chose de naturel. Elle aime être nu au soleil et de vivre ainsi le plus souvent qu'elle peut.
- Et voir tes parents nus... Je ne le conçois même pas.
Enfin je ne vais pas te faire le chapelet de toutes les questions qui t'ont été posées par des personnes qui voulaient tenter l'expérience.
Petit à petit, ton frère a réussi à me donner envie d'essayer. Mais d'un autre côté la peur était toujours là, être nue et me retrouver face à un homme nu, pour moi ce ne pouvait être qu'une relation sexuel. Or c'est ce que je redoutais le plus. Didier avait beau me dire :
- Je peux t'affirmer qu'il n'y a rien de sexuel dans le naturisme ; On n'est pas là pour "baiser" avec tout le monde, pour s'attirer sexuellement, mater, ou s'exhiber. Mais on voit à longueur de journée des gens des deux sexes et ça devient très vite naturel, tu ne penses plus que tu es nu et que les autres le sont. Dans un centre naturiste, personne ne te regarde. Où si on le fait, les yeux ne se portent que sur le visage, pas sur le sexe ni sur les nichons.
Cela me plaisait bien, même si je ne voyais pas comment c'était possible, car toutes les filles en ont fait l'expérience en arrivant en maillot dans une piscine, il y a toujours une petite bande de machos, qui vous regardent et parfois vous sifflent. Alors une fille à poil, ne pouvait qu'attirer les regards et la convoitise selon moi.
Avec le temps, j'avais repris conscience que mon corps était à moi, que je pouvais le toucher. Je pouvais même me branler sans dégoût et j'osais être nue chez moi. Sauf, qu'être nue chez moi, c'est une chose, se déshabiller devant les autres, c'est autre chose ! Alors Didier me dit :
- Tu connais Miriam et Fred, ils sont naturistes eux aussi. On les invite à une soirée naturiste, on se déshabille tous les quatre pour voir si tu en es capable.
J'acceptais ce défi. Le soir fixé, le moment fatidique arriva. Les deux amis commencèrent à se dessaper sans gêne et le plus naturellement du monde.
- Comme c'est la première fois pour moi, dis-je, je préfère me déshabiller dans la salle de bain.
Une fois dans la salle d'eau, j'ai ôté mes vêtements, mais nue, je n'ai pas osé sortir. C'était impossible. Miriam m'a demandé ce qu'elle pouvait faire pour moi. J'ai accepté qu'elle entre seule. On a parlé un peu toutes les deux puis finalement, on est sortie ensemble. Ce n'était vraiment pas facile, même si les deux mecs à poil ne nous fixaient pas. Ils s'efforçaient même de nous regarder le moins possible. Lorsqu'ils se tournaient vers nous, ils avaient le regard au niveau de notre visage, jamais sur nos seins ou notre sexe.
On avait à peine commencé l'apéro et on a continué à discuter comme si rien n'était. Je n'étais pas à l'aise mais l'ambiance s'est détendue quand ma copine m'a avoué que c'était la première fois qu'elle prenait l'apéro nue dans un salon, en présence d'autres personnes. Finalement, on est resté toute la soirée à poil. Ils sont revenus plusieurs fois dans les mêmes circonstances.
Un jour, je me suis surprise à ne plus faire attention au fait que j'étais nue. J'étais dans le salon, assise, je me suis levée. J'ai dû offrir à Fred l'image d'un popotin avec en plein milieu ma vulve (fermée tout de même) et côté face, à Miriam une paire de nichons pendant avantageusement. C'est seulement arrivée dans la cuisine que je me suis aperçue que j'étais nue avec tout de suite la réflexion : - Ba, tout compte fait ce n'est pas si difficile que ça !
Après je n'y faisais même plus attention et à chaque fois qu'ils venaient, je les accueillais nue, et ils se déshabillaient immédiatement pour passer des soirées détendues et agréables.
Finalement, en septembre j'ai eu l'envie de sauter le pas. Nous avons donc décidé de louer un appartement dans un village naturiste sur le bord de la Méditerranée. Nous étions quatre, Miriam, Fred, Didier et moi. De savoir qu'une amie serait à côté de moi me rassurait. Bien sûr j'avais Didier qui était mon mentor dans tout ce qui était des découvertes, mais la présence d'une fille me semblait nécessaire.
Je m'en faisais tout un monde avant, mais finalement, tout s'est passé très simplement. Tout d'abord, de savoir que pour entrer dans le village, il fallait passer par un poste de garde, me rassurait : de salles voyeurs ne pouvaient pas entrer librement.
Quand je suis arrivée à la piscine, je savais que je devais me déshabiller, me retrouver entièrement à poil au milieu d'hommes et de femmes. J'avais mis une petite robe de plage sans maillot en dessous, si bien qu'en un tour de main j'étais nue (un conseil de Miriam) : aucun regard ne se tourna vers moi ! Et j'ai bien observé, car c'était vraiment un gros point bloquant pour moi. Tant et si bien que lorsque je suis entrée dans l'eau, que j'ai fait mes premières brasses, j'étais vraiment heureuse. De se baigner ainsi nue, c'était encore meilleur que dans mes souvenirs.
C'est vrai que les deux premiers jours, je ne me suis pas promenée dans tout le village à poil, je réservais ma nudité à la piscine, je me rhabillais pou quitter ou regagner l'appartement. Mais le Mardi, je suis allée me baigner à la mer. Ensuite j'ai regagné le village de vacances sans remettre de vêtements. Après, je me déplaçais nue dans le village sans aucun souci.
Je m'y suis sentis bien, je me sentis revivre.
Voilà toute mon histoire Elodie. En ce qui concerne la soirée d'hier au soir, il faut que je te touche deux mots encore. Depuis notre retour du centre, je me sens totalement reconstruite et je sais que cette renaissance, je la dois à Didier.
J'ai perdu de précieuses années que je souhaite regagner. Ceux qui ont tenté de me détruire ont échoué : Je suis devenue avec ton frère et grâce à lui une fanatique du sexe dans tous les sens. Aussi, je suis toujours prête pour de nouvelles expériences. J'ai dans un premier temps renoué avec des amours lesbiennes. Cela m'a permis de redécouvrir et d'accepter mon corps comme un réceptacle de plaisirs qu'il ne fallait pas contraindre, mais au contraire libérer totalement.
Puis j'ai proposé à Didier, une partie à trois avec une de mes maîtresses qui aimait autant les filles que les mecs. Je craignais d'être un peu jalouse, mais je préférais faire entrer une nana dans notre lit plutôt qu'un mec, je redoutais la brutalité de deux garçons. Ce fut une expérience sublime, que nous répéterons bientôt.
Nous avons fait la connaissance d'un couple libertin qui nous fit participer à des soirées d'échangisme et le mélangisme. De voir mon homme prendre une autre femme alors que je me faisais prendre par une autre queue que la sienne m'a procuré une jouissance hors du commun. Aucune jalousie, au contraire, que du plaisir. En plus, après de telles séances, je sens que Didier est encore plus amoureux de moi. Je ne veux donc pas m'en priver, ni lui l'en priver.
Puis, j'acceptai de faire l'amour avec deux hommes. C'est là que ton frère me persuada que la double-pénétration pouvait être très jouissive, bien loin de l'expérience que m'avait laissé mon viol. Il m'a initié à cette pratique avec sa queue et des godemichets, me donnant à chaque fois beaucoup de plaisir.
J'avais dans l'idée qu'il convenait de substitué le godemiché par une vraie queue. Nous avons fait l'amour avec un amant de Didier, un gay qui se disait bisexuel' Mais il bandait plus pour mon homme que pour moi ; en tout cas pas assez pour entrer dans mon cul.
Aussi, lorsque j'ai vu ton copain, Hervé, je n'ai pas pu résister, je me suis dite que le comparse de mon homme pour expérimenter une vraie double pénétration avec deux vraies queues palpitantes en moi, c'était lui.