Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Proposée le 30/09/2011 par puit du dragon
ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
Il y a longtemps que je n'ai écrit dans mon journal. Je me dois d'écrire, ce soir, car je sens un changement qui s'opère alors que, depuis longtemps, le feu de l'amour semblait s'éteindre doucement.
Maelisse semblait distante depuis plusieurs mois. Une vie professionnelle trop dense, des problèmes familiaux, un quotidien trop pesant étouffaient notre vie amoureuse? Notre vie intime ne me satisfaisant plus, je m'éloignais aussi dans une sorte d'indifférence.
Mais depuis ce matin, des pensées sensuelles viennent étrangement provoquer un nouveau frétillement de mon désir pour Maelisse. Est-ce le fait que nous soyons séparés depuis quelques jours et que je suis seul dans une chambre d'hôtel anonyme où mon travail m'a amené ?
Je décide d'appeler Maelisse au téléphone avant d'aller dormir. Il est onze heures du soir, elle n'est pas à la maison. Elle marche dans la rue. Elle vient de dîner avec une de ses amies et est en train de rentrer.
Ma voix est plus tendre qu'à l'ordinaire, et Maelisse le remarque. Elle semble surprise. Elle interrompt quelques secondes notre conversation pour, dit-elle, saluer quelqu'un qu'elle croise sur le trottoir. J'entends en effet l'écho d'un court dialogue. Puis nous recommençons à parler, mais je sens une hésitation, un trouble dans sa voix. Je lui demande ce qui lui arrive. « En réalité, me dit-elle, c'est Max que je viens de croiser. ».
Pour se détendre, Maelisse aime bien passer un moment dans un bar au cours de la journée, prendre un rapide café au comptoir en allant travailler ou, sur le chemin du retour, s'asseoir avec un verre de vin et un livre. Elle ne reste jamais très longtemps. Au temps où elle vivait seule, elle passait parfois au bar du marché, le soir vers dix, onze heures, pour rompre la solitude et entrer plus sereinement dans la nuit avant d'aller dormir. Elle se mettait au bar directement et engageait la conversation facilement. C'est comme ça qu'elle avait connu Max, il y a trois ans, alors que Maelisse et moi commencions à peine à nous fréquenter. Un barman bel homme, au physique juste bien musclé pour attirer le regard des femmes. Elle s'était laissé séduire et gentiment draguer par l'homme un tantinet frimeur, qui agitait ses cocktails et manipulait avec virtuosité bouteilles et verres aux étiquettes et aux formes variées. Elle s'était laissé caresser les mains par le gars qui avait osé effleurer d'un doigt le bout de ses lèvres, et lui faire dire son numéro de téléphone.
Quelques jours après, Maelisse avait rencontré Max par hasard dans la rue. Il l'avait invité à monter chez lui, à deux pas, dans son minuscule studio. Elle avait résisté un peu puis, curieuse, avait accepté. Là, bien entendu, le barman, assez directement, l'avait basculée sur son lit et avait tenté de l'embrasser. Un peu effarouchée par une aussi directe manière de faire, Maelisse s'était rétractée, et en s'excusant, s'était enfuie.
Je me remémore cette histoire, après avoir raccroché, puis je me sens rapidement envahi par des images fantasmatiques où m'apparait Maelisse dans le studio du type, dans des positions lubriques, offertes à ses caresses. Je recule l'heure de me coucher, occupé par ces pensées qui ne me lâchent pas.
J'envoie un SMS à ma Maelisse, mais trop tard, elle doit déjà dormir. Je voulais la provoquer un peu, lui dire que j'avais eu, des idées coquines, ce soir, en apprenant qu'elle venait de croiser Max. J'espérais qu'elle me réponde quelque-chose comme : « Quelles idées ? Ça t'excite que je l'ai croisé ?... ». Je lui aurais dit que oui, puis aurais ajouté : « Puisque tu as tellement eu envie de lui pour son physique, pourquoi ne pas t'offrir le plaisir d'un moment torride avec lui? ». Mes propos ne l'auraient pas choquée. Nous avions déjà souvent parlé de mon fantasme de la partager avec un homme. De fil en aiguille, je lui aurais dit de l'appeler ce soir et de lui demander si elle pouvait passer le voir en fin de semaine, à mon retour. Je sentais quelque-chose de très déterminé en moi. Je voulais vraiment qu'elle se fasse prendre par ce type, sans moi, et qu'on se retrouve après pour qu'elle se donne à moi et me raconte.
* * *
Ce samedi après-midi pluvieux, nous faisons l'amour dans la chambre. Je dis à Maelisse, au milieu du plaisir, que je veux qu'elle se fasse "baiser" par Max.
Elle reste silencieuse pendant un moment, mais j'insiste légèrement. Je lui rappelle sa brève rencontre avec le barman dans la rue trois jours plus tôt, et mon désir de la savoir prise par un inconnu. Maelisse me dit sa peur. Elle ne peut se donner ainsi, froidement un à homme pour qui elle n'a aucun sentiment. Elle avait été attirée par son physique, c'est vrai, mais maintenant tout a changé dans sa vie, elle est amoureuse, et cela lui demanderait un véritable dépassement d'elle-même d'arriver à satisfaire ce fantasme qui est avant tout le mien. Pourtant Maelisse semble comprendre que c'est le moment de passer à l'acte, que ce doit être ce soir même.
Elle contacte Max par portable. Un SMS. La réponse ne tarde pas. Il lui propose onze heures trente, à la fermeture du bar. Le temps se fait long jusqu'à onze heures. Tout ce temps il faut attendre, pour aller se livrer à cet homme. Maelisse insiste qu'elle le fait pour moi, avec une sorte de plaisir pervers à se soumettre à mon désir impérieux. Elle se met à essayer nerveusement différentes tenues, en restant chaque fois insatisfaite. Trop intime comme ça, pas assez sexy comme ci, trop pute comme ça. Puis elle décide de mettre sa mini jupe la plus courte et passe vingt minutes à se préparer dans la salle de bain. Elle est très tendue, elle a peur, mais peut-être que la curiosité la gouverne aussi.
Je l'accompagne jusqu'au bar où elle a rendez-vous. Je la laisse à l'angle de la rue. Elle excite le regard des tous les hommes que nous croisons, avec son look d'adolescente aguicheuse, son maquillage appuyé qui grandit ses yeux effilés et fonce ses lèvres rouges, et sa jupe ultra courte d'où tombent ses longues et fines jambes.
Maelisse arrive alors que Max est déjà en train de fermer le bar, chassant le dernier client. Il veut lui offrir un verre. Maelisse accepte mais le prévient : Elle veut que ce soit direct. Ne sait-il pas bien pourquoi elle est venue ce soir ?
Comme nous l'avons convenu ensemble, Maelisse m'envoie un SMS pour me dire qu'elle est chez lui, puis un deuxième texto une fois prête à repartir. Je suis resté à déambuler dans Paris, et je rejoins Maelisse à la maison, deux heures et demie plus tard. Je la retrouve plus calme qu'avant de partir. Nous nous préparons pour nous coucher sans beaucoup parler. Je me sens fébrile. Je commence à lui poser des questions, bien qu'elle me demande de ne pas lui demander de me raconter? Mais peu à peu une confiance et une complicité s'installe. Elle comprend mon besoin de tout savoir de ce qu'elle vient de vivre, besoin relié à mon désir pour elle-même.
Son récit me provoque une croissante excitation.
Dans le petit studio, il la fait s'asseoir sur le lit, et tout de suite commence à la caresser. Ils ne s'embrassent pas, mais la main de Max descend sans détour sur le ventre de Maelisse, dégrafe la mini jupe et passe sous le slip pour caresser la petite toison pubienne et la petite fente encore sèche.
Les deux, sans doute, basculent dans un même élan sur le lit. Maelisse est vite déshabillée. Elle commence à toucher le corps musclé de Max bientôt nu. Ses gestes prennent peu à peu confiance. Elle tient la verge bandée de Max dans sa main, en approche sa bouche et se met à sucer. Max s'occupe alors d'elle, il la baise, parfois sauvagement, dans des positions qui la surprennent. De sa main, il caresse son sexe aussi, il fouille avec ses doigts la vulve maintenant bien mouillée qui se gonfle légèrement. Il doit sentir que c'est ainsi qu'il va la faire jouir. Maelisse prend plaisir, même s'il lui fait un peu mal avec la vigueur de ses gestes. Il lui dit des mots qui l'excitent, qu'elle a de belles jambes, une bonne chatte, et des mots plus crus aussi, qu'il la prend bien au fond, qu'il veut qu'elle jouisse comme une chienne, qu'elle écarte ses cuisses de putain. Et Maelisse lui répond qu'elle en veut encore, qu'elle est sa pute, que c'est bon, elle lui dit oui, le lui répète, elle s'ouvre à sa queue qui s'enfonce et butte en elle avec force. Puis il s'accélère en elle jusqu'à exploser, lâcher son sperme dans un râle bruyant et fier.
Maelisse me dit qu'il a été un bon amant, qu'il a réussi à la rassurer alors qu'elle était tendue au début, en arrivant dans le studio. Elle m'avoue timidement qu'elle a joui plusieurs fois. Maelisse me parle à mi-voix, alors que nous sommes nus ensemble dans nos draps. Je la caresse, je la pénètre, doucement car elle est encore chaude des assauts hardis de son amant du jour. C'est un moment d'une grande volupté. Maelisse s'abandonne tout à moi, comme si elle était fière d'avoir dominé sa peur de se donner pour moi à un autre, alors que mon sentiment de la posséder au plus profond se mêle aux sentiments de tendresse et d'amour retrouvés.