L'écoute-bébé

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Proposée le 7/06/2011 par CAVALIER ROUGE

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Quand mon ami Alexandre, directeur d'un foyer pour jeunes travailleurs célibataires m'a demandé d'accueillir provisoirement un agent de sécurité de la centrale atomique voisine, j'ai hésité. Faute de place dans son foyer, il a insisté et m'a promis de choisir un jeune homme bien sous tout rapport. Dès qu'une chambre se libérerait au foyer, il le reprendrait. Gina, ma jeune épouse se montra encore plus réticente que moi. Je dus faire valoir l'apport financier de ce type d'hébergement temporaire. Le loyer paierait une bonne partie de nos charges de chauffage. Trois de nos quatre chambres étant libres, nous pouvions en mettre une à la disposition d'un étranger et lui donner accès à notre cuisine d'été au rez-de chaussée sans inconvénient. Enfin selon Alexandre le jeune homme travaillait régulièrement de six à quatorze heures : Il ne serait jamais seul dans la maison puisque Gina travaillait de huit heures à midi.

Se présente un garçon de belle taille, aux cheveux courts et propres, très poli mais aussi très timide. Julien a entre vingt et vingt-deux ans. Il nous remercie de bien vouloir le loger, se montre content des dimensions et de l'ameublement des deux pièces, satisfait du loyer par ailleurs fixé en accord avec Alexandre et se dit tout disposé à donner un coup de main pour les travaux d'entretien de la maison ou du jardin. Gina le juge charmant et cesse ses récriminations. Bientôt elle sympathise avec l'arrivant, se fait maternelle en raison des huit ans de différence d'âge et lui offre assez régulièrement un café à 16 heures. A mon retour du travail vers 17 heures, il m'arrive de les trouver ensemble au salon, lui regardant la télévision alors que Gina repasse notre linge ou celui de Julien, désormais considéré comme membre de la famille.

Ce soir là, Gina connaît un regain de passion. Après son bain elle s'est parfumée à l'ambre, a revêtu une nuisette transparente et se montre douce, caressante, amoureuse. La bouderie qui avait accompagné l'annonce de l'arrivée d'un hôte est oubliée. Elle prend l'initiative, m'embrasse avec ferveur, se couche sur moi, me retire mon pyjama, saisit mon sexe, le caresse, le prend en bouche, le traite royalement de la langue et des lèvres. Comme par miracle je retrouve l'épouse ardente. La routine avait un peu émoussé les élans des premières années de mariage. Je suis heureux de constater l'influence bénéfique de la présence d'un autre mâle sous notre toit. La succion dure, je suis aspiré au fond de la gorge dans un lac de salive, pressé entre les lèvres, frotté à l'intérieur des joues. Son nez collé aux poils de mon pubis envoie sur mon ventre un souffle chaud. De la main droite elle masse la base de mon sexe pour le maintenir droit et fort.
Elle se couche sur le dos, remonte ses talons à la limite des globes de ses fesses, genoux relevés et largement écartés, offerte, vulve béante, à la pénétration. Je m'installe en elle, me repose sur le moelleux coussin de son corps puis relève mon bassin et commence l'interminable et savoureux va-et-vient qui fait monter le plaisir dans le vagin et dans le pénis. Prenant appui sur les talons elle jette son ventre à la rencontre du mien et nous restons quelques secondes suspendus et unis au maximum. Elle me fait avec tendresse et détermination un festival des positions préférées, me retient en elle au moment de la première éjaculation et des suivantes. Je nage et glisse dans mon sperme mêlé à ses sécrétions.
Nos bouches se cherchent, ouvertes, dévorantes. C'est un véritable renouveau de notre union. Les draps absorbent la transpiration. Emu par l'attitude de Gina, je réponds à tous ses élans. Vient le moment de l'épuisement, où l'on se retrouve couchés sur le côté, face à face, yeux dans les yeux, souffles saccadés, heureux, apaisés.

Gina profite de ce retour au calme

- Te souviens-tu chéri de la proposition que tu m'as faite il y a environ un an ? Non ? Pour redonner vie à notre amour, pour fouetter nos sens tu avais suggéré que nous invitions un tiers qui m'aurait fait l'amour devant toi. Ca te revient ?

- Je me souviens surtout du refus sans appel que tu m'avais opposé, me traitant de vilain obsédé et menaçant de me quitter si j'insistais. Et ce soir, après la formidable séance que nous venons de vivre, je reconnais que tu avais bien raison. Nous venons de faire l'amour de façon divine sans recours à un intervenant. C'est tellement merveilleux que je te prie d'excuser l'idée saugrenue qui m'avait visité. Continue à m'aimer de cette façon et ce fantasme idiot ne renaîtra jamais. D'ailleurs, si tu veux te mettre à quatre pattes, je vais te prouver que tu m'inspires sans artifice, point n'est besoin d'un boute entrain.

Gina prend place de bonne grâce, croupe haute, tête sur les avant-bras allongés et présente à mon érection retrouvée la fente chaude et accueillante sous l'oeil noir du trou du cul interdit.. C'est sa position préférée. Je pénètre à nouveau le sexe, m'enfonce et me retire en un long mouvement des chairs rose clair, je sors mon gland à la limite et plonge jusqu'à toucher le fond, mes bourses collées aux fesses de Gina. Plus j'accélère, plus elle gémit, plus elle souffle bruyamment. Son orgasme se crie, me serre et me maintient en elle. Je crains que le célibataire du rez-de-chaussée n'entende le chant d'amour de ma femme.

- Dis, ne crie pas si fort, tu vas émouvoir le malheureux Julien s'il t'entend clamer ton bonheur.

- Justement, j'ai quelque chose à te demander à propos de Julien. Il est jeune, célibataire et ne connaît pas encore de fille du pays. De plus, comme tu l'as déjà constaté, il est extrêmement réservé. En discutant avec lui, j'ai deviné qu'il est toujours puceau. Il rêve de trouver une petite fiancée, mais il craint de ne pas savoir s'y prendre avec une femme. C'est un cercle vicieux.

- Apparemment il s'y prend plutôt bien avec toi, s'il te fait ce genre de confidences. Ne me dis pas que tu t'es sacrifiée pour le déniaiser.

- Que vas-tu imaginer ? Je suis ta femme et jamais je ne te tromperai. Mais en repensant à cette introduction d'un tiers dans notre couple, telle que tu l'avais suggérée naguère, je me suis dit que nous pourrions faire d'une pierre deux coups. Si tu le voulais, je pourrais faire l'éducation sexuelle de ce brave garçon et uniquement en ta présence. Ainsi tu assisterais aux quelques leçons que je lui donnerais et tu y puiserais de l'intérêt pour moi. Il y gagnerait de l'assurance, profiterait de notre expérience et aurait plus de chance de trouver chaussure à son pied.

- Combien m'a-t-il fallu de leçons pour apprendre à te faire l'amour ? Cela se découvre progressivement. ; on n'a pas besoin d'avoir un professeur, un partenaire suffit ! C'est naturel, sinon nous n'existerions pas. Ton puceau trouvera chaussure à son pied sans toi, s'il ne l'a pas déjà fait. Tu me sembles bien naïve. Et toi, tu aurais la triple satisfaction de me faire plaisir, de former un amoureux et de satisfaire ton fantasme? A mourir de rire. Est-ce là l'origine de ta forme présente. Aurais-tu déjà donné un premier cours ?

- En aucun cas. J'agirai avec ton accord et en ta présence, sauf peut-être pour la mise en route, afin d'épargner sa timidité.

- Il y a entre nous un malentendu profond. Quand je parlais de te regarder faire l'amour avec un autre homme pour réveiller mon désir, je pensais te présenter une fois un inconnu qui aurait ensuite disparu, pour me laisser la place entière. Je souhaitais voir ton comportement dans l'union avec un anonyme. Or Julien n'est pas un inconnu et il ne disparaîtra pas le lendemain de la séance d'apprentissage. Tu prévois une mise en route puis une ou des leçons en ma présence. Et après cette éducation sexuelle il restera sous notre toit. Ce n'est pas la même chose. Souhaites-tu te mijoter un amant à domicile ? Mon fantasme n'était pas de t'offrir à un amant et de vous voir sous mon toit filer le parfait amour. Tu peux vouloir déniaiser ton puceau pour d'autres motifs, mais pas au nom de ce fantasme ancien.

- Ne sois pas rigide d'esprit. Je ferai l'éducation de Julien et ensuite il volera de ses propres ailes. Tu auras l'excitation du spectacle. J'y trouverai certainement du plaisir pour récompense de mon dévouement et ensuite nous serons plus unis que jamais. Si tu m'aimes, tu dois chasser toute forme de soupçon de jalousie. Évidemment je n'agirai pas sans ton accord.

- J'ai reçu ce soir la preuve que le projet te donnait des ailes. Tu as été parfaite J'espère faire le même constat au cours de l'expérience et après. Tu as le droit d'avoir toi aussi des fantasmes et d'essayer de les satisfaire. Rassure-moi : Tu limiteras tes interventions en nombre, dans le temps et aux heures où je serai à la maison ? Tu considéreras Julien comme un élève et non comme un amant quelle que soit la sympathie qu'il t'inspire ?

- Je te jure de ne jamais entreprendre une leçon avec lui si tu n'es pas là. Il suffira que tu me demandes d'arrêter pour que je cesse. Ca te va, tu me donnes ton accord ? As-tu encore une question ?

- Effectivement. La séance la plus importante à mes yeux est celle de la mise en route dont tu souhaites m'exclure pour ménager sa timidité. Si vous acceptez ma présence tu pourras commencer demain avec ma bénédiction. Je m'engage à être un spectateur silencieux, à ne jamais intervenir. Mais je veux dire moi-même à cet heureux élu mon accord pour que tu fasses son éducation sexuelle théorique et pratique et je veux lui rappeler de vive voix ma situation privilégiée de mari et de propriétaire de la maison.

- Eh ! Bien, je te remercie pour lui. Il ne sait rien de notre discussion. En quoi le propriétaire est-il intéressé ?

- En cas de débordement, j'expulserais le locataire. Et tu devras assumer ta conduite.

- Ne t'inquiète pas, je respecterai les limites.

- Demain à 17 heures sois prête, en tenue excitante. Essaie de le faire venir au salon et de l'y garder, propose lui ton aide. A mon retour du travail je vous donnerai le feu vert. Pour le moment canapé et fauteuils, chaises, table, tapis devraient suffire pour accueillir vos ébats. Sois une bonne instructrice. Je veux être fier de toi et de ton enseignement. En l'absence de certificat de bonne santé, je te recommande l'usage de protection d'usage courant. Protège-toi et protège-moi. Ton angelot pourrait avoir contracté une vilaine maladie au cours d'un premier ou d'un second dépucelage.

- Non, je le crois sincère. Mais ne t'inquiète pas, le « sortez couvert » fait partie d'une éducation bien menée.

Gina me saute au cou, m'embrasse follement, cale un genou de chaque côté de mon bassin, attrape ma queue ramollie, se retourne, me reprend en bouche tout chargé des écoulements précédents et me remercie en redonnant vie à un pieu présentable. De nouveau tournée vers moi, heureuse et reconnaissante, elle me tient droit sous la chatte qui s'abaisse pour m'emprisonner et me soumettre au galop de son ventre avide. Elle me chevauche avec force et énergie et je finis par me demander si je ne viens pas de lui accorder le droit d'aimer le jeune et de le baiser à volonté avec ma bénédiction. Quant à ce qu'elle fera pendant mes heures de travail' Saura-t-elle s'arrêter si je le demande ? Julien n'est-il pas déjà son amant de c'ur ? Ne suis-je pas en train de creuser la tombe de notre amour ? Aura-t-elle encore besoin de mon accord pour s'installer en éducatrice spécialisée à domicile pour d'autres jeunes gens en détresse sexuelle ? Il y a tant de jeunes garçons timides à rassurer. En cette époque de chômage voilà une création d'emploi toute indiquée. Gina a déjà un emploi, à mi-temps certes, mais c'est son choix !. N'ai-je pas présumé de mes forces, saurai-je étouffer les bouffées de jalousie ? Comment Gina me fera-t-elle l'amour demain ou dans six mois ? Cette mise en concurrence physique pourrait un jour tourner à mon désavantage.

C'était un fantasme. Cela devient un problème. Qui sème le vent récolte la tempête : Un jour lointain j'ai émis une idée stupide, elle me revient en pleine gueule comme un boomerang. Aucun de mes arguments ne l'a convaincue : Ni l'observation du bon état actuel de notre relation, ni le qualificatif « saugrenu » à propos de ma proposition, ni le rappel du recours à un inconnu et non à un familier. Gina m'a imposé son désir d'accomplir sa bonne action au profit de gueule d'ange. Son enthousiasme a bousculé mes résistances, elle semble trop y tenir pour m'entendre et accepter de renoncer à son rôle de formatrice. Si l'agneau est aussi blanc qu'elle le croit, elle pourrait l'effrayer avec trop d'ardeur. Je suis très mal à l'aise, fâché avec moi-même ! De l'imaginer bourrée par le petit jeune, grande ouverte, ouvrant son sexe pour l'accueillir puis recouverte de son sperme, je perds le sommeil.

J'ai du mal à avaler que ce garçon puisse être vierge. Il est grand, beau, bien fait, intelligent, livré même malgré lui et sa prétendue timidité à la convoitise des demoiselles. Il aura su apitoyer Gina pour lui ouvrir les bras et les jambes en lui racontant une fable, une histoire autant de fois exploitée qu'il a rencontré de fleurs bleues au c'ur généreux et au corps attirant. Et les bonnes âmes prises de pitié l'ont délivré de l'horrible tare en écartant les cuisses dans un formidable élan de générosité. Si cela se trouve, après chaque conquête, le jeune homme bien sous tout rapport renaît puceau pour recommencer. Allez dormir quand ce genre d'idée née d'un excès de reconnaissance de votre femme vous trotte dans la tête. Je pourrais admettre que ma femme ait une aventure extra conjugale, elle ne serait ni la première ni la dernière, mais je serais furieux d'apprendre qu'elle a été abusée par un godelureau et qui plus est avec ma bénédiction. Maudit soit le jour où je lui ai confié mon fantasme.

Je suis arrivé au travail, j'ai posé des RTT à raison de quinze demi-journées pour ne pas gêner le service en cette période d'activité ralentie et me voici dans un magasin spécialisé pour enfants en train d'acheter un écoute-bébé sous l'oeil attendri d'une vendeuse prête à répandre la nouvelle de la grossesse de ma femme. L'émetteur se déclenche à la voix, le récepteur mobile capte les sons jusqu'à mille mètres.
La maison est vide. Je dissimule l'émetteur derrière un vase monumental chargé de grandes fleurs artificielles dans un coin du salon. Je reviendrai après quatorze heures, quand Gina et Julien occuperont la maison.

Dans ma poche le vibreur donne l'alerte. Je me mets à l'écoute. Gina est d'humeur joyeuse et chante à tue-tête.

- Bonjour Julien, c'est toi mon amour ?

Du doute je passe à l'évidence. La réponse est plus lointaine :

- Mais oui ma chérie : Je me suis dépêché pour venir au résultat.

Ils doivent être au salon et j'entends distinctement la conversation.

- Alors, tu as parlé à ton mari ? En tout cas-tu n'as pas ménagé ta peine. Tu aurais pu penser au malheureux obligé de se boucher les oreilles pour calmer son excitation. Louis est aussi vigoureux ou tu exagères tes réactions pour le tromper sur la violence de ton orgasme. Tu simulais ou tu as vraiment joui aussi fort ?

- Je ne simule jamais, tu devrais le savoir. Et je me suis donnée à fond pour obtenir gain de cause. Réjouis-toi, dès ce soir nous allons pouvoir nous aimer comme des fous après la bénédiction de Louis. Il souhaitait me voir faire l'amour avec un étranger, il va être servi. Simplement il exige d'assister à ton dépucelage. Je lui ai fait comprendre qu'il faudrait une progression dans ton éducation sexuelle de manière à justifier quelques séances.

- Il a gobé ça. C'est un faux dur. Il faut être naïf pour me croire puceau, complètement déjanté pour te donner la permission de passer aux travaux pratiques avec moi, un peu con pour croire à une progression. Il était temps de trouver un homme pour combler tes envies, je suis là. Tu n'en as pas marre de vivre avec ce cocu bienheureux ?

- Dis, tu as bien su en profiter jusqu'à maintenant. De plus pourquoi cocu bienheureux ? Tu es mon premier faux pas. Et il ignore que j'ai eu pitié de ta vie amoureuse vide. Tu sais je l'ai vraiment aimé et je l'aime encore. Il est mon pilier. Tu passeras à d'autres, lui me restera. Tu es jeune et volage, lui m'épousera. Oui je l'aime.

Elle s'est fait avoir, elle a eu pitié. Mais elle s'est payé ma tête, hier soir, avec son histoire de puceau. Je suis naïf, déjanté et con : Je suis surtout furieux.

Tu l'aimes plus que moi ? Je croyais que tu m'aimais. Dis, viens là et prouve-moi ta préférence. A genoux, vieille peau, suceuse de jeunes bites, avaleuse de sperme, sac à foutre. Alors quand lui annonceras-tu que tu le fous à la porte et que tu veux vivre avec moi ?

- Je suis comme mariée avec lui et je compte le rester. Un jour tu t'en iras, je le sais. Tu es trop beau pour être fidèle. Je serai heureuse de continuer à côté de mon Louis. De plus c'est lui le propriétaire.

- Ton cocu n'est pas moche. A l'oreille il baise bien. Suce et écoute ma grosse cochonne. En ce moment tu as gagné du temps pour quelques séances; mais après, s'il veut que tu arrêtes, comment ferons-nous ? Tu me répètes tous les jours « Je ne peux plus me passer de toi, baise-moi ». Le meilleur moyen de continuer c'est de te mettre en ménage avec moi. Tu adores ma queue, tu en veux toujours plus, il faut choisir ou tu seras en manque.

- Tu m'as pourtant entendue hier soir. Louis me convient. Puisqu'il n'a rien remarqué, nous pourrons continuer comme toujours quand il est au travail, quand il va au sport, quand il fait les courses : Ta chambre et ta cuisine sont inviolables pour lui. S'il m'en voit sortir je pourrai toujours prétendre avoir fait du rangement chez notre célibataire désordonné.

Elle érige le mensonge en système de communication avec moi. Je ne m'étais rendu compte de rien, chaque absence leur profite, ce n'est pas d'hier. Elle pense m'aimer, c'est incroyable. Elle s'est installée confortablement dans l'adultère et espère faire durer cette situation à mon nez et à ma barbe. Elle a commis une erreur en se cachant derrière mon fantasme oublié.

- Tais-toi et suce. Oui, comme ça, lèche mes couilles, par-dessous, remonte, avale, suce le gland, passe la langue. Oh ! L'adorable vieille salope. Tu as un vrai sac à mensonges en réserve, je t'admire et je plains le pauvre type que tu exploites. Oui, mes couilles au chaud dans ta bouche. Tu es la reine des tailleuses de pipe, j'adore, c'est trop bon. Putain de salope.

- Ho ! Un peu de respect ou va en voir une autre. Bon, Louis rentre dans deux heures. Alors mettons-nous d'accord. Tu auras à jouer un rôle. Tu n'auras pas le droit à l'erreur. Tu dois être crédible dans ton personnage de puceau : Timide, naïf, au bord du refus pour ne pas détruire un couple uni, mais finalement soumis, reconnaissant. Souviens-toi, tu ne sais rien, tu découvres petit à petit le baiser, les caresses, les parties cachées comme les seins ou le ventre etc.. Surtout ne va pas trop vite ou Louis aura vite fait de découvrir la supercherie.

- Je vais m'emmerder à cent sous de l'heure à ce jeu. Louis n'a rien remarqué jusqu'à présent, il est aveugle comme tous les cocus, donc il ne verra que du bleu à l'avenir. Il me fait presque pitié. Dis ma pute, tu ne pourrais pas calmer mes humeurs avant son retour.

- On verra si on est au point assez tôt. En premier tu cesses de m'appeler grosse vache, vieille pute, salope et compagnie et je ne veux plus entendre qu'un mot quand tu t'adresses à moi. Pour en prendre l'habitude?

- Comment veux-tu que je te respecte alors que tu trompes ton mari avec autant d'impudence. Tu n'es vraiment qu'une sacrée salope et c'est-ce que j'aime le plus en toi, ce caractère de vieille pute dégueulasse, menteuse et tricheuse, sans honneur. Tu es merveilleuse dans ce rôle de truie qui a le feu au cul. Ne change pas.

- Tu me méprises ? Je reprends, tu dois m'appeler « maîtresse » et moi je t'appellerai « mon petit » ou « mon gentil puceau ».

- Jamais de la vie je ne pourrai garder mon sérieux !

- Tu n'as pas le choix, c'est ça ou tu dégages. Ensuite il va falloir t'habituer à mettre un préservatif. Louis l'exige. A la réflexion, il a raison : Avec le sida et les autres maladies je dois protéger ma santé. A l'avenir, devant mon mari ou autrement tu porteras un préservatif à moins de produire un certificat de bonne santé trimestriel.

- Bon, vous êtes devenus fous. Tu vas te chercher un autre consolateur, moi je vais me barrer vite fait.

- Dans ce cas, descends, prépare tes valises et bon voyage. Je dirai à Louis que tu refuses de t'offrir en spectacle. Allez, du vent, morveux. Je ne vais pas me casser la tête pour un ingrat.

- Ne te fâche pas. Je ne voudrais pour rien au monde rater la tronche de ton cocu quand je vais t'enfiler sous ses yeux, t'en mettre plein le ventre, te faire hurler de plaisir. Ah ! Le con, il va en avoir pour son argent. J'en jouis à l'avance. Bien maîtresse, je mettrai des préservatifs. Quoi encore ?

- C'est beaucoup mieux mon petit puceau. Tu seras poli, couvert, patient, reconnaissant envers moi et mon mari, c'est l'essentiel. Pour le reste évite de contrarier mon homme si tu veux que cela dure. Dis toujours oui, nous nous rattraperons à nos heures. Dis-moi, est-ce que tu m'aimes un peu, belle queue ?

- Tu sais combien je t'adore maîtresse. Et je suis prêt à te le prouver sur l'heure. Va, allonge-toi sur le canapé et tu vas la sentir passer. Ecarte, lève une jambe sur le dossier.

- Stop, tu as oublié quelque chose.

- Quoi donc ? Le préservatif ? Après tout ce que ton Louis t'a fourré la nuit passée, tu ne risques pas d'être enceinte de moi. Et de toute façon, si tu m'aimes comme tu le dis, ce serait un bonheur pour toi et une récompense pour le couillon qui veut bien me prêter sa femme pour me dépuceler.

- Quand voudras-tu comprendre jeune imbécile que tu dois m'obéir ou me perdre. Viens, faisons la découverte de la mise en place d'une capote : Ce sera une répétition pour ce soir devant Louis

Donc, je suis cocu, mais j'ai encouragé ma femme à faire l'amour avec un autre. Elle entretient une liaison de quelques semaines avec ce coquin de locataire et se moque ouvertement de moi avec lui. Ils vont s'entraîner à placer un préservatif, cela sera donc le premier ! Mon autorisation obtenue comme je sais, doit servir de couverture, elle a su exploiter au mieux mon fantasme. Je l'entends maintenant aspirer l'air et cracher des oh ! à chaque coup de butoir. Vraiment cet écoute-bébé est une invention diabolique.

- Cesse de faire la brute, ne passe pas ta rage sur moi, arrête, tu me fais mal, arrête, arrête, non !

Je pourrais intervenir, mais s'il se charge de la corriger, pourquoi montrer que j'ai découvert l'ombre de mes cornes ? Les autres jours Julien fait d'elle ce qu'elle veut bien admettre ou supporter. Que Gina se débrouille avec sa petite frappe. A moi d'organiser désormais les festivités. Puisque Gina a déterré ce vieux fantasme, autant voir ce qui se passe dans mon salon. J'entre sans bruit. Les amants ne se sont pas souciés de fermer les portes des pièces. J'approche pour voir. Si je venais à être vu, je n'aurais pas à m'excuser.

Sur le canapé, dos à la porte et tête vers la fenêtre Gina a posé ses mains à plat sur l'extrémité de l'assise. Sa tête prend appui sur ses bras, ses seins s'enfoncent dans le siège et la calent, son torse les utilise comme amortisseurs.. Le dos dessine une courbe qui culmine au niveau des fesses au-dessus de son genou droit et soutenue par la jambe gauche dont le pied touche le sol devant le canapé. Elle présente ainsi sa croupe et son sexe à Julien qui balance son ventre contre elle à grands coups, par derrière, les jambes dans la même disposition que celles de ma femme. Et vlan, et vlan. Il cogne fort, sèchement. Sa verge va frapper à l'intérieur , ventre en avant, torse rejeté en arrière, dans un mouvement mécanique régulier, sur l'axe des bras accrochés aux poignées d'amour. Chaque choc provoque l'aplatissement des seins dans le coussin et est suivi d'un hon euh de Gina. Elle accuse le coup et aspire fort pour recracher un nouveau hon à l'attaque suivante.

- Alors, tu aimes, c'est bon ? Tu me sens. Ton con est brûlant, tu as le ventre en feu, ma salope. Tiens et tiens.

- Hon, euh, hon, euh

- Tiens prends ça et ça

Le puceau s'applique, maintient les reins en creux de sa main gauche, parfois se penche pour retenir l'épaule droite de la femme de sa main droite. De derrière je vois le piston s'enfoncer puis ressortir entouré d'un bon centimètre de vagin retourné comme un gant formant un anneau autour de la hampe avant d'aller reprendre sa place intérieure sous la poussée suivante. Il faut voir comme il la secoue. Elle tend ses bras, relève torse et dos et ses seins se mettent en mouvement sous elle en cadence avec les assauts de l'homme. Il frappe, le sein recule; il se retire, le sein avance et de la pointe se frotte au siège. Julien pose son deuxième genou sur le canapé, pousse des deux pieds sur l'accoudoir, soulève les genoux, monte en verticale au-dessus de la croupe, casse le dos de Gina en forçant d'une main et plonge en verticale dans l'orifice, se relève et se met à accélérer. Gina souffle plus fort, il sent venir les contractions du vagin, sait l'orgasme proche, frappe, frappe, frappe et les hon euh, hon euh se rapprochent puis finissent en un long feulement.

- Tu vois ma vieille, moi aussi je sais te faire gueuler de plaisir. Si on changeait de position. Je m'allonge sur le dos et tu vas t'asseoir sur moi en regardant la fenêtre. Tu t'accroupis et tu descends doucement sur ma queue. Je n'ai pas craché, je suis bien rade. On essaie un coup dans le cul, j'aimerais.

- Je t'ai dit non, c'est non, je ne veux pas d'hémorroïdes.

Bon, mais penche-toi en avant, baisse encore. Ca entre facile, tu es trempée. Tu vas monter et descendre et je vais suivre des yeux la danse de ton petit trou noir. Allez, bouge tes fesses. Tu as un beau cul majestueux, tu sais. Plus vite s'il te plaît. Va. Je peux grattouiller l'oeillet ? Comme ça. Si je mouille mon doigt ? Non ? Bon. Bouge mieux, plus haut. C'est sorti, je me replace, baisse.


De la porte je vois aussi le balancement des rondeurs qui claquent et remontent. Je perçois le halètement vif de Gina qui s'emballe et les efforts de Julien pour soulever son ventre à la rencontre du sexe qui clapote autour de son membre rigide. Julien encourage de la voix.

- Salope galope, putain mène le train, vas-y que je te bourre, plus fort, encore. Ah ! Cravache, vieille vache.

Gina freine, prend une claque sur une fesse, une autre sur l'autre. Elle a repris sa respiration, se penche à l'horizontale, s'agrippe aux jambes tendues et on ne voit plus que ses fesses qui s'agitent frénétiquement au-dessus de son sexe béant sur le pieu dressé en elle..

- Vas-y, je pars, crie Julien, Ah ! Non. Pourquoi ?

J'y pense, le préservatif n'est pas en place. Gina a bondi, elle se retourne, cueille le sexe d'une main, plonge sa bouche pour l'engloutir et pour recueillir le sperme. La bouche refait le mouvement de son vagin, afin de prolonger l'éjaculation. Elle avale une première gorgée. Julien se vide longuement. Les yeux pleins de larmes Gina se retire, se redresse et, bouche pleine va embrasser le jeune pour lui faire goûter son jus. Une coulée blanche marque le coin des lèvres. Julien la repousse, la cloue sur le canapé, se jette bouche en avant sur la vulve et suce comme un forcené. Voilà, Gina arrive au septième ciel, l'autre paon s'applaudit, mon sang bouillonne à les entendre jouir. Mon fantasme n'était pas à la hauteur du spectacle. Je retourne dans mon jardin. Par curiosité j'écoute mon appareil récepteur.

- Stop mon petit. Oh ! Seigneur, tu es devenu tout petit. Repose-toi, sinon nous allons à la catastrophe ! Je parie qu'hier soir tu t'es masturbé en m'entendant jouir. Il va encore une fois y avoir des cartes de France dans tes draps ! Dire que c'est pour ça que j'ai eu pitié de toi. Il faut que je me douche et que je me mette en tenue. Tu n'oublieras pas de t'émerveiller béatement.

- Bien, je t'accompagne pour te laver le dos et le reste, là, là et là

- Ah ! Non, pas mon cul, sens interdit.

- Un jour tu en feras une autoroute : Il suffit d'y goûter. Juste le petit doigt ? Bon, c'est partie remise. Tu aimes me faire languir.

Elle a promis de respecter les limites. Mais elle a placé les limites hors de vue. Il suffit de les repousser pour ne pas les franchir.
Je ménage mes piles. J'en ai appris beaucoup plus que prévu. Je ne passerai pas toute ma vie pour un con ou un cocu. Je téléphone à Alexandre : Oui je pourrais héberger une jeune fille, ce serait une excellente façon de dépuceler mon locataire actuel. Une fille dégourdie de préférence. Non, pas pour mon usage personnel. Vraiment le dénommé Julien serait plus heureux et plus efficace s'il réussissait à faire l'amour et à se décongestionner les roupettes. De plus je le trouve trop familier avec Gina et il lui faudrait un autre pôle d'attraction. Non je ne crains pas une infidélité de mon épouse. Alexandre rit et me promet de faire vite et bien, si je promets en contrepartie de bien me tenir, il ne veut pas d'histoires avec la police des m'urs. Il me rappellera.

A l'heure prévue je prends ma femme dans les bras et devant Julien tout sage je fais une démonstration longue et passionnée de baiser. Gina apprécie ou subit, mais participe assez bien. Comme elle l'a dit, elle tient encore à moi. Je suis le casse-croûte assuré. Elle aurait tort de trop s'en persuader. Si elle connaissait la rage qui me ronge, elle se chercherait vite fait un autre cocu. Je ne fais pas de complexe devant l'autre merdeux, je veux voir jusqu'à quel point elle me prend pour l'imbécile de service, et après elle devra assumer.

Elle a fait le catéchisme à Julien, il a fini par accepter de se donner en spectacle pour me remercier de lui prêter ma femme à des fins éducatives. Il a eu des scrupules à s'immiscer dans notre vie de couple. Il en aura une reconnaissance éternelle. Elle ment bien. J'entre dans mon personnage

- Mon très cher ami, je te souhaite d'être un élève attentif et appliqué pour tirer le meilleur profit de l'enseignement certainement magistral, complet et détaillé de ma si merveilleuse femme. Je suis son mari ne l'oublie pas et tu vas bénéficier de ces découvertes que nous avons faites ensemble. Gina t'a fait part de certaines règles comme le port obligatoire du préservatif ou l'arrêt des cours dès que tu seras en mesure de voler de tes propres ailes. Mais avant de commencer, j'aimerais entendre ton avis sur ce type de comportement. Comment considères-tu un homme qui admet que sa femme instruise un jeune puceau et que penses-tu d'une femme qui accepte de livrer son corps à la curiosité et aux investigations d'un garçon sans expérience.

La réponse non préparée est confuse, Julien nous trouve formidables tous deux. Je pousse le bouchon :

- Dans le passé un jeune homme allait voir les putes et les payait, il jetait sa gourme disait-on dans un langage vieillot. Mais ces liaisons tarifées, limitées dans le temps présentent souvent des inconvénients. La fille peut n'être intéressée que par le gain, s'en tenir au strict minimum, n'être pas nécessairement aimable ou t'humilier en cas de panne et surtout être porteuse et vecteur de maladies. L'amour est expédié sans âme, bien souvent les clients insatisfaits les traitent vulgairement de grosses putes ou de grosses vaches, de sac à foutre, de salopes, de vieilles peaux, de truies en chaleur, de trous à pines et que sais-je encore. Toutes sortes d'expressions qu'un jeune homme de ta classe s'interdit naturellement, n'est-ce pas ?

- Bien entendu, cher Louis. On ne doit pas insulter une femme de cette manière, fût-elle prostituée.

Gina a pâli. Elle a supporté ces mots humiliants depuis qu'elle s'est livrée au mal élevé. Elle vient d'en sentir l'humiliation. Dans le feu de la passion, Julien l'a traitée plus bas qu'il ne traiterait une fille de joie en ma présence. J'enfonce le clou.

- J'estime donc que Gina va t'offrir un service de qualité nettement supérieur. Elle m'a assuré y mettre toute sa bonne volonté et toutes ses grandes compétences. Tu es sacrément verni ! L'apprécies-tu ? Es-tu persuadé qu'elle va t'apporter beaucoup plus qu'une prostituée ?

- Mais bien-sûr. Je suis gâté. Une marraine aussi belle et dévouée au début de ma vie sexuelle est un cadeau du ciel d'une valeur inestimable, sans prix ! Vous formez un couple exceptionnel.

- Voilà la question que je me pose en qualité d'heureux mari d'une femme aussi fidèle et pourtant prête à ouvrir son corps pour te combler des joies du sexe. Tu noteras qu'elle m'en a demandé la permission, ce qui pourrait surprendre dans notre monde en décomposition. Mais c'est une femme tellement exceptionnelle. Et je me dis qu'une telle marraine pour un garçon comme toi devrait avoir un prix. Elle vaut certainement par son expérience, par le c'ur qu'elle va y mettre et la sécurité sanitaire qu'elle représente beaucoup plus qu'une vulgaire fille ramassée sur le trottoir

- Ah ! Oui, certainement. J'ai une chance inouïe de recevoir d'elle mon éducation sexuelle. Je devrais prévoir de la remercier et de la récompenser selon ses mérites.

- Voilà un langage qui me plaît. Aujourd'hui pour la première partie du programme, en quelque sorte pour une mise en bouche, la séance sera gratuite. Mais je suis certain que tu te feras une obligation d'honneur de verser au début de chaque rencontre une somme d'environ cinquante euros à laquelle, moi le mari j'ajouterai une somme égale pour avoir le bonheur de vous voir suivre la progression imposée par la nécessité d'un enseignement de qualité.

Gina émet un mais de protestation, cela ne figurait pas dans l'accord. Julien ne veut pas passer pour pingre après avoir entendu une première leçon sur le vocabulaire et se dit prêt à donner plus si nécessaire. Gina mise aux enchères, l'amante devient prostituée de fait. Si je paie pour regarder, pourquoi le principal bénéficiaire de ses faveurs n'en ferait-il pas autant ? Comment refuser sans se compromettre ? Quand nous nous coucherons je lui expliquerai qu'il s'agit d'un prix d'ami légitime et que l'étranger de mon fantasme aurait payé beaucoup plus que pour une catin de bas étage à 50 euros. Elle doit avoir conscience de sa valeur. Une belle femme comme elle vaut beaucoup plus cher dans cette activité, elle ne doit pas se mésestimer.

- Je voudrais avoir un bref entretien avec ma compagne. Accorde-nous un instant. Gina je t'invite à me suivre à la cuisine.

- Je croyais que nous avions dit l'essentiel.

- Oui, mais un événement nouveau m'a fait réfléchir. Je voudrais construire avec toi, le contenu des séances. Ainsi, aujourd'hui, il conviendrait de commencer par le début, comme deux amants qui se rencontrent pour la première fois. Que font-ils ? Ils s'embrassent, se dévorent avec la bouche, se caressent, se déshabillent et découvrent leurs deux corps. Cela mérite d'être fait avec calme, avec application, avec étonnement au sens fort. Se voir, se toucher, se palper, se caresser, poser des baisers sur toutes les parties du corps: ce sera largement assez pour une entrée en matière. Au sortir de ce cours, Julien devra être passé maître dans l'art de déshabiller et d'échauffer une partenaire, car ne l'oublions pas tel est le but de cette éducation sexuelle.

Gina a bien demandé de former le jeune homme. J'obtiens son approbation. A elle d'adapter, de passer à l'acte, de faire, défaire et refaire pour que dure le plaisir de se découvrir sans effaroucher. Oui elle comprend parfaitement ce qu'on peut attendre de la démonstration. La prochaine fois on s'intéressera aux organes sexuels masculins et féminins en partant de croquis et en les explorant manuellement ou oralement pour étudier leurs réactions aux différents contacts, on étudiera leurs fonctions dans la reproduction de l'espèce humaine. La troisième séance sera consacrée à la pénétration en position face à face couchée et aux différents mouvements des corps dans cette position. Chacune des leçons suivantes sera consacrée à l'étude détaillée d'une position différente. Enfin on étudiera l'utilisation érotique de chaque ouverture du corps, pour aboutir si on en trouve le temps à des combinaisons à trois ou plus.

Que pourrait objecter l'élève ignorant ? Pourquoi la formatrice ne voudrait-elle pas enseigner les différentes positions en théorie et en pratique pour mettre en évidence les avantages et les inconvénients de l'une ou l'autre des acrobaties du kamasoutra. Aussi rébarbatif que puisse paraître ce programme, chaque séance aura l'avantage de commencer par un rappel des notions enseignées. Il voulait voir ma tronche au moment où il pénétrerait Gina devant moi. Ce n'est pas officiellement pour aujourd'hui et en attendant si quelqu'un rit sous cape, c'est le cocu. Ils ont déjà assez joui pour aujourd'hui. Et ils vont peut-être apprendre à mieux se connaître. Si le destin veut les unir, je lui aurai donné un fameux coup de main.

Voilà Julien et Gina, nous allons aborder ce travail avec sérieux. Je vous invite à vous découvrir. Mettez-y de la passion, de l'envie, soyez inventifs et s'il vous plaît avec patience faites durer le plaisir. Vous allez être formidables j'en suis certain. Le baiser se donne assis, debout, couché l'un sur l'autre, l'un à côté de l'autre, à l'endroit, à l'envers. Explorez toutes les possibilités et ne soyez pas manchots. Silence, on tourne. Embrassez-vous et go. Je suis un spectateur heureux.

Par bonheur, leurs sens ont été calmés par leur union. Ils s'enlacent debout, leurs bouches se trouvent. Gina peut apporter son expérience, montrer comment ouvrir la bouche ou happer ou mordiller ou envoyer la langue. Ils n'avaient jamais eu la patience de ce partage buccal. Il est émouvant de les voir se chercher, se fouiller, se chatouiller la luette ou essuyer un trop plein de salive, suspendre le baiser pour respirer et repartir de plus belle, attraper une lèvre, essayer d'ouvrir la bouche pour emprisonner l'autre. Ils font une démonstration époustouflante, entrent dans le concours du baiser en apnée le plus long, jusqu'à l'étouffement. Ils se tournent vers moi, guettent ma réaction: je suis volontairement impassible. Donc ils recommencent, statues figées dans la recherche des sensations douces ou violentes, brûlant du désir de me voir bondir pour les séparer. Je bande, mon visage ne laisse paraître aucune émotion.
Qu'ils travaillent, ils ont fait bien pire depuis un certain temps. Le baiser vorace où ils partagent leur amour adultère est innocent au vu de leur tricherie ordinaire. Leur soif d'absorber l'autre par la bouche grandit. Je suis stupéfait de leur faire découvrir ainsi la plénitude du baiser. Ils ne s'en lassent pas, leurs corps saisis de frissons commencent à se contorsionner et leurs mains se détachent de la chevelure pour caresser le cou ou le visage. J'en ai fait des amants passionnés. Parfois Gina jette vers moi un regard effaré, craint de me voir bondir, semble me demander pardon. Pardon de quoi ? De ce qu'elle fait, de l'intention cachée qui l'anime ou de me tromper chaque après-midi. Les mots interdits me remontent aux lèvres avec un goût de fiel, mais je ne les crierai pas.

Ils se sont affalés sur le canapé, jambes enlacées, jupe remontée sur les cuisses, toujours bouche à bouche, liés dans cette découverte prodigieuse, comme au temps de mes fiançailles. Ca fait mal. Je me suis plus inventé un supplice que je ne leur ai imposé une punition. Ventres accolés, poitrines écrasées, bras noués ou dénoués, lèvres soudées ils semblent me narguer dans ce baiser sans fin, toujours plus agité, ressemblant à une morsure définitive. Les lèvres se séparent et se reprennent avec violence et des grognements sourds accompagnent les retraits et les nouveaux assauts. N'en finiront-ils jamais, ne seront-ils jamais rassasiés de salive ou de frottements des muqueuses. C'est à croire qu'ils craignent de passer à la suite. Parfois Julien tente de se détacher. Mais une main maintient sa nuque.

Il avait raison, combien faudrait-il être aveugle pour le croire néophyte. Il parvient même à dépasser en audace la femme mûre. Cheveux collés au coussin, tête immobilisée, elle reçoit en fond de gorge la langue dominatrice de son amant incapable de dominer sa passion. Quand d'une main Gina va toucher le jeans elle saisit une bosse révélatrice de l'état où elle a conduit l'élève. En douce, elle surveille mon regard et je feins de n'avoir rien vu. Sans désunir les bouches, Julien envoie à son tour une main, relève le peu de tissu recouvrant encore les cuisses et d'une main appuyée à plat couvre entièrement l'entrejambe en signe de possession. La pression des doigts masculins provoque un raidissement du bassin de ma femme qui projette son ventre vers l'agression soudaine? Ils en sont toujours aux préliminaires quand sonne le téléphone.

- Ne vous dérangez pas, je vais répondre dans la chambre à coucher. Continuez, c'est vraiment fou à regarder. En peu de temps vous avez fait de grandes découvertes.

Alexandre est tout heureux de m'apprendre sa bonne nouvelle. Une jeune femme est venue lui demander s'il ne pourrait pas lui trouver une chambre chez l'habitant. Or, plusieurs soirs de suite il a rencontré la demoiselle en ville en compagnie d'un jeune homme, ils étaient attablés sur la terrasse du café des pêcheurs. Alexandre les observait depuis celle du café Des Amis. Il me le donne en mille, jamais je ne devinerai qui est son soupirant. Et à les voir flirter, le garçon en question ne passe pas toutes ses nuits à soupirer.

- Si tu te fais des soucis à propos de ta chère Gina, rassure-toi, le compagnon habituel de cette Cathy s'appelle Julien. Oui ton fameux client. Il est en main, crois-moi, ton ménage n'a rien à redouter. Alors, je peux t'envoyer la fille dans deux ou trois jours ? Dans les conditions convenues ? Elle aura une chambre et partagera la cuisine avec son amoureux. Ce sera parfait pour les tourtereaux et pour ta tranquillité d'esprit.

- J'aimerais que tu avertisses l'intéressée le trente seulement et nous serons heureux de l'accueillir le lendemain. Sa déception serait trop grande si Gina refusait l'entrée d'une femme chez nous, par jalousie. Elle pourrait me soupçonner de chercher une aventure facile. Tu vois les complications. Laisse-moi le temps de la persuader.

Alexandre rit de bon c'ur. Cet excellent ami a tenté jadis de séduire ma Gina. Elle m'en avait parlé et juré n'avoir jamais rien accordé. Après ses protestations de fidélité d'hier et ce que j'ai appris aujourd'hui grâce à l'écoute-bébé, je suis en droit de me demander si Alexandre n'a pas bénéficié alors comme Julien actuellement, de la générosité de ce modèle de fidélité conjugale à limites variables.

J'ai ouvert mon écoute-bébé.

- Je n'aurais jamais imaginé ressentir aussi fort les sensations du baiser. Ton mari ne pouvait pas proposer mieux. Ma chérie voilà un début exceptionnel. Je craignais de m'ennuyer, mais tu as su m'inspirer. Que tu es bonne. Tu crois vraiment que je devrai payer pour la suite ?

- Ne t'inquiète pas, je vais le raisonner ce soir. Mais c'est vrai, depuis que tu me baises, m'as-tu fait le moindre cadeau en dehors de tes charges de foutre ? Un bouquet de fleurs ou une lingerie fine serait du meilleur effet. Et tu as entendu, des fois tu me traites plus mal qu'une putain. Tu as des progrès à faire dans tes relations avec les femmes. Déshabille-toi vite, pendant qu'il téléphone, on pourra passer à des contacts plus chauds en corps à corps. Brûlons une étape.

- Si j'ai bien compris, ça va durer. Imagine la multitude de positions à étudier. Mon amour nous avons de belles heures à vivre sous le regard de ton vicieux voyeur. Quel gros con. Grand bien lui fasse. Regarde, tu m'as tellement excité que je suis parti dans mon slip.

- Mets ton index dans ma chatte et vois dans quel état je me trouve. Je sens ma mouille prête à couler sur mes cuisses au moindre mouvement. Attention, n'insiste pas, oh ! Non, non, arrête, il va revenir; ne le fâche pas. Demain à 14 heures tu auras ta récompense quand nous serons seuls. Je jouis de le voir regarder sans bouger. Mais je sens que la soirée sera chaude avec lui.

- Ah ! Non, tu es à moi, tu l'as juré. Tu n'as plus le droit'

J'entre dans le double séjour et les trouve tous nus, enlacés sur le canapé, ils ont repris leur baiser, leurs mains voyagent nerveusement, ils se chauffent par un contact serré, heureux de me montrer leur entente physique.

- Qu'est-ce que c'était ? demande Gina.

- Nous en parlerons plus tard. Mais si vous souhaitez rester allongés pour la découverte de vos corps dénudés vous seriez mieux dans notre lit, bien à l'aise. J'aurais tant aimé assister à l'effeuillage, mais mon correspondant n'en finissait plus. Qu'en dites-vous: Vous me referez cette séquence demain ? Allez, dans notre chambre.

Gina n'en revient pas, elle va sur ma recommandation braver un tabou respecté, commettre ce qu'elle considère sans doute comme un sacrilège, faire l'amour avec un autre dans le lit conjugal. Je lis son énorme surprise sur son visage. Et le petit con se réjouit ouvertement d'accéder aussi facilement au lit qu'elle lui avait refusé. Tromper, passe, mais pas dans le lit du mariage, il est sacré ! Cette logique m'échappe, mais depuis quelques heures j'ai eu tant de surprises. La chambre offre un espace plus restreint. Je vais me trouver tout prêt d'eux. Ils sont debout à côté du lit, se tiennent les mains, se regardent dans les yeux. Je tousse. Ils s'éloignent à bouts de bras et font semblant d'être étonnés de découvrir leur nudité. Julien regarde les seins, feint de voir pour la première fois la broussaille du pubis, s'exclame, trouve que c'est beau et attirant, admire les longues jambes, tombe à genoux devant la touffe et explore du regard.

- Tu peux m'embrasser et caresser autant que tu veux. Louis le veut ainsi et il faut que tu apprennes. Ta bouche, tes mains, ta langue, ton nez: tout est permis pour te remplir de la vue d'un corps de femme, pour t'imprégner de ses odeurs propres. Tu devrais te relever et prendre possession de mes seins. Tu verras, les seins de la femme sont extrêmement sensibles et réactifs. Voilà, caresse-les doucement, prends les pointes entre ton pouce et ton index et roule-les délicatement entre tes deux doigts. Vois, ils durcissent et j'en frissonne de la tête aux pieds. Englobe-les dans tes mains ouvertes, sens leur poids et la douceur de la peau.

- C'est fabuleux. Quelle découverte sensationnelle.

Le faux-cul maîtrise parfaitement la prise et se penche sans y être invité pour déposer ses baisers admiratifs sur ces seins déjà adorés depuis des semaines en mon absence.

- Oui, mon petit, suce-les, vois les raidir. Si tu fais aussi bien avec ta future, mon cher petit apprenti, tu voleras vers le succès. Tu me bouleverses malgré mon expérience avec Louis. J'en tremble, chaque femme saura apprécier cette caresse de la bouche, le frottement léger et humide de la langue. C'est bon, continue, sois doux et calme, passe de l'un à l'autre et reprends entre tes doigts celui que ta bouche délaisse. Oh ! Oui. C'est bien, ne t'arrête pas, il faut savoir être patient et faire durer. Après ça, tu auras gagné, ces préliminaires sont irrésistibles. C'est une femme d'expérience qui te l'affirme. Dis-moi, Louis, tu permets ? Je peux me laisser aller, c'est si violent ? Tu es un mari exceptionnel.

Elle soupire de bonheur et vérifie que je reste impassible observateur du plaisir qu'elle me dérobe mais avec mon accord. J'ai même droit à un sourire entendu. Je bous, j'enrage, j'ai envie de tuer. Elle se paie ma tête en m'interpellant pour me crier son plaisir. C'est de ma faute. Je n'aurais jamais dû évoquer la possibilité de me donner ce spectacle avec un tiers, ni introduire ce loup dans ma bergerie, j'aurais dû hier refuser de laisser se dérouler cette initiation et j'aurais dû cet après-midi foutre ce petit salopard à la porte et procéder à une mise au point immédiate avec Gina. L'autre descend langue tendue des seins vers le nombril en laissant une trace de salive, en marque ce corps abandonné à ses désirs, s'aventure de nouveau à l'entrée du sexe, hume, fourre son nez entre les bouclettes qui en dominent l'entrée, lèche les lèvres externes gonflées d'attente, me regarde avec l'air de me dire que le spectacle et le toucher le ravissent. Il embrasse chaque cuisse, y trace une nouvelle traînée de salive à la manière d'un escargot, sourit d'un bonheur non dissimulé en oignant de salive le lieu du culte d'amour qu'il consacre et où il fera ses dévotions sous mes yeux de cocu qui s'ignore ! Gina retire la main appuyée sur la tête du brave petit découvreur, peu sûre de résister à l'envie de faire l'amour immédiatement si l'amant perd sa timidité apparente. Elle tient à respecter la progression. Il doit remonter à sa hauteur.

- A moi de t'explorer. Sois attentif. Fais bien attention aux sensations que tu éprouveras, note tes points les plus sensibles de manière à pouvoir guider ta future compagne.

J'aime l'évocation d'une possible remplaçante. Pour l'instant je vois les mains de ma femme, posées à plat sur une poitrine où le poil est rare. Les mains effleurent en un mouvement circulaire toute la surface de peau. Au passage des doigts agacent les tétons de l'homme. Elle sait l'exciter. Sous couvert d'instruction elle prodigue les plus sensuelles preuves d'amour à l'amant.

- Tu sens, une pression légère, un toucher en surface, procure une étrange sensation.

- C'est vrai, continue, c'est si bon, tu dois le voir dans mes yeux.

Effectivement elle fixe amoureusement son regard, oublieuse brièvement de sa situation de maîtresse. Et lui donc, sait-il encore qu'il est l'élève. Elle se reprend, baisse les yeux, comme pour suivre la descente de ses mains effleurant l'estomac puis le bombé du ventre en direction de la flèche tendue vers la caresse prochaine. Sans honte Julien bande, raide, dur, développe ses centimètres. Les mains remontent sous les aisselles, prennent appui et redescendent tandis que Gina se penche pour déposer des essaims de baisers fiévreux sur le torse, le ventre et finalement après un coup d'oeil hésitant dans ma direction sur le bout du gland dressé;

- Bien, nous avons rempli notre contrat pour cette première expérience. La prochaine fois, après une rapide révision nous passerons à l'acte deux.

Ils étaient au bord de l'explosion. La déception lisible verse un baume d'une immense douceur sur mon c'ur blessé.

- Julien je te félicite, tu es un élève très doué. Je verrai avec un immense plaisir la deuxième phase de ton initiation. Si tu veux bien récupérer tes affaires, j'ai à discuter avec mon amour de femme.

Il s'en va, flamberge au vent, passe au salon et se précipite vers sa chambre. Gina, encore rouge de volupté, cache mal sa frustration derrière le mensonge d'une gêne très étrange vu ce que je sais. Elle allait le prendre en bouche et le sucer, sucer, pomper, vider, avaler. Et la voici en face de ma réalité de mari. L'amant envolé, ne reste que le mari dupe, le cocu volontaire. Elle a bien un peu honte sans doute, mais si peu au regard de ce qui reste à faire ou de ce que promet le programme de ce stage et les intermèdes durant mes heures de travail.