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Proposée le 24/05/2011 par CAVAL
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Quelques mots : Ce récit est celui d'une jeune femme naturiste qui a aujourd'hui 35 ans et qui raconte son parcours, comme naturiste, mais aussi toute sa vie amoureuse durant toutes ces années, de 1975 à 2010.
Chapitre premier - Education sentimentale
Je suis naturiste depuis ma naissance, en 1975. Comme tous et toutes, je suis née toute nue, d'accord, mais mes parents nous emmenèrent, mon frère ainé, Didier, et moi-même, dès notre plus jeune âge sur des plages naturistes. Nous n'avons jamais fréquenté les centres naturistes, surtout pour des raisons financières, mais allions sur des plages françaises où il fallait parfois jouer à cache-cache avec les autorités locales. En tant qu'enfants nous pouvions jouer et rester tout nu, alors que nos parents devaient remettre au plus vite leurs maillots lorsqu'un képi apparaissait. C'était peu fréquent, mais cela arriva à plusieurs reprises.
Puis nous sommes allés à l'étranger, dans ce qui s'appelait encore la Yougoslavie et en Grèce où le dieu touriste et ses devises faisant, la pratique de la nudité sur les plages était tolérée et acceptée. Les autorités se sont aperçues rapidement que la venue d'étrangers voulant profiter, nus, du soleil pouvait leur apporter une clientèle encore plus importante. Certaines îles sont devenues des destinations de rêve pour les nudistes et naturistes de tous poils et de toutes nationalités comme celle d'Ios (où serait mort Homère). Bien d'autres possèdent des plages où les amoureux du soleil sans maillot peuvent se retrouver à condition de bien vouloir marcher un peu.
Le naturisme n'a rien à voir avec le voyeurisme ou l'exhibitionnisme. Pourtant, il ne faut pas se voiler la face, certains de ces amateurs de la vie nue en communauté éprouvent des penchant pour l'un et/ou l'autre. Les corps nus aiment parfois se montrer plus ostensiblement qu'il ne le faudrait. Le regard est parfois attiré par de belles formes : Des corps bien faits et bien pourvus. Mais chacun sait rester sur la réserve : Les exhibitionnistes s'aperçoivent rapidement qu'ils n'ont rien à faire dans ces lieux, ils ne peuvent pas choquer par leur nudité, puisque tout le monde est nu ; les voyeurs ne trouvent pas grand plaisir, tant de corps nus offerts leur coupant tout plaisir, une sorte d'overdose, d'autant plus que ce qu'ils aiment, c'est découvrir ce qui est caché, or là rien n'est caché.
Mais les hommes et les femmes n'en demeurent pas moins des humains et lorsque l'attirance se fait plus forte, lorsque les rapports amoureux ne peuvent se réfréner, il est difficile de cacher une certaine excitation lorsqu'on est nu, surtout pour les messieurs.
De tout temps j'ai été curieuse de voir les autres, de les observer de surprendre des attouchements intimes bien que discrets. Cette curiosité s'est immanquablement mue en une sorte de voyeurisme, cependant dénué de toute perversité. Voici d'ailleurs quelques-uns de mes souvenirs :
Je me rappelle, je dois avoir 15 ans, sur une île grecque, ce jeune couple qui est allongé nu sur la plage, dans une crique discrète où il n'y a pas plus de dix personnes au total. L'homme se lève, pince gentiment les lèvres vaginales de sa compagne qui avait les jambes légèrement entrouvertes, pour l'inviter à venir se baigner. Elle lui lance un grand sourire, appréciant cet attouchement, mais lui dit quelques mots. Ils doivent être Allemands, je ne comprends pas leur langue, mais à son petit signe, montrant un bout de ses seins, je crois comprendre :
- Tu pourrais aussi pincer mes tétons, j'aime beaucoup aussi.
- Viens avec moi te baigner, lui dit-il peut-être, et je m'occuperai de tes deux beaux globes.
En passant non loin de moi, je peux constater que l'homme a le sexe un peu gonflé ; il ne peut cacher un début d'érection que la fille lui fait remarquer d'ailleurs. Ils rentrent tous les deux dans l'eau en se tenant pas la main. Une fois dans les flots, ils batifolent à l'abri des regards, pourtant, personne ne peut ignorer ce qu'ils font dans l'eau. Ils s'aspergent, se poursuivent, plongent pour réapparaitre plus loin, puis se rapprochent jusqu'à être l'un tout contre l'autre. A n'en pas douter, l'homme profite de la situation pour caresser le corps de sa compagne : Ses seins captivants, ses fesses rondes et son sexe ouvert. Elle ne reste pas inactive, elle a pris son membre à présent totalement bandé en main et lui prodigue la plus douce des caresses. Les jeux aquatiques durent un bon moment, jusqu'à ce que la jeune femme éclate d'un grand rire en surgissant de l'eau, comme si une force venue des flots l'avait envoyée dans les airs. Aucun doute que cette force provienne du membre gonflé de désir de son partenaire qui s'est introduit en elle : Il n'a pas voulu éjaculer dans l'eau marine, mais dans un puits d'amour chaud et accueillant.
Les rapports des deux tourtereaux sont plus que chauds dans l'eau de la mer Egée. Lorsqu'ils sortent de l'eau, la fille a sur les lèvres un sourire radieux, les pointes de ses seins sont fièrement dressées, l'homme est toujours en érection. Son magnifique sexe n'a rien perdu de sa vigueur. Il s'allonge sur le bord de la plage sur le dos et attend que son sexe se ramollisse et vienne reposer sur son ventre. Doucement ce beau trophée érigé perd de sa gloire et reprend des proportions plus décentes. C'est alors qu'il vient retrouver sa belle compagne. Elle fixe sans complexe et sans gêne ce sexe qui lui a donné tant de plaisir quelques instants avant.
Dans mon souvenir ils sont tous les deux d'une grande beauté : Elle aux belles formes, des seins bien ronds, des fesses bien formées, des hanches généreuses et un ventre plat ; lui musclé, quelques tablettes de chocolat sur le ventre et un sexe long, pas très gros et décalotté, même au repos. De plus leurs corps sont intégralement bronzés, sans aucune marque de maillot. Ils ont planté une petite tente près de la plage et doivent vivre ici, continuellement nus pendant leur séjour. Et pour autant, ils ne sont pas dans un camp de naturiste. Un véritable rêve de pouvoir mener une existence de nudité intégrale avec la nature, la mer, le soleil et l'amour.
J'étais encore jeune, mais dans ce spectacle je ne vis rien de choquant, en tout cas beaucoup moins que si j'avais visionné un film X dans lequel rien n'est amour, tout est brutalité sexuelle et où la femme est avilie : Introductions violentes (et ce ne sont pas que des sexes ou des godes, mais parfois il s'agit d'ustensiles qui n'ont rien à faire dans un vagin ou un cul), éjaculations faciales, sadomasochisme et autres fantasmes de mâles.
Là, sur la plage, c'était juste deux belles et jeunes personnes qui s'aimaient et se le prouvaient. Pour moi c'était comme une sorte d'éducation sentimentale. Ce n'est pas le premier homme que je voyais en érection, je ne parle pas seulement de mon frère qui, sortant du lit, présentait une trique d'enfer. L'été nous dormions nus, souvent dans la même chambre, et la plupart du temps sans pyjama, aussi ne pouvais-je pas ignorer son membre érigé dont-il était très fier. Sur les diverses plages que nous fréquentions, souvent un sexe en grande forme apparaissait à un moment ou à un autre. Il y avait des hommes sortant de l'eau qui n'avaient pas eu le temps de débander après quelques batifolages subaquatiques, ou d'autres, directement sur la plage, excités par une main féminine experte, voyaient leur queue se mettre au garde à vous. De même, j'avais pu m'apercevoir que parfois, le sexe d'une femme s'ouvre comme une corole, comme une fleur aux couleurs attirantes, avec quelques goûtes s'en échappant, signe d'une excitation extrême.
Un jour aussi, toujours à la même époque, je surprends un couple très amoureux. Il ne se cache pas, entouré de plusieurs naturistes, de baigneurs, nus ou non, de promeneurs passant à proximité. La fille et le garçon sont nus et se bécotent à la folie, très proche l'un de l'autre. Je suis persuadée que le mec a le sexe gonflé, mais je ne peux pas le voir. La fille ne semble pourtant pas avoir insinué une main entre les jambes de son amant. Cependant, lorsqu'ils se rapprochent encore plus, elle se positionne entre les cuisses de l'homme, se soulève un peu et redescend en un lent mouvement. Maintenant, ils ne bougent que très peu, toujours en s'embrassant. Pour tout observateur, dont je suis, il ne fait aucun doute qu'ils sont l'un dans l'autre, que la fille s'est empalée sur le sexe de son amant. Cela dure longtemps, ils restent l'un contre l'autre, amoureusement blottis. Pourtant, l'excitation doit monter en eux, leur souffle semble plus court. La fille se mord le les lèvres. Les deux corps sursautent sans un bruit, puis se figent. La fille pose la tête sur l'épaule de son amant. Leur extase est d'une sublime beauté. Ils ont fait l'amour en public, mais tout en discrétion.
C'était donc cela l'amour me dis-je, c'est donc une belle chose où l'on peut vivre pleinement en tant que naturiste. A cette époque, je ne savais pas grand-chose de l'amour. J'apprenais donc en observant mes ainés. Mais tout cela était gentil et sans aucune connotation de perversion.
C'était beaucoup plus des scènes d'amour, des moments d'une sensualité saine, que des actes sexuels et bestiaux. Ces démonstrations se faisaient dans un climat bon enfant et même familial, car mes parents ne pouvaient ignorer ce que moi-même je voyais. Jamais ils ne s'offusquèrent de ces agissements, ni ne partirent des lieux où se déroulaient ceux-ci. Les seules plages naturistes que nous évitions, c'était les plages « réservées » aux homosexuels. Si l'on s'y trouve, il suffit de refuser les avances qui vous sont faites (pédés comme lesbiennes) et aucun esclandre ne se produit. Mais il faut bien avouer qu'il s'agit souvent plus d'un lupanar qu'un véritable lieu naturiste comme on l'entend d'habitude. Les plages sur lesquelles certains couples (hétéros) s'envoient en l'air aux yeux de tous, se donnant en spectacle, n'avaient pas encore cours à l'époque.
Avec nos parents, nous devions nous rhabiller après chaque séjour sur la plage pour regagner le camping ou le logement où nous étions, car ces lieux étaient « textiles » comme nous disons. Cela me frustrait un peu, j'aurai préféré pouvoir rester nue et libre dans tous mes mouvements. Pourtant, comme par défi, je ne remettais que très rarement ma culotte et jamais mon sou-tif (même lorsque mes seins furent bien formés) ; cela me permettait de rester un peu plus longtemps en état de nudité sous une robe légère. Parmi les touristes, un certain nombre ont dû s'apercevoir que sous ma robe il n'y avait rien.
Un jour mon frère me dit :
- Frangine, je te préviens, lorsque tu te penches en avant, on voit tes petits nichons.
- Et alors ?
- Je croyais que tu n'aimais pas trop t'exhiber ? Ce n'est pas moi que ça gêne. Ce que j'en dis c'est pour toi.
- On est en vacances, si je dois même faire attention durant l'été aux voyeurs lorsqu'on vient de quitter la plage? Et puis ceux qui voient n'en perdront pas la vue et ceux qui ne veulent pas voir n'ont qu'à tourner les yeux dans une autre direction.
Ainsi j'aime depuis toujours pouvoir être nue au soleil, ne pas sentir de maillot, me baigner dans le plus simple appareil. Quel plaisir de sentir le vent sur tous les pores de la peau, de sentir l'eau sur tout son corps, sans entrave, sans gêne. Lorsqu'on est habillé le « paraître » compte malheureusement plus que le « bien-être ». Les belles voitures, les belles montres, les belles robes. Pourtant « l'habit ne fait pas le moine » et on s'aperçoit vite que les gens dans ce carcan de la société de consommation ne sont au final pas très intéressant, car plutôt égoïstes, narcissiques, ou encore égocentriques ! « Moi, je... Moi, je... Moi, je ». Par contre, une fois nu, toutes les barrières sociales s'abaissent, car l'ouvrier, le cadre, le patron, le prêtre? Tous seront sur le même pied d'égalité. C'est aussi la relation que l'on a avec les autres qui s'en trouve changée, elle est plus vraie, on ne peut rien se cacher, physiquement déjà, mais aussi moralement, car on ne peut pas embobiner ou tromper les gens lorsqu'on est nu devant eux et qu'ils le sont devant vous. Les naturistes, hommes ou femmes, sont vrais, naturels et ne se cachent rien ! Et c'est bien mieux comme ça ! Chacun doit se montrer comme il est, sans artifice, avec ses propres différences. On est tous égalitaire, on a tous un défaut physique, plus ou moins important selon la personne, pourquoi s'en soucier ? Le faire admettre aux autres, c'est l'admettre mieux soi-même. Et puis, surtout, on se découvre soi-même, oui, on se découvre physiquement, puisqu'on n'a plus d'habit, mais on s'aperçoit que l'on n'a pas besoin de toutes ses choses matérielles pour être heureux.
C'est ainsi que j'ai découvert des personnes extraordinaires dans les lieux naturistes, loin des gens que je pouvais fréquenter tout au long de l'année, et qui m'apportèrent beaucoup : La confiance en moi, l'acceptation de ma propre personne, me permettre de mieux appréhender ma vie d'adolescente, de jeune femme et de femme, même de mère de famille.
Les vacances naturistes passées avec mes parents constituent mes meilleurs souvenirs. Avec mon frère, nous vivions notre nudité sans pudeur. Je savais comment il était fait, qu'il serait comme mon père, avec un membre viril plein de poils, et lui savait que je serais un jour comme ma mère, avec des seins ronds et une touffe de poil sur le bas de mon ventre. Comme je l'ai dit, il nous arrivait l'été de dormir dans la même chambre et si la chaleur était de la partie, c'est nus que nous le faisions, nous n'avions rien à cacher.
Le jour, sur la plage nous chahutions dans l'eau et je pus m'apercevoir que parfois, le sexe de Didier se gonflait. Ce ne pouvait être que pour moi. Pourtant, il n'y eu jamais de sa part d'attouchements ; lorsque sa main se posait sur un de mes seins ou sur mes fesses, c'était totalement fortuit. De même, lorsque ma main entrait en contact avec sa queue, c'était involontaire. Je le sentis d'ailleurs plusieurs fois gêné de ressentir une excitation visible pour moi. Je fis toujours mine de ne pas m'en apercevoir pour ne pas le mettre encore plus mal à l'aise. Un jour pourtant il me dit :
- Il faut que je te dise Elodie, mais promet moi de ne pas mal le prendre.
- Je t'écoute.
- Eh bien, voilà, lorsque tu es habillée tout va bien, tu es ma s'ur et une femme comme les autres. Quand tu es nue, pareil, tu es une naturiste comme les autres et en plus ma s'ur. Mais c'est lorsque tu es à moitié nue ou à moitié habillé que là, je ne peux pas aller contre, tu m'excites. Je sais qu'étant ton frère, ce n'est pas correcte de bander pour sa s'ur, mais je n'y peux absolument rien.
Il est vrai que je déambulais souvent dans la chambre sans aucune gêne et sans me préoccuper de mon frère. Lorsque j'étais nue c'était comme à la plage. Par contre, en sous-vêtements, prenant parfois, sans le vouloir des postures inconvenantes, je le faisais fantasmer. Lorsque je sortais de la chambre pour le petit-déjeuner ou pour aller à la salle de bain, parfois je mettais une nuisette légère et courte, la plupart du temps sans culotte : Ma toison pubienne était visible de tous, y compris de mon frère qui n'y restait pas insensible.
- Je te promets, pour que tu sois plus serein, de m'habiller un peu plus ou un peu moins puisque c'est le milieu qui te pose problème.
- Merci s'urette de le prendre si bien.
Lorsque nous dormions dans la même chambre, j'éprouvais parfois l'irrésistible envie de me toucher. Je le faisais souvent le reste de l'année dans ma propre chambre, à la maison : J'aimais me toucher les seins, faire rouler leurs pointes entre le bout de mes doigts, me caresser la vulve avec la main, puis mouiller mon index et mon pouce pour me branler le clitoris. Mais j'éprouvais une certaine gêne alors que mon frère était si proche. Je ne souhaitais pas qu'il m'entende m'astiquer sous les draps. Mais je me doutais bien que lui-même le faisait parfois, agitant sa queue jusqu'à l'éjaculation. Aussi un soir où j'étais certaine de ce qu'il était en train de faire, je lui demandais :
- Tu te branles ?
- Euh? Oui, c'est ça. Tu ne le fais pas toi ?
- Si, mais dans la même chambre que toi, là, ça me gêne un peu.
- Pourquoi, si moi je le fais, je ne vois pas ce qui te dérange. D'ailleurs, ça m'arrangerait si tu le faisais aussi. Comme ça, au moins je n'aurais pas besoin d'être discret.
- Tu veux qu'on se branle en même temps ?
- Oui, tu n'as rien contre ?
En fait il me faisait la proposition que je souhaitais. Ainsi je pourrais me toucher sans crainte d'attirer son attention.
Il prit l'habitude de rejeter son drap et de se branler ainsi tranquillement presque tous les soirs. Je ne pouvais m'empêcher de reluquer sa queue qui grossissait jusqu'à ce que son liquide vienne se répandre sur ses doigts et son ventre. Cela m'excitait beaucoup et mes séances de branlette étaient d'autant plus plaisantes. J'atteignais assez rapidement une jouissance souhaitée et libératrice. Pendant que je me pelotais les nichons, je regardais cette belle queue sur laquelle allait et venait sa main. Je n'éprouvais aucune gêne, aucun mauvais sentiment à voir le sexe de mon frère s'ériger ainsi. Lui-même, après m'avoir incité à me dévoiler comme lui, me regardait faire, il voyait sa s'ur une main sur les seins, l'autre s'insinuant entre les jambes. Je le voyais souvent sourire durant ces moments emplis de lubricité et hautement érotiques. Nous nous masturbions donc tous les deux, simultanément, dans la même chambre, mais sans faire participer l'autre à sa montée en jouissance, si ce n'est par nos seuls regards. Quand je reluquais sa queue je n'en avais même pas envie. C'était celle de mon frère, il était très bien monté, mais je n'ai et je n'ai jamais eu d'attirance sexuelle pour lui.
Nous étions frère et s'ur et nous nous comportions exactement comme cela, même s'il semble que ce soit déjà pas mal. Jamais je ne pris en main son sexe, jamais il ne caressa mes seins ou mes fesses ou insinua ne serait-ce un bout de doigt dans mon intimité. Non, nos petits jeux résidaient en des regards (le voyeurisme).
J'étais jeune et je trouve dommage, qu'aujourd'hui, on voit si peu de jeunes sur les plages ou dans les centres. Pourtant, c'est vraiment bien, bien mieux que la cigarette, l'alcool ou la drogue : Ça déstresse beaucoup plus, ça nous coupe vraiment du reste du monde ! Quand je vois que des jeunes ont besoin de boire des litres de bière pour s'amuser. Moi, je bois avec modération lors d'un bon repas, je ne fume pas, je fais du sport, je mange équilibré, bio quand je peux... Mais, je pratique depuis toujours le naturisme et j'aime beaucoup ça ! C'est lui qui m'apporte l'équilibre dont j'ai besoin. Alors, qu'est-ce qui est mieux : Quelqu'un qui reste habillé, qui fume comme un pompier, bois sans modération, mange trop gras, du poulet d'élevage intensif, du porc dont les exploitations polluent toutes les rivières et les plages, et qui ne pratique comme seul sport, que le « pizza-bière-foot-télé » ? Ou quelqu'un qui vit sainement et qui communie avec la nature le plus souvent possible ? Or c'est en étant nu qu'on peu le plus facilement, le plus sainement être proche de cette nature, car là encore, il n'est pas possible de tricher.
Et puis le maillot de bain constitue bien des désagréments. Il faut bien l'ajuster, lorsqu'on a la chatte naturelle, non rasée, il faut faire attention que tous les poils soient bien dissimulés. Il serre de partout, à la taille, en haut des jambes, parfois il blesse près du sexe. Pour les sexes glabres, il crée des frottements sur la vulve, jusqu'à l'abimer. En plus, sur les plages de sable, les grains rentrent dedans et irritent la peau. Sur une plage textile pour se changer, il faut faire des circonvolutions derrière une serviette. J'ai tenté l'expérience, je n'ai jamais réussi à le faire sans me retrouver toute bête, la serviette tombant à mes pieds sans avoir eu le temps de remettre une autre culotte. Et alors, tout le monde vous regarde. Sur la plage naturiste, vous pouvez tout faire nu, sans que personne ne fasse attention à vous. En sortant de l'eau, le maillot reste mouillé durant de longues minutes sur le corps. Et puis c'est une entrave énorme, on ne peu pas se sentir totalement libre avec cette pièce de tissus. Ajoutons que plus le maillot est petit, plus il est onéreux. Et parfois il y a beaucoup d'obscénité à se présenter avec un mini-string qui rentre dans la raie des fesses, un haut si mini que les nichons dépassent de partout et que les pointes brunes des seins apparaissent. Oui une fille totalement nue est moins obscène, plus naturelle, plus belle même à mon avis, car plus respectueuse de sa propre féminité avec un respect plus grand de sa pudeur.
La nudité pour moi ne me pose aucun problème : Sur une plage naturiste je ne ressens aucune fausse pudeur et une incroyable liberté autant d'esprit que de corps. Si on me prend en photo, je n'y vois aucun mal : Je suis nue, bien, détendue, libre et heureuse d'être là. Que d'autres amoureux de ce mode de vie me demandent de poser (dans les postures softs et naturelles) pour eux ne me pose pas de problème. J'assume ce que je suis et le revendique.
Ce fut le cas alors que j'avais 17 ans sur une plage de la côte atlantique où j'étais allée avec mes parents pour un week-end prolongé. Un homme nu déambulait sur la plage avec du matériel de photo et s'est approché de moi :
- Mademoiselle, me demanda-t-il, est-ce que vous accepteriez que je vous prenne en photo ?
J'étais assez flattée de sa proposition, s'il m'avait choisie c'est que je devais, soit être belle, soit incarner la jeunesse naturiste.
- Vous savez, je ne suis pas majeure. Il faut que je demande à mes parents.
C'est ce que je fis. Mon père vint discuter avec le photographe. Puis il me dit :
- Pour moi c'est d'accord. C'est à toi de décider, mais il faut que tu saches que tes photos pourraient être reproduites dans des magazines naturistes.
- Ok, cela ne me gêne pas.
Le photographe officia durant près d'une demi-heure. Moi, Elodie entrant dans la mer, sortant de la mer, assise ou couchée sur le sable, avec ma mère, avec mon père, avec mon frère, dansant sur la plage? Le lendemain, le photographe revint avec un tirage des photos qu'il avait prises. Je les ai gardées précieusement et je puis dire que cela reste un bon souvenir.
Aujourd'hui, il m'arrive de les regarder et je me dis qu'à cet âge là, je n'étais pas une belle fille finalement. Je me préfère près de 15 ans plus tard.
D'ailleurs, c'est le moment de me décrire : Mes cheveux sont châtains très clair, presque blonds, si bien que les poils de ma chatte, même non rasés ne cachent pas grand-chose, à travers on peut facilement deviner ma fente et parfois ma vulve. A cette époque en plus, ma pilosité n'étaient pas encore bien fournie. J'avais les cheveux long, presque jusqu'à la taille. Aujourd'hui, j'ai écourté, mais ma chevelure est toujours longue et descend sous mes épaules. Par contre, mon pubis n'a pas subis le feu du rasoir, juste une légère taille aux ciseaux. Mes yeux sont bleus avec des reflets verts. Mon visage est d'un ovale agréable avec un petit nez en trompette et une bouche qu'on dit « sensuelle », sans qu'elle ait eu besoin de chirurgie, derrière laquelle se cachent des dents, pas toujours très droites, mais aux canines pointues. A l'époque des photos, j'avais peu de poitrine. Cela ne me complexait pas, mais j'aurais bien aimé avoir des formes un peu plus amples. Je n'avais pas de rondeurs, en certains endroits de mon corps cela allait, comme le ventre, mais ailleurs je faisais vraiment maigrichonne. Mes fesses, se musclèrent plus par la suite, je les trouve un peu trop gamines sur les photos. Enfin, des petites cannes et des hanches qui ne demandaient qu'à prendre un peu de formes pour qu'elles soient sensuelles.
Oui aujourd'hui, à 35 ans, je suis bien plus belle, à mon avis. J'ai une belle poitrine, avec des jolis seins bien fermes. Ils ne sont pas énormes, ne débordent pas de partout, mais semblent très appréciés' aussi bien par ceux qui les voient dénudés, ceux qui les devinent par l'échancrure d'un décolleté ou ceux à qui j'accorde le privilège de les caresser. Ils tiennent bien dans la main' Les miennes comme celles de mes partenaires. Pour la branlette espagnole c'est un peu juste peut-être, mais pour la cravate de notaire, cela ne pose aucun problème. Les pointes fines de mes aréoles se dressent effrontément sous l'effet de l'excitation tant physique que mentale et sont sensibles aux doigts ou aux bouches qui s'y aventurent. C'est l'un de mes plus chers attributs et j'en prends un soin immense. J'ai un ventre qui n'est plus aussi plat que lors de ma jeunesse ; j'ai eu deux enfants et même si les vergetures ont disparu, le corps n'en sort jamais indemne. Même en faisant du sport, il est difficile de garder la même plastique qu'une fille tout juste pubère. Ma chatte non rasée, j'en suis toujours aussi fière, je l'entretiens soigneusement en peignant, shampouinant et brossant les poils soyeux. Parfois je la taille, mais jamais plus de quelques coups de ciseaux de-ci, de-là. Comme je l'ai indiqué, ma chevelure est presque blonde et les poils de ma pilosité pubienne sont très clairs. Si bien que les poils sont plus clairsemés que chez une brune et plus transparent. Je ne les ai jamais considérés comme une protection visuelle, sorte de slip naturel, mais plutôt comme un ornement, d'ailleurs tout comme à l'âge de 16 ou 17 ans, ils ne masquent pas grand-chose de mon intimité. Mes fesses se sont arrondies et affermies, quant à mes hanches, elles ont pris du volume et m'apporte un peu plus de sensualité.
Quand j'étais jeune, je ne reniais pas mon corps, je l'acceptais tel qu'il était, même si j'aurais aimé qu'il ait plus d'agrément. Aujourd'hui, je l'aime comme il est. Il n'est pas parfait, mais il me plait. En 20 ans et deux maternités, j'ai pris en beauté.
On pourrait penser que je suis exhibitionniste, que j'aime me montrer nue et que pour moi la pudeur n'existe pas.
C'est totalement faux. Il est vrai que lorsque je suis sur une plage je me sens bien nue, bien plus que si j'étais habillée. De même, l'été, il m'est difficile de remettre ces sous-vêtements gênants et peu m'importe si quelques-uns s'en offusquent ou se rincent l'oeil. Ce n'est pas du tout le cas, car j'éprouve beaucoup plus de gêne à être en maillot sur une plage « textile » ; selon moi il y a plus de voyeurs sur ces plages que sur celles des naturistes. Et il faut bien dire que certains maillots ou strings sont bien plus impudiques qu'un corps nu libéré de toutes ses entraves. Par contre, tout au long de l'année, dans la rue je ne suis jamais en mini-jupe et ne porte pas non plus de décolletés profonds qui montreraient la naissance de ma poitrine : on pourrait me croire prude même, et en quelque sorte je le suis.
Pareillement, jamais je n'ai accepté de poser pour les photos dévêtues, alors qu'à certains moments l'apport financier n'aurait pas été superflu. Enfin, si j'assume totalement de fait d'être une vrai naturiste, pure et dure, je ne le clame pas sur tous les toits. Avant de livrer mon mode de vie favori, je tâte le terrain. J'ai de bonnes copines à qui je ne raconte pas un dixième de ce que sont mes vacances : Elles ne comprendraient pas et me traiteraient de folle, le malade, d'exhibitionniste?
Mais je ne suis pas non plus pudibonde, loin de là, et encore moins prude.
Aussi, lorsque j'ai rencontré mon premier petit ami sur la plage naturiste, Gérard, je ne me cachais pas. La nudité faisant partie de mon monde, je ne montrais aucune pudeur à lui laisser admirer mes seins et la fine toison de mon bas ventre. Je ne me lassais non plus de regarder son sexe qui parfois en ma compagnie se gonflait. Ses démonstrations de désir pour moi ne me choquaient pas, elles me satisfaisaient en fin de compte, cela signifiait que je plaisais à ce garçon. Il me faisait prendre confiance en moi, m'affirmer en tant que femme, même si je n'étais encore qu'une jeune fille.
Je venais d'avoir 16 ans. Nos parents respectifs étant aussi sur la plage, nous restions sages' sauf peut-être dans l'eau où il me pelotait les seins, ce que j'aimais beaucoup, ou venait effleurer les poils de ma petite chatte. Pour ma part, je prenais son sexe en complète érection en main et le branlais jusqu'à ce qu'il éjacule. Nous éprouvions beaucoup de plaisir l'un comme l'autre dans ces attouchements ; ainsi cet été là nous ne sommes pas allés plus loin que ces gentils effleurement, ces douces caresses et ces branlettes sexuelles. Gérard ne chercha jamais à partir à la découverte de mon sexe, ni avec ses doigts, ni avec son membre. Il le vit, l'admira, mais n'y toucha pas. Car sur la plage, on ne pense pas toujours aux positions qu'on prend. Pour manger une part de melon ou une pèche, on écarte les jambes pour ne pas s'en mettre sur soi, lorsqu'on se lève ou s'assoit, lorsqu'on joue au ballon, on ne pense pas un seul instant à « mes lèvres ne vont-elles pas s'ouvrir ? Est-ce que je n'exhibe pas mon sexe dans cette position ?... » Je crois même que par instant, c'est complaisamment que je lui montrais ce qu'il désirait voir. Il devait s'en contenter, car je pense que je n'étais pas prête à aller plus loin. Ce fut pourtant l'un de mes premiers amours de vacances.
Pour dire la vérité, je suis persuadée que nos parents respectifs n'ignoraient rien des attouchements que nous nous prodiguions dans les eaux ; mais ils ne dirent rien : Il faut que jeunesse se passe.
Dans certains lieux naturistes où nous allions avec nos parents, nous nous faisions des copains et des copines de notre âge. Là encore, il n'y avait rien de sexuel entre nous et c'est le plus naturellement du monde qu'entre filles et garçons nous discutions, que nous pratiquions des jeux de plage. Parfois, certains jeunes gardaient leurs vêtements. Personne ne disait rien et bien souvent, ils finissaient par quitter leur maillot : D'une part c'étaient eux les plus gênés et d'autre part ils voulaient goûter au bonheur et à la joie qui émanait de nous.