Pris sur le fait ! [partie 2]

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Proposée le 20/04/2011 par Menara

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Lire la première partie


Leur jetant un regard impérieux, Menara se détourna et s'avança vers le lit. Elle s'y allongea en poussant un long soupir. Elle vit le visage de Gaeldor devenir à nouveau cramoisi et celui de Margaux se tordre en une grimace de gêne.

Ils s'entreregardèrent longuement. Menara ne leur dit rien, les laissant décider entre eux. Elle savait qu'elle ne pourrait pas les forcer à s'exécuter mais elle espérait qu'ils le fassent tout de même.
Avec un peu de chance, pensa-t-elle, il comprendrait que la seule manière de se faire pardonner c'était de lui donner du plaisir comme jamais elle n'en avait ressenti auparavant. Quant à l'allumeuse, elle devrait avoir le courage d'assumer ces actes : C'est-à-dire de tirer Gaeldor du pétrin et de faire en sorte d'aller au bout de ses envies. Seulement, Menara songea avec perversité qu'elle pourrait leur refuser cette fameuse branlette pour les punir une fois qu'ils l'auront assouvie.

Enfin, ils bougèrent. Ils se rapprochèrent du lit et, étrangement, ce fut Margaux qui porta la première une main sur Menara afin de la caresser sous sa chemise de nuit. Elle glissa avec douceur le long de son ventre, empoignant l'un de ses petits seins. Elle le massa doucement, avec tendresse. Ce constat troubla Menara plus qu'elle ne le laissa paraître en fixant l'étudiante avec de grands yeux. Cette fille était en train de la caresser et elle trouvait cela agréable? Une fille !

Menara ferma les yeux, luttant contre la partie d'elle-même qui tentait de se rebiffer. Une partie qui ne supportait ni l'idée d'être touchée par quelqu'un d'autre, ni l'idée que ce quelqu'un d'autre puisse être une fille. Peu à peu cette idée s'estompa et il ne resta plus que les caresses. Elle sentit une autre paire de mains passer derrière elle, soulever ses cheveux et l'inviter à se redresser un peu pour pouvoir ôter la chemise de nuit. Elle se retrouva nue, en train de se faire masser avec douceur par son homme et l'amie de ce dernier.

La volupté de ces touchers éveilla le désir et un feu se grandissait progressivement dans son bas-ventre. L'envie déferla, grandiose, sublime et surtout affamée. Elle jugea que le temps de la douceur avait assez duré. Elle en voulait plus ! Beaucoup plus ! Elle rouvrit les yeux, contemplant avec contentement son amant et son amante.

Reprenant la voix de dominatrice qu'elle avait avant que cela ne commence, elle ordonna :

- Maintenant Margaux, tu me retires ma culotte et je veux que tu me masturbes, que tu me lèches.

La jeune étudiante s'était raidie à ces mots mais elle s'exécuta. Avant de se plonger entre ses cuisses, elle interrogea Gaeldor du regard. Il était toujours penché sur Menara, lui pétrissant les seins d'une manière sublime. Soudain, Menara sentit un doigt se poser sur son clitoris. Elle laissa s'échapper un soupir de contentement. Les caresses de Gaeldor se firent moins tendres. L'idée que la vision qu'il avait puisse l'énerver, voir le blesser ravissait Menara autant que le plaisir que lui procurait les doigts de Margaux faisant des cercles plus ou moins rapide sur son bouton d'amour. C'était un semblant de vengeance !

- Non ! Ne t'arrête-pas Margaux ! Gaeldor, je veux que tu me donnes quelque chose à manger en attendant.

Il se tourna vers les sacs de Margaux, se demandant s'il trouverait des gâteaux ici.

- Imbécile ! Je parle de ton sexe !

Il sursauta et Menara ouvrit la bouche pour le tancer quand soudain une vague brûlante la submergea. Margaux venait de mettre la langue au service de la jouissance et elle s'y prenait d'une manière merveilleuse. La chaleur montait et le monde sembla se rétrécir et s'étendre sous les vagues de bonheur qui montait. Elle ne savait si c'était la technique de Margaux ou la situation, mais elle songea qu'elle allait certainement bientôt venir.

Entre temps, Gaeldor avait ôté son haut, de manière à être complètement nu ? Margaux lui avait déjà demandé d'enlever son bas lorsqu'elle l'avait chauffé. Il approcha son sexe à moitié turgescent auprès des lèvres de sa copine. Menara se sentit un peu frustrée qu'il ne soit pas plus excité par la vue qu'il avait. Elle s'empara rudement du bâton de chair. Avec le bout de sa langue, elle s'appliqua à titiller son gland. Elle alterna ses jeux de langues avec des périodes de succions appuyée et elle le sentit se durcir de plus en plus fort.

Mais la fellation devint de plus en plus difficile à accomplir à cause du travail de Margaux. Elle abandonna le sexe de Gaeldor et se tordit violemment, agitée de spasmes. Sa vue se troubla et elle ne se sentit plus, ravagé par le plaisir. Soudain, son corps finit par se relâcher et Margaux cessa son cunnilingus.

Elle fit signe à Gaeldor d'approcher et Menara ouvrit la bouche pour protester : Ils n'avaient pas le droit de faire leur branlette ! Elle exigeait ne pas en avoir eu assez ! Mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, l'étudiante prit la parole :

- C'est à toi de t'en occuper. Moi je vais m'occuper de sa poitrine !

Il hocha la tête, se positionna face à Menara. Il la prit par les cuisses et la tira plus près du bord de lit. Il lui sourit et ce simple geste l'apaisa quelque peu. Enfin il prenait du plaisir dans cette situation ! Il raffermit sa prise, pinçant quelque peu la chair des cuisses mais la jeune femme ne dit rien. Un peu de violence ne lui déplaisait jamais. Elle n'était pas sado-maso mais elle appréciait le côté excitant d'une légère douleur. Puis, sans prévenir, il s'empala dans le con de Menara. Elle poussa un râle de plaisir pour eux deux, comme à l'habitude, car lui n'exprimait jamais son plaisir que lorsqu'il a atteint la plénitude. Il commença un lent va-et-vient. Trop lent pour Menara. Elle remua du bassin pour le lui faire comprendre et il accéléra la cadence.

Margaux s'était allongée à côté d'elle. Elle lui tourna la tête et commença à l'embrasser à pleine bouche. Menara se retira vivement. Elle ne pouvait pas accepter cette caresse ! Non !
Margaux semblait déçue, elle revint aux seins qu'elle lécha avidement.

Gaeldor accéléra la cadence. Il voyait son sexe entrer et sortir du vagin de Menara, à chaque fois qu'il s'enfonçait elle gémissait et, ce, de plus en plus fort. Il y en avait trop pour un seul homme et il sentit son propre plaisir monter. Monter encore et encore ! Il avait envie de voir Menara crier. Il avait de donner du plaisir à cette femme qu'il aimait. Il voulait qu'elle oublie sa faute dans les affres de la jouissance. C'est à ce moment qu'il comprit seulement ce qui avait motivé son tout nouveau caractère de salope.

Margaux s'écarta et il la suivit du regard. Elle se pencha dans ses affaires et en sorti un gode de taille respectable. Elle s'avança vers lui et un instant, Gaeldor craignit qu'elle n'ait dans l'idée de le sodomiser avec. Il n'en fut rien, à son plus grand soulagement.

- Tire-la un peu plus vers le bord, demanda-t-elle.

Gaeldor obéit.

- Tu ne vas pas lui faire mal ? s'effara-t-il en imaginant ce qu'elle avait en tête.

Elle s'allongea à ses pieds, sous le cul de son amie.
Menara avait observé la scène sans broncher, un sourire béat aux lèvres.

- Ralentis un peu que je puisse en profiter, demanda-t-elle d'une petite voix.

Il obéit, adoptant un rythme plus modéré. Elle se remit à soupirer doucement.

Margaux avait commencé à caresser la zone entourant le petit trou serré de Menara. Elle n'avait connue qu'une seule sodomie. Elle avait apprécié au-delà de la douleur mais Gaeldor avait toujours refusé de recommencer l'expérience. Et maintenant, Margaux allait lui offrir une double-pénétration grâce à son gode ! Cette idée excitante attisa d'avantage la flamme du plaisir et avant même que l'étudiante n'ait commencé à introduire un doigt enduit de salive dans son anus, Menara fut ravagée par son deuxième orgasme de la soirée.

Gaeldor fut surpris par la violence de cet orgasme et il se retira pour éviter de partir à son tour. Elle lui lança un regard furibond peu crédible à travers les larmes de plaisir qui avaient envahi ses yeux.
Margaux avait maintenant deux doigts dans l'anus de Menara. Elle massait doucement pour détendre les muscles. Ça faisait un peu mal à Menara maintenant que la jouissance se retirait. Elle supplia son homme de reprendre son affaire mais Margaux lui demanda deux petites minutes. La dominatrice accepta à contrec'ur, consciente qu'elle devait laisser l'étudiante faire son ?uvre si elle ne voulait pas trop souffrir.

Sûre de son coup, Margaux se saisit du gode qu'elle lubrifia de sa salive. Elle l'introduisit tout doucement, forçant la résistance de l'organisme de Menara. Celle-ci lâcha un râle de douleur et tenta de se soustraire mais Margaux saisit sa taille de sa main libre. Enfin, l'objet fut entièrement introduit. Menara le sentait qui la déchirait, la comblait, l'insultait. De nouvelles larmes jaillirent mais ce n'était plus du plaisir.

- Laissez-moi ! articula-t-elle péniblement.

Margaux fit un signe négatif à Gaeldor qui ne savait que faire. Elle lui montra son sexe qui commençait à ramollir et l'entrée du con de Menara qui était largement rétréci par la pression du sextoy. Il fit quelques aller et retour le long de la hampe de son pénis pour le faire durcir à nouveau et entreprit de pénétrer à nouveau sa partenaire. Ce fut difficile, d'autant plus que les mouvements de va-et-vient du gode n'aidaient pas. Mais au moins, ce mouvement semblait inverser le sentiment de souffrance de Menara. Ses traits s'étaient quelques peu détendus et elle ne pleurait plus.

Quand il parvint enfin à entrer complément, Gaeldor reprit ses mouvements. Les sensations étaient étranges mais tellement agréables ! Il aimait sentir son organe compressé et massait par le jouet de Margaux ! Oh oui ! Il aimait ça ! Il se surprit à râler, accompagnant les halètements et les gémissements de sa compagne.

Menara explosa au moins trois fois avant que Gaeldor ne vienne.
A ce moment, Margaux retira le jouet qu'elle balança dans le lavabo de sa chambre.
Elle se coucha contre Menara et lui réclama le baiser qu'elle lui avait refusé tout à l'heure. Elle lui donna sans protester, l'esprit embrumé par la puissance de ses orgasmes. Gaeldor les observa un peu avant de s'étendre lui aussi sur le lit.

Il sembla qu'ils s'endormirent ainsi avant de se réveiller vers trois heures du matin. Menara fut la dernière à ouvrir les yeux, secouée par son homme qui jugeait qu'il était temps qu'ils regagnent leur chambre et laissent Margaux dormir. Cette dernière n'était pas endormie. Elle s'était mise à genoux au milieu de la chambre.

- Je vous dois quelque chose, déclara Menara sans le moindre reproche ou le moindre regret dans la voix. Faites !

Elle se permit de sourire devant l'air interloqué de Gaeldor et l'air ravi de Margaux. Elle-même se surprenait. Il n'y avait plus de jalousie. Ils lui avaient donné tellement cette nuit qu'elle pouvait leur accorder cela.

Gaeldor s'approcha et Menara l'observa se faire branler par l'opulente poitrine de Margaux qui lui léchait le gland quand elle le pouvait. Il vint et elle lécha ce qu'elle pouvait de cette précieuse semence.
Gaeldor se releva et se tourna vers Menara. Elle avait repris son air de dominatrice et c'est avec ce ton là qu'elle prit la parole :

- Ce qui s'est passé cette nuit doit rester entre nous trois, sauf si j'en décide autrement. C'est compris ?

Ils acquiescèrent.



____




Dans le lit, Menara ne trouvait pas le sommeil. Elle repensait à ce qui s'était passé. Elle secoua un peu Gaeldor qui grogna :

- Quoi ?
- Tu as aimé ?
- Oui?
- Moi aussi?

Silence.

- On pourra recommencer ?

Cette question sonna comme un chant de victoire ! Il s'ouvrait au libertinage. Mille scènes se succédèrent dans sa tête, toutes excitantes.

- Pourquoi pas ?
- Pourquoi pas.
- Mais à une seule condition, ajouta-t-elle.
- Laquelle ?
- C'est que la prochaine fois ce sera toi le maître du jeu.