Pris sur le fait ! [partie 1]

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Proposée le 19/04/2011 par Menara

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Voici ma deuxième histoire qui s'appelle "Pris sur le fait". Une nymphomane... Un homme... Une infidélité... Cette liaison sera-t-elle punie ou impunie ? A vous de le découvrir !

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Le premier soir, chacun gagna sa chambre plutôt tardivement après un long repas dans l'hôtel. Arrivée dans la chambre, Menara se mit à lire. Gaeldor ne voulait pas dormir et il souhaitait travailler un peu. Après avoir demandé à sa moitié si cela ne la dérangeait pas qu'il aille travailler avec Yann et Margaux, il quitta la pièce pour pénétrer dans celle d'à côté.
C'était un voyage pour le cours de sociologie. Les étudiants étaient partis en groupe. Ainsi, l'étude s'annonçait plus conviviale et pouvait être effectuée plus rapidement si chacun apportait sa pierre à l'édifice. Gaeldor faisait partie du groupe. Il avait emmené Menara avec lui. Elle était sa copine, une étudiante en Lettres. N'ayant aucune obligation cette semaine-ci et elle avait voulu lui tenir compagnie et, si elle le pouvait, l'aider dans son travail d'enquête.


Margaux était plongée dans une explication passionnée sur le sujet de sociologie qu'ils devaient creuser dans les rues parisiennes et le flot de population qui y déambulait. Yann l'écoutait attentivement. Gaeldor remarqua que ce dernier ne regardait pas son interlocutrice dans les yeux. Il avait le regard plongé dans le décolleté. Cela l'amusa beaucoup.
Il s'approcha d'eux et se mit à écouter les paroles de sa camarade avec attention. Elle avait raison sur de nombreux points. Au bout d'un moment, il lorgna Yann en coin. Il était toujours aussi inconvenant à contempler aussi ostensiblement les attributs de Margaux. Gaeldor secoua la tête excédé.
Margaux cessa aussitôt de parler pour demander :

- J'ai dit une bêtise ?
- Euh? Non. Pas du tout. Continue.
- Ok.

Elle s'assit sur le bord de son lit pour terminer son explication. Les yeux de Yann s'agrandirent un peu et Gaeldor était sûr d'avoir vu son souffle se bloquer quelques instants. Tout ceci à son grand amusement. Puis, il reporta son attention sur Margaux et comprit le pourquoi du comment. Margaux était maintenant plus basse qu'eux et la vue qu'ils avaient tous deux était plus que plongeante. Lui-même sentit son propre souffle se couper à la vue de cette poitrine toute en rondeur et formes pleines. Ses veines s'emplirent de feu et il détourna le visage. Malgré cette feinte, il sentit ses joues s'empourprer? Fatale séduction'
Margaux se tut subitement. Elle avait fini.

- Tu as compris Yann ?
- Ouais' C'est bon' Tu veux venir jouer aux cartes avec les autres ?
- Non' Pas trop. Passe une bonne nuit.
- Toi aussi.

Yann quitta la pièce et Margaux se tourna vers Gaeldor qui avait les yeux rivés sur le miroir au-dessus du lavabo de la petite chambre. Il y voyait son propre reflet et celui de Margaux. Dans son esprit se superposait l'image de sa chère Menara. Il se sentait coupable d'avoir regardé Margaux de cette façon et d'en avoir ressenti quelques frissons. Ce n'étaient que quelques frissons mais ils avaient existé tout de même. Pendant quelques secondes il avait désiré Margaux? Et il s'en voulait.

- Ca va ? Tu fais une drôle de tête. Tu n'as pas aimé ce que j'ai dit ?
- Si, si, répondit-il après s'être raclé la gorge. C'était intéressant. Tu aurais dû demander à Yann si lui avait écouté?
- Pourquoi tu dis cela ?
- Tu n'as pas vu comment il te regardait ? Comment il regardait tes'
- Mes ?

Elle se leva du lit et se mit face à Gaeldor. L'image du miroir lui fut masquée et il n'eut pas d'autre choix que de se concentrer sur la petite femme qui lui faisait face.

- De quoi parles-tu ? De ça ?

Elle se toucha la poitrine d'une main assurée, entourant l'un de ses gros seins pour le faire ressortir d'avantage.

- Yann est un imbécile. Il réagit comme tous les mecs. Si je lui avais demandé, il m'aurait sautée dessus. Copine ou pas copine.

Il ne voyait pas où elle voulait en venir.

- Mais toi tu es différent. Tu t'intéressais à ce que je disais au début. Puis, quand je me suis assise, tu t'es quand même laissé corrompre par la vue que je vous offrais. C'était amusant, je te l'avoue. Lui avec ses yeux de pervers affamés et toi, ta surprise et ta gêne.
- Mais quoi ? Qu'est ce que tu veux dire ?

Un nouveau frisson l'avait parcouru. Son discours n'avait rien d'excitant en lui-même mais le mystère qui semblait l'entourer réveillait les pulsions de tout à l'heure. L'image de sa poitrine lui revint en tête. Son malaise s'accentua.

- Tu as été gêné toi. C'est magnifique un homme qui est gêné. Dis-moi, c'est par respect envers moi ou envers Menara ?

Menara?

- Menara?

Il déglutit. Elle avait remis sa main en-dessous de son sein et le faisait bouger un peu.

- Non. Arrête.
- Tu l'aimes Menara, n'est ce pas ? C'est la femme de ta vie. Je suis sûre que tu lui offres beaucoup d'amour. Mais est-ce que tu as déjà goûté à d'autres femmes ?
- Ben oui?
- Tu n'as pas compris ma question. Est-ce que tu as déjà goûté à d'autres femmes' quand tu étais avec elle ? Pour voir autre chose, goûter à ce qu'elle ne peut t'offrir ?

La perverse ! Il fit un pas en arrière. Le miroir réapparut dans son champ de vision et il lui renvoya l'image de la porte entrouverte. Il pouvait toujours se sauver? Il en était encore temps.

- Tu peux partir si tu veux, dit-elle en haussant les épaules.

Le mouvement releva à nouveau ses seins. Ils semblaient prêts à jaillir de son décolleté.

- Tu attends quoi ? Que je me déshabille ?

Elle lui tira un peu la langue et se détourna.
Gaeldor aurait pu se sentir mieux si le reflet du miroir ne lui avait pas transmis la scène à laquelle Margaux se livrait. Avec une sensualité peu commune, elle était en train d'enlever son haut. Elle portait un très beau soutien-gorge en fine dentelle noire. D'un geste habille elle le dégrafa avant de se retourner vers Gaeldor.
Celui-ci se sentit glacé jusqu'aux os. Il se souvint qu'il s'était dit qu'il était temps de fuir, qu'il le pouvait encore, que la porte n'était plus si loin. Mais au moment où elle avait commencé à se dévêtir le temps s'était comme stoppé. Et là, il était toujours avec elle alors qu'il aurait dû la fuir et rejoindre Menara? Il aurait dû la fuir.

- Allez ! Recule vers la porte si cela ne te plait pas !

Elle avait pris ses seins à deux mains et les malaxait. Elle glissa ses doigts vers ses tétons et les deux bouts roses se durcirent sous ses caresses.

- Dis-moi que tu ne me désires pas, susurra-t-elle.
- Je ne? veux? pas !
- Alors qu'est ce que tu fais là ? Dit-elle d'un air triomphant.
- Je ne?

Il se tut. Elle était si proche. Elle s'était avancée et il ne s'en était pas rendu compte, absorbé par la vision de ses masturbations mammaires.

- Ecoute. Elle doit déjà dormir. On est là tous les deux, on en meurt d'envie. Fais pas d'histoires'

Laisse-moi te donner du plaisir avec mes seins. Elle ne peut pas le faire après tout. Et puis tu n'es pas obligé de lui dire.
Il tendit la main et la posa sur le sein droit. Margaux cessa de se le tripoter pour lui laisser la relève.

- Qu'est ce qui te dit que j'en ai envie ? Demanda-t-il d'un ton qu'il espérait neutre.

Un éclat victorieux scintilla dans les yeux de Margaux. Sa voix tremblait d'émotion. Il ne pouvait plus lui cacher.

- La bosse de ton jean est l'indice le plus probant, dit-elle avec un petit sourire salace.

Gaeldor baissa les yeux et fut lui-même surpris par la silhouette de son érection.

- Et si tu sortais tout ça qu'on puisse commencer?

Il lâcha son sein à regret, se déboutonna, et baissa son pantalon. Le caleçon suivit peu après. Margaux sembla ravie et elle s'exclama :

- J'en connais une qui a de la chance ! Waw? Ça doit être?
- Ça doit être quoi ?
- Hum' Grandiose.

Il se sentit gêné? L'image accusatrice de Menara lui envahit l'esprit. Il jeta un oeil vers la porte.

- Tu ne crois pas qu'on devrait la fermer ? s'enquit-il à mi-voix.
- Mais non, ils dorment tous et ça va aller très vite.

Elle se mit à genoux.

- Viens-là.

Il s'avança vers elle, jeta un dernier regard au miroir et se figea brusquement. Il faillit manquer d'air. Menara se tenait dans l'embrassure de la porte.







Quelques minutes auparavant, Menara avait posé son livre, constatant avec ennui l'absence prolongée de sa moitié. Il était maintenant presque minuit et elle considérait qu'il commençait à se faire tard pour quelqu'un qui devait se lever à sept heures et partir à huit heures pour la ville. Elle allait le lui dire? Peut-être qu'il voudra, pour s'endormir plus vite, l'honorer d'une union. Cette idée provoqua un trouble dans son bas-ventre et elle partit se donner un coup de brosse afin d'être présentable.
Elle fit la moue devant son miroir. Elle n'était pas assez belle à son goût. Tant pis, elle lui plaisait toujours et c'était cela l'essentiel.

Lorsqu'elle ouvrit la porte des bruits de voix étouffés lui parvinrent et elle sourit. Gaeldor avait dû plonger Margaux et Yann dans un brûlant débat duquel aucun ne parvenait à s'extraire.
Elle s'approcha à pas de loup de la porte et se figea lorsqu'elle commença à distinguer les mots qui se disaient derrière cette porte entrouverte.

« Ecoute. Elle doit déjà dormir. On est là tous les deux, on en meurt d'envie. Fais pas d'histoires' Laisse-moi te donner du plaisir avec mes seins. Elle ne peut pas le faire après tout. Et puis tu n'es pas obligé de lui dire. »

Ca c'était Margaux. Mais' Qu'est ce que ça voulait dire ? Ce n'était pas possible ! Qu'est ce qu'ils faisaient ? Pourquoi ça se passait comme ça ? Pourquoi ils ne parlaient pas socio ?
La rage l'envahit et elle eut envie de surgir dans la chambre pour faire payer cette allumeuse. Une immense tristesse l'envahit à l'idée de ce qu'elle allait devoir faire à Gaeldor? L'ignorer ou se déchaîner ? Lui hurler dessus ou le laisser seul ? C'est cette incertitude qui la retint et l'empêcha de se jeter dans la chambre.
Elle s'avança un peu plus pour mieux entendre.

« Qu'est ce qui te dit que j'en ai envie ? »

La voix de Gaeldor tremblait' de peur ? Non ! La détrompa une petite voix intérieure? C'est ce qu'il ne fait jamais parce que tu ne le laisses pas languir devant toi? Il tremble de désir, il la veut alors qu'il ne l'a pas encore?

« La bosse de ton jean est l'indice le plus probant. »

La réponse de Margaux fut un nouveau coup de poignard. Menara n'était même plus sûre de vouloir entrer dans cette chambre? Elle ne voulait pas se venger? Elle ne savait pas comment faire? Pas plus qu'elle ne connaissait la manière de dédramatiser la situation. Elle ne savait plus'

« Et si tu sortais tout ça qu'on puisse commencer? »

Un sursaut de colère traversa à nouveau son corps. Il était à elle ! Pas à cette traînée !
Elle s'en voulut d'avoir hésité et elle s'approcha un peu plus. La porte s'écarta un peu sans grincer et la scène apparut devant ses yeux. Gaeldor était face à Margaux qui avait ôté son haut et son sous-vêtement. Il avait une main sur son sein. Il le lâcha et elle le vit descendre pantalon et caleçon. L'idée que cette garce ait vue sur son anatomie l'énerva d'avantage.

Margaux s'exclama : « J'en connais une qui a de la chance ! Waw? ça doit être? »

Elle avait relevé les yeux pour regarder Gaeldor dans les yeux et par extension elle était obligée de voir la porte et la silhouette de celle qui possédait l'homme qu'elle convoitait. C'est cela qui l'avait fait hésitée.

« Ca doit être quoi ? »
« Hum' grandiose. »

Menara recula, se retirant dans l'ombre du couloir. Elle espérait que Margaux allait s'arrêter maintenant qu'elle l'avait vue.
Mais non.
Elle ne vit pas Gaeldor regarder en direction de la porte après qu'elle se soit retirée. Mais elle l'entendit :

« Tu ne crois pas qu'on devrait la fermer ? »
« Mais non, ils dorment tous et ça va aller très vite. »

Cette phrase convainquit Menara qu'il n'en était rien : Ils allaient le faire. Une idée germa en elle. Oui, ils allaient le faire? Mais elle serait là pour s'occuper d'eux? Elle allait lui faire payer? A elle et à lui.
Elle reprit sa place dans l'embrassure de la porte.
Margaux était à genoux.

- Viens-là, dit-elle à Gaeldor.

Et là elle vit son reflet dans le miroir se figer. Il l'avait vue. Elle se força à rester de marbre mais un éclat de joie sauvage électrifiait son corps.
Oh oui? Elle allait les punir. Tous les deux.









Gaeldor se mit à trembler en voyant le reflet s'approcher et se mettre derrière-lui.

- On s'amuse bien ici ?

Il ne sut quoi répondre. Des tonnes d'excuses lui traversèrent la tête mais il ne fut pas capable d'en sortir une seule? Il était trop tard. Il aurait dû sortir tout à l'heure tant qu'il en était encore temps.
Il était certain de l'avoir perdue? Elle lui avait promis de ne jamais lui pardonner la moindre infidélité? Jamais. Alors il n'imaginait pas ce que cela pouvait être si en plus elle le surprenait en flagrant délit !

- J'ai posé une question.

Elle se pencha sur Gaeldor qui détourna les yeux du miroir pour se retrouver face à face avec le regard glacial de celle qu'il aimait. Il ne sut rien lui dire.
Margaux était toujours à genoux. Elle semblait aussi perdue que Gaeldor. Menara devait espérer qu'elle avait un peu honte.

- Toi ! dit-elle en pointant l'étudiante en sociologie. Tu te lèves et tu vas fermer la porte à clef. Tu me ramènes la clef et tu reprends ta place !
- Quoi ?
- Tu m'as très bien entendue ! Bouge !

Elle fut comme fouettée par ses paroles. Elle se releva vivement et courut presque s'exécuter. Cette obéissance soudaine donna un sentiment terriblement délicieux à Menara. Oh oui, elle allait se venger? Elle allait se venger.

- Tu voulais lui offrir quoi ? Une branlette espagnole ? Hum' C'est vrai qu'il va avoir du mal avec moi mais il est heureux avec moi?
- Je? ne?
- Tais-toi? Touche-toi les seins.
- Quoi ?
- Tu as très bien entendu.

Le regard de Margaux se fit fuyant mais elle s'exécuta. D'abord avec hésitation, puis avec de plus en plus de contenance. Un sourire timide se dessina sur ses joues.
Menara baissa les yeux. Gaeldor fixait vers le bas' Son érection s'était considérablement ramollie depuis son arrivée. Elle prit la nuque de son homme entre ses doigts et le força à relever les yeux vers Margaux.

- Tu aimes ça ?
- Non'
- Non ? Menteur !
- Mais'
- Dis-le !
- Quoi ?
- Dis-le moi que tu aimes quand Margaux se touche !

Elle serra plus fermement la nuque.

- J'ai? J'aime quand Margaux?
- Margaux quoi ?
- Quand Margaux se touche?

Il était sur le point de pleurer. Elle lui lâcha la nuque et s'accroupit près de lui. Elle porta une main à son sexe et il tressaillit.

- Et ça ? Tu aimes ?

Elle commença à faire aller sa main le long du membre. Il se durcit un peu plus à chaque aller retour.

- Alors, tu aimes ça ?
- Oui?
- Dis-moi ce que tu aimes.
- J'aime ce que tu fais.
- Et ?
- Quoi ?
- Tu aimes que je te branle pendant que tu regardes Margaux se toucher les seins. Tu voudrais que Margaux te fasse une branlette espagnole ?
- Non.
- Menteur?

Elle lui serra la nuque.

- Alors ?
- Oui, je voudrais'
- Ah ! Je le savais.

Elle cessa de le branler et fit signe à Margaux d'approcher. Ni elle, ni Gaeldor ne semblait en mener bien large. Mais Menara aimait cette situation' C'était' Excitant.

- Très bien... Tu n'auras pas ta branlette espagnole? Sauf si vous vous occupez de moi au point que j'en oublie que tu étais prêt à me tromper et que toi, tu étais prête à me voler mon homme.

Ils s'entreregardèrent, très surpris. Menara sourit' Elle ne se sentait plus elle-même. Elle était une autre? Et cette sensation était tellement excitante !


A suivre...