Sow Club - Le journal de Myriam : partie VI

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Proposée le 25/02/2011 par Eros-Ion

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Lire le chapitre 5.

Carnet de Myriam : 22 janvier
Le jour J est arrivé. Je n'ai aucune idée de ce que peut être la troisième ronde et l'excitation mêlée à la peur ont rendu ma nuit fort chaotique.
A mon réveil, une enveloppe m'attend sur mon bureau. Le blason du Club est gravé dans le papier. Je l'ouvre sans ménagement et parcours le carton :

Aspirante truie, voici les consignes pour danser la ronde troisième, celle de l'honneur :

1. 19h, au Club

SC


Pour la première fois, il n'y a visiblement aucune préparation. Aucune indication non plus sur ce qui m'attend. Ronde de l'honneur ? Cela n'évoque pas grand-chose.
Par réflexe, j'inspecte mon épilation sous la douche et j'ai un peu honte d'attendre aussi impatiemment cette soirée où je suis quasiment sûre d'être largement malmenée.
A 19h précises, je suis devant la porte du Club. Maureen et charlotte m'attendent.
« Bonjour aspirante, dit Charlotte très solennellement, bienvenue pour la ronde troisième.
- Tout le monde t'attend à l'intérieur, reprend Maureen avec son petit accent. »
Je pénètre dans la salle et constate que le Club est au grand complet. Laetitia trône au fond de la salle, Sophie a l'air contrariée, accoudée au bar. Un siège m'attend face à la présidente. Je m'avance et prends place. L'ambiance est très pesante et je commence à regretter les orgies des premières rondes. Toutes les filles se mettent en rang le long du trône et Laetitia prend la parole.
« Aspirante, tu as passé les deux premières rondes avec succès. Celle de l'honneur est celle qui validera ton entrée officielle dans le club. Quelques explications s'imposent avant de commencer. Tu le sais maintenant, il existe différents clubs au sein de l'école. Des affinités ou des antagonismes existent entre ces formations. Ces relations trouvent leurs racines dans plusieurs décennies d'histoire. Comme tu as pu le constater, la Communale est aussi proche du Sow que la Gaule en est éloigné. Chacun des clubs possèdent ses petits secrets : Les entreprises dans lesquelles nous sommes présentes, les donateurs qui nous soutiennent, les professeurs qui font partie du club ou plus simplement la liste de nos membres. Tout cela fait l'objet d'envies, de jalousies et parfois de luttes qui dépassent l'école. La dernière ronde consiste à t'enseigner cela. »
Laetitia, Charlotte et deux autres membres seniors du club commencent alors leur exposé. Des dizaines de sociétés sont des repaires du Club : L'Oréal, LVMH, Canal+, Disney? La liste des personnalités appartenant au club est vertigineuse et je comprends que sans le réseau du Sow, elles n'en seraient pas là.
Alors qu'une demi-heure est passée à une vitesse folle sous les révélations, les portes du club s'ouvrent dans un vacarme phénoménal. J'ai à peine le temps de me retourner que je vois une quinzaine de personnes masquées et armées de bâtons courir dans la salle.
« Personne ne bouge, hurle une voix féminine qui reste dans l'embrasure de la porte ! »
Les filles du Sow commencent à courir vers le bar mais se font cueillir par des coups d'une violence inouïe. Trois des intrus se jettent sur Laetitia, deux autres sur Charlotte. Je sens qu'on m'arrache du siège. Un coup derrière la nuque, tout se trouble.
J'émerge de mon semi-coma dans une pièce blanche. Un mur est couvert de miroirs à hauteur de visage. En essayant de me lever, je constate que je suis enserrée dans une camisole de force et complètement nue de la taille aux pieds. Un scotch me barre la bouche. La sensation d'emprisonnement est totalement intenable. J'essaie de m'extraire du carcan mais les manches sont reliées dans le dos et je n'arrive à rien, si ce n'est à me mettre à genoux. La porte derrière moi tourne sur ses gonds et trois personnes masquées entrent. Elles me soulèvent par les bras et me trainent dans une nouvelle pièce. Le sol est en béton brut, des poutres métalliques indiquent que nous sommes dans les sous-sols de l'école. Six personnes également masquées sont au fond de la salle. A mesure que l'on me porte vers le petit groupe, elles s'écartent. Je suis prise d'un mouvement d'horreur : Laetitia et Charlotte sont à genoux, bâillonnées et attachées au sol par les mains. Mon escorte s'arrête et je me retrouve en plein milieu de la pièce, sous un néon blafard. L'une des six personnes se détache du groupe et se plante devant moi.
« Bonsoir Truie, dit une voix féminine pleine d'autorité. Ou plutôt, aspirante truie. Il semblerait que tu te sois fourvoyée avec le mauvais club. Avec leurs rites d'initiation qui ne sont que des partouzes, leurs petits idéaux minables, leur manque d'ambition, leur dilettantisme? C'est ça que tu as envie de rejoindre ? C'est ça que tu as envie de devenir ? Regarde ta présidente, poursuit la voix en me soulevant le menton pour que je fixe Laetitia clouée au sol, regarde celle qui vous représente. Une merde vaguement lubrique qui trouve qu'un club doit être ?cool', grogne la voix en me lâchant. Si tu es ici ce soir, c'est pour deux choses : Premièrement, nous avons besoin de quelques informations et deuxièmement, si tu réponds bien à nos questions, tu pourras peut-être rejoindre un vrai club. Compris ? »
Alors que je porte les yeux sur Laetitia et Charlotte qui semblent complètement perdues, on m'arrache le scotch de la bouche. Sous l'effet de la douleur et du dégout, je crache au visage ? au masque serait plus exact - de celle qui vient de m'ôter le bâillon. Une gifle me fend le visage.
« Très bien' On va commencer par calmer tes ardeurs, soupire méchamment celle qui est visiblement la chef. Toi, toi et toi, reprend-elle en désignant trois des personnes masquées, faites lui passer l'envie de se rebeller. »
Les trois silhouettes masquées m'empoignent et me mettent à genoux. Le visage collé au sol, je fixe Laetitia pour essayer de voir un signe quelconque. Elle ne bouge pas. Un coup de cravache fend l'air et me strie les fesses. Je serre les dents mais la douleur est abominable. Un deuxième coup s'abat puis un troisième. Une main passe sur mon cul et je sens nettement que la cravache a laissé des marques qui forment déjà des cloques. Un quatrième coup de badine remplace la main, un cinquième m'arrache un cri et des larmes de douleur commencent à perler.
« Les noms des profs membres du Sow Club, demande posément la chef.
- Madame Jevaistedémonterlagueule, siffle-je les mâchoires serrées.
- Quel esprit, rit la chef ! Continuez. Phase deux. »
UN nouveau coup de cravache me cingle le cul. On me relève puis on m'assoit sur une chaise trouée. Des mousquetons fixent la camisole à l'armature du siège. Je sens une pression sur mon anus.
« Bien, reprend la chef. Le concept est simple. Mauvaise réponse : Cinq centimètres en toi ; bonne réponse, cinq en moins. La prof de droit des sociétés, Sow ou pas Sow ?
- Demande plus gentiment, ça marchera mieux? » Je n'ai pas le temps de finir ma bravade que je sens l'objet métallique et glacé me transpercer les sphincters. Je me concentre sur Laetitia qui ne bouge même pas.
- Bien' On va aller vite avec toi, je le sens. La directrice des études ?
- Deuxième porte à droite au niveau admin'
La tige s'enfonce encore en moi et je crie.
- La responsable des échanges ?
- Congés mat?
Quinze centimètres me fendent en deux. J'ai du mal à récupérer ma respiration.
- Tu as fini de montrer toute la richesse de ton humour ? On va varier les plaisirs, continue la chef en faisant un signe à mes bourreaux. Reprenons : Les entreprises phares du Sow Club ?
- Cassegrain, Tefal et Bonduelle.
Un léger rire échappe à l'une des filles derrière moi. D'un seul coup, je sens une décharge électrique courir le long du pieu qui est en moi. L'onde me parcourt de l'intérieur et me donne l'impression que je vais imploser. Je hurle et commence à sentir ma tête tourner sous l'effet de la douleur. Une deuxième décharge m'arrache un nouveau cri strident en parcourant mes chairs.
- Visiblement tu tiens bien la douleur. On va pimenter un peu le jeu, rit la chef en faisant un nouveau signe à une des membres de son équipe.
La fille se met devant moi, armée d'un vibromasseur. Elle commence à me caresser. Incapable de contrôler mon corps, je sens mes lèvres s'entrouvrir. Elle pose le vibro directement sur mon clitoris et l'allume. Les tortures précédentes m'ont mise à fleur de peau. Une onde de plaisir m'envahit en quelques secondes. La fille glisse alors deux doigts dans mon sexe et commence un va et vient qui me fait gémir. Une nouvelle décharge me prend aux tripes et un hurlement s'échappe du fond de ma gorge. La fille presse le vibro plus fort contre moi et accélère les vibrations en continuant à faire courir ses doigts en moi. La douleur se dissipe et je jouis sans retenue. La tige en métal sort de mon cul d'un mouvement sec et les sévices sur mon sexe s'arrêtent. On défait les mousquetons qui me retiennent sur la chaise et je m'effondre au sol. Un sanglot m'échappe. Je sens des palpitations parcourir mes sphincters.
- Enlevez-lui la camisole, ordonne la chef.
Je sens du mou dans le tissu qui me retient prisonnière puis me retrouve complètement nue, gisante sur le sol. Une piqure d'orgueil me saisit et je me redresse. Les jambes flagellent mais j'arrive à me mettre debout.
- Tu ferais une excellente Pique tu sais, dit doucement la chef. Ce serait vraiment gâcher autant de courage, de volonté et d'amour propre que de te laisser chez les Truies.
- C'est un choix qui m'appartient, bafouille-je. Et vu vos méthodes, il est vite fait.
- Dommage? Etape trois, crie-t-elle alors. On laisse tomber les questions puisque visiblement ça ne fonctionnera pas. En revanche, on va rendre un service à des amis.
Trois personnes masquées s'avancent. Vu leurs carrures, ce sont des hommes. On m'attache les mains dans le dos puis une espèce de muselière est placée sur mon visage. Un anneau au centre de la bande de cuir se place entre mes dents et m'empêche de fermer la bouche. On me fixe des anneaux en cuir autour des chevilles puis une barre y est fixée pour m'écarter les jambes. J'entends un tintement métallique qui vient du plafond. Une chaîne en fer installée sur un treuil descend. L'une des filles fixe la chaîne au centre de la barre puis me plaque au sol. Les trois hommes s'approchent et me soulèvent légèrement du sol. Le tintement se refait entendre et je sens une traction dans les jambes. En trente secondes, je suis suspendue, la tête en bas, les jambes écartées et les mains attachées dans le dos. Le premier homme s'approche de moi par devant et m'embrasse le sexe à pleine bouche puis commence à me lécher goulument. Le deuxième passe derrière moi et alterne des coups de langue sur mon anus et l'insertion d'un doigt en moi. Le troisième m'attrape les cheveux et me tourne la tête. Il glisse son sexe dans l'anneau et commence à me prendre la bouche tout en me pinçant les seins. Mon corps ne m'appartient plus. Les mecs changent de position. Une fois, deux fois.
On me redescend au sol. Enlève la barre d'écartement. L'un de mes tortionnaires s'allonge et les autres m'empalent sur son sexe. Mon anus encore meurtri par le plug métallique ne résiste même pas. Le deuxième de pose devant moi et me pénètre. Le va et vient des deux queues ne me fait pas grand-chose. Le troisième recommence à me baiser la bouche. Au bout de quelques minutes de ce traitement, les trois mecs me sortent de moi et me mettent à genoux. Ils m'éjaculent sur le visage. Je me laisse tomber à quatre pattes. Des larmes roulent sur mes joues et je sens une main se poser sur mon épaule. Je lève la tête violemment. Laetitia est accroupie face à moi et me sourit. Les autres ont tous enlevé leur masque, ce sont les filles du Sow Club.
« Tu as été exceptionnelle Myriam, souffle-t-elle les yeux remplis de larmes. »
Je comprends d'un seul coup ce qui vient d'arriver. Je gifle Laetitia avec la force qui me reste puis m'écroule en larmes dans ses bras. Des applaudissements résonnent autour de nous à mesure que je pleure nerveusement en me blottissant contre ma présidente.
« Si tu le souhaites toujours, reprend Laetitia, tu es des nôtres, définitivement. »
Je fais oui de la tête puis m'effondre dans un sanglot.
Toutes les filles se pressent à mes côtés et m'embrassent en me posant une couverture sur les épaules. Les souvenirs sont ensuite flous. Laetitia et Charlotte m'ont raccompagnée dans ma chambre, m'ont lavée, bordée et sont restée à côté de moi toute la nuit.
Je suis une Truie.
Sophie est maintenant à ma portée...