Sow Club - Le journal de Myriam : partie III

Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.

Proposée le 11/02/2011 par Eros-Ion

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Lire le chapite 2.


Carnet de Myriam : 11 janvier
Encore sous le choc de la première ronde, j'ai séché les cours du matin. Enfermée dans ma chambre, j'ai déchiré une dizaine de pages de ce journal. Je ne sais toujours pas si je suis fière d'avoir traversé cette soirée ou si j'ai honte d'avoir accepté.
Mon corps ne porte aucune séquelle des épreuves de la veille.
J'écris n'importe quoi, trop de choses se bousculent. Je pars en cours.
Dans les couloirs, j'ai croisé certaines des filles du SC. A chaque fois, un petit signe de tête et un sourire gentil. Les cours m'ont paru lents et soporifiques : marketing, compta, initiation au management?
Vers 18h, je me suis posée à la cafeteria, seule. Carole me rejoint.
« Ca va aujourd'hui, s'enquiert-elle ?
- A peu près'
- On est toutes passées par là, dit-elle en me prenant la main. Tu te demandes si tu dois tuer tout le monde, si tu dois être heureuse de commencer l'initiation du SC, tu n'acceptes pas le plaisir que tu as pu prendre, tu refuses les douleurs que tu as ressenties' Tout est chamboulé en toi. C'est ça le SC.
- Ca en vaut le coup ?
- A chacune de nous de le savoir. Pour moi, oui. J'ai découvert qui je suis, j'ai découvert certaines de mes meilleures amies, je m'assure le respect de l'école et je bâtis mon réseau.
- Et la suite ?
- Aujourd'hui tu seras au calme. A partir de demain, des taquineries jusqu'à la ronde deuxième.
- Des taquineries ?
- Oui? Je ne peux pas t'en dire plus. Il faut que j'y aille, reprend Carole, en me posant un baiser sur la joue. »
Après un dîner sur le campus avec le groupe de ma promo que je trouve bien fade, je bosse quelques cours puis m'endors.

Carnet de Myriam : 12 janvier
Revigorée par la discussion de la veille, je pars en cours à 8h. Tenue d'aspirante en place : jupe, pas de culotte.
Sur le trajet, je croise Sophie avec deux autres filles du Club. Je baisse la tête et accélère le pas. Elles me rattrapent et m'arrêtent.
« Dis donc toi, glousse-Sophie en me prenant par le cou, les bonnes manières tu connais ?
- Je ne vous avais pas vues, tente-je de me justifier.
- Rhoo ce n'est pas bien de mentir, reprend-elle avec un sourire vicieux. On va t'apprendre le respect. »
Les deux sbires de Sophie me prennent par les coudes et m'entrainent vers les toilettes. Elles me poussent dans la salle, ferment la porte et bloquent le verrou.
« On va trouver un moyen que tu nous remarques petite truie, continue-Sophie avec un air malveillant. Mets-toi face aux lavabos, écarte les jambes et regarde-toi dans le miroir. »
Je m'exécute à contrec'ur. Sabine et Maud, les deux acolytes de Sophie se placent autour de moi pendant que leur « chef » soulève l'arrière de ma jupe et la coince dans ma ceinture, révélant ainsi mes fesses. Elle glisse une main entre mes cuisses et me caresse le sexe très doucement. Je reste complètement fermée et hermétique aux caresses de celle qui s'est positionnée comme une ennemie depuis le début.
« Tu veux vraiment le jouer comme ça petite pute, hurle Sophie ? »
Elle fouine dans son sac et je la vois sortir un tube de lubrifiant de son sac. Elle s'en étale sur les doigts et m'en glisse deux dans la chatte. Je me mords la lèvre pour qu'aucun signe de douleur ne puisse lui procurer une quelconque satisfaction. Elle va et vient dans mon sexe puis se retire.
« Voilà comment on va faire pour que tu nous remarques, dit-elle excédée. Je vais glisser un truc télécommandé en toi et à chaque fois que j'en aurais envie, je me rappellerais à ta mémoire de moineau. »
Elle sort de son sac une espèce d'?uf blanc avec une cordelette qui pend. Elle l'enduit d'un peu de gel et le pose contre mon sexe. Elle pousse. Sous la pression, mes lèvres s'écartent puis l'?uf rentre. Cette fois, je ne peux réprimer un petit cri. Un sourire apparaît comme un rictus sur le visage de Sophie. Dans le miroir, je la vois prendre un petit boîtier noir. Elle tourne une molette et l'?uf se met à vibrer en moi. En quelques secondes mes jambes flagellent. Je tente de me redresser un peu mais Sabine me tient le bassin collé au lavabo. Les vibrations accélèrent et j'ai beau lutter contre le plaisir, il monte. Sophie se rapproche de moi et tourne encore la molette. Les vibrations continues se transforment en petits à-coups violents. Elle en profite pour me mettre un doigt dans l'anus.
« As-tu compris le principe, demande-t-elle en enfonçant son doigt plus profond ?
- Oui Sophie.
- Bien' Tu apprends lentement mais sûrement, fanfaronne-t-elle en sortant le doigt de mon cul avant de me le glisser en bouche.
- Nettoie mon doigt. Maintenant, tu peux aller en cours et ne t'avise même pas de retirer ton ?uf. Si j'ai besoin de toi, je te biperais. Compris ?
- Oui Sophie »
Maud ouvre la porte des toilettes pendant que je remets ma jupe en place. Sous le regard amusé des trois, je fonce en cours en sentant l'?uf profondément enfoui dans mes chairs.
Les trois heures de marketing s'égrainent et nous partons manger avec quatre copains de ma promo. Alors que je m'assieds pour commencer à manger, l'?uf se met à vibrer très violemment. En quelques secondes, je mouille abondamment et lève la tête pour repérer Sophie. Elle est à une dizaine de mètres devant moi en train de déjeuner et me fais signe de continuer mon repas. Les vibrations continuent. J'arrive à peine à me concentrer sur ma fourchette et les discussions de ma tablée m'échappent. Au milieu du plat, je sens un orgasme monter. Je ferme les yeux. Trop tard, un petit gémissement m'échappe. Je lève les yeux vers Sophie qui glousse et éteint la télécommande. Les quatre de ma promo se tournent vers moi
«- Ca va, demande Thibault ?
- Oui, oui, dis-je en essayant de reprendre mes esprits. La cuisine de la cafet' est tellement exceptionnelle qu'on en aurait un orgasme ! »
Les quatre rient de bon c'ur sans même se douter de ce qu'il vient de se passer. Une petite bouffée d'orgueil m'envahit : Le "supplice" de Sophie m'a permis de briller !
Le reste de la journée se passe au rythme de quelques vibrations, au final assez plaisantes mais frustrantes car Sophie a toujours su arrêter la machine avant que je n'atteigne un nouvel orgasme.
A la sortie du dernier cours, je vois Sophie ? la télécommande à la main - et Maud appuyées sur la porte des toilettes les plus proches. Les vibrations se font sentir de manière très insistante. Je me dirige vers les deux Truies.
« Alors ta journée, sourit Sophie ne faisant tourner la molette pour changer le rythme de l'?uf ?
- Très bonne et toi, dis-je en lui retournant le sourire le plus hypocrite que j'ai en réserve.
- Elle se fout de moi, cette conne, fulmine-Sophie en regardant Maud. Va aux chiottes ! »
Sans même protester, je rentre dans les toilettes. Maud bloque la porte.
« A quatre pattes, jupe relevée, tonne Sophie en coupant les vibrations.
- Elle ne proteste même pas, glousse-Maud alors que je m'exécute pour éviter que Sophie puisse prétexter une quelconque désobéissance de ma part pour justifier un mauvais geste.
- Tu as eu du plaisir toute la journée petite truie, reprend Sophie en tirant l'?uf hors de moi. En plus tu as osé te moquer de moi? Tu vas devoir compenser le premier et être punie pour le second ! »
Elle s'assoie sur une des toilettes en rabaissant la lunette puis me tire par les cheveux.
« Lèche moi, jappe-t-elle ! Ca c'est pour la compensation et tu feras Maud après. Pour la punition, Maud, prends le baume du tigre dans mon sac.
- Trouvé, répond la petite-main.
- Bien, tu lui étales ce qu'il faut sur la rondelle et dedans. Ce soir, elle aura le feu au cul ! »
Même Maud ne rit pas à cette blague grasse et minable. Alors que je commence à laper Sophie, je sens la main de Maud me caresser la raie des fesses puis plonger d'abord un puis deux doigts dans mon cul. Au bout de cinq secondes, le baume fait son effet : Je brûle. Entre la première sensation de fraîcheur et la seconde qui chauffe, j'ai l'impression d'avoir un four en moi. Maud glisse trois doigts dans mon anus et commence à me toucher doucement le sexe. Elle atteint mon clitoris et le plaisir emmagasiné avec l'?uf vibrant monte à une vitesse folle.
Sophie, se cambre et jouit. Maud arrête tout et sort de moi. Ma chatte bout et mon cul se consume. Maud prend la place de Sophie et je me jette sur son sexe en essayant de me concentrer sur son plaisir. Je sens une pression étrange sur mon sexe : Sophie s'est assise derrière moi et me masturbe avec la pointe de sa chaussure. Elle soulève son autre jambe et m'enfonce son talon dans l'anus. Le baume du tigre continue à brûler et le plaisir envahit à nouveau mon bas ventre.
Au bout de cinq minutes, Maud vient. Sophie arrête ses caresses et me masturbe rapidement avec ses doigts agiles. Je pars comme une folle et reste étendue sur le sol des toilettes. Honte et plaisir m'envahissent. Les bottes de Sophie se plantent juste devant mon visage.
« Nettoie, ordonne-t-elle, la pointe à droite, le talon à gauche »
Je rampe vers les bottes et commence à lécher le bout de la botte droite puis le talon de la gauche. Sophie s'écarte.
« Bien, dit-elle, tu comprends mieux ce qu'est le respect. »
Maud et elle sortent rapidement de la salle. Je suis allongée sur le sol, Le cul nu, brûlant, la chatte ruisselante et une envie de disparaître chevillée au corps.
Je rejoins ma chambre en somnambule. La haine que je ressens pour Sophie me dévore et la douche ne fait que l'attiser. J'ai trouvé MA raison d'intégrer le SC : Lui faire payer ses affronts.

Carnet de Myriam : 13 janvier
Pas eu le temps d'écrire aujourd'hui à cause de partiels de droit.
Carole m'a prêté ses cours de première année et je lui ai raconté ce que Sophie m'a fait hier. Carole a eu l'air contrariée mais m'a juste dit que cela fait partie du type de "taquineries" subies par les aspirantes.
Laetitia est passée dans ma chambre vers 22h. Pour savoir comment je vais. Je sais que je ne la verrais plus avant vendredi.

Carnet de Myriam : 14 janvier
Aujourd'hui, la journée est calme. Cours classiques et rien de marquant.
Je fonce pour rejoindre les filles du Bureau des Sports (BDS) pour une soirée escalade. Heureusement, l'effet du baume du tigre s'est estompé à force de couches. Après deux heures de grimpette et une grosse victoire en passant pour la première fois une paroi 6B, je retourne aux vestiaires après avoir rangé le matériel. La dizaine de grimpeuses est en train de planifier la soirée et les ragots sur les nouveaux couples et autres coucheries nous font glousser.
Je commence à me déshabiller pour aller prendre ma douche lorsque la porte du vestiaire s'ouvre. Trois filles avec le masque de truie entrent. Elles sont habillées avec un blaser à col Mao sur lequel est brodé le blason du Sow Club. Je reconnais Aurélie, la préparatrice brune qui avait officié pour mes premières soirées, mais pas les deux autres. Sophie n'en fait pas partie, Carole non plus.
Elles maintiennent la porte ouverte sans prononcer un mot. En moins d'une minute, toutes les filles du cours d'escalade sont sorties, l'air affolé. Les deuxièmes et troisièmes années, ont entrainé les bizuths qui ne comprenaient pas ce qui se jouait. Aurélie verrouille la porte. Pour la première fois, j'entrevois ce que ce blason inspire : De la crainte, de l'envie et de la peur. Une fois le vestiaire vide, les trois filles enlèvent leur masque
« Bonjour à toi aspirante, commence Aurélie en avançant vers moi. Comme tu as du le deviner, nous sommes là, Charlotte, Justine et moi pour te préparer pour demain soir.
- Et pour profiter un peu, ajoute Charlotte, la blondinette de deuxième année qui est à sa droite.
- Déshabille toi et va dans la salle de douche, reprends Aurélie. Face au mur. »
Pour la première fois, la peur est remplacée par une certaine excitation que j'essaie tant bien que mal de masquer. J'enlève mes habits collés par la sueur. En ôtant mon leggings, je vois le regard amusé des trois se poser sur mon entre-jambe en constatant que je ne porte pas de culotte. Une fois nue, je me dirige dans les douches et m'appuie sur le mur avec les mains, tendant inconsciemment mes fesses vers les trois préparatrices alors qu'elles rentrent dans les douches, nues elles aussi. Charlotte et Justine prennent mes poignets et y fixent des menottes qu'elles attachent aux canalisations de part et d'autre de la douche sous laquelle je me trouve. Aurélie presse le poussoir de la douche. L'eau coule sur mon corps. Les trois filles prennent chacune un pain de savon et commencent à me frotter. Les bras, le dos, le torse, les jambes, les pieds. Aurélie se place devant moi et m'embrasse en commençant à me laver la chatte. Charlotte se colle dans mon dos et me tire la tête en arrière pour partager un autre baiser alors qu'elle fait glisser le savon le long de la raie de mes fesses. Justine me détache alors que je m'abandonne complètement aux deux autres qui lavent chaque parcelle de mon corps, en dehors et en dedans. Elles me rincent avec autant de délicatesse et de tendresse. Je suis transportée.
Charlotte m'attache alors un collier autour du cou et m'assoit sur un banc. Elle m'écarte les cuisses et m'attache les chevilles aux pieds du banc avant de me menotter les mains derrière le dos. Comme pour la première ronde, elles me rasent l'entre-jambe mais avec une douceur inconnue.
« Il n'y avait pas grand-chose à faire mais tu dois être parfaite, rit Justine en me rinçant.
- File dormir, dis Charlotte, tu auras besoin de toutes tes forces demain. Ah, au fait, je crois que pendant la douche, quelqu'un a embarqué tes fringues' Il te reste le collier et tes chaussures, ça devrait aller pour rejoindre ta chambre ! »
Elles me détachent puis sortent du vestiaire en gloussant. A côté de moi, les clefs de ma chambre et rien d'autre. La soirée aurait-été trop belle sans cette petite taquinerie? J'enfile les chaussures, passe la tête par la porte du vestiaire : Le gymnase est désert. Je cours vers la réserve pour trouver un quelconque bout de tissu mais la porte est fermée à clef. Pas le choix, je prends mon courage à deux mains et sors du gymnase en me glissant dans les zones d'ombre. Le froid me rappelle que je suis complètement nue. Je commence à courir vers le bâtiment des appartements où se situe ma chambre. En passant au milieu des rangées de buissons, j'évite les étudiants qui sortent du foyer, le bar de l'école. Je trébuche et m'étale de tout mon long mais quelque chose amorti ma chute? un mec de première année, prénommé Yann. Il est en train de fumer un pétard avec son pote Stéphane. Deux bons crétins de ma promo et moi, à poil et à genoux devant eux. Avant même que je n'ai pu bouger, Yann a sorti son iPhone et le flash crépite.
« Tu vois la photo, dit-il en me tendant son appareil ? Tu n'as pas envie qu'elle fasse le tour de l'école quand-même ?
- Donne ça, lui lance-je en me projetant vers lui de toutes mes forces ! »
Quelque chose m'étrangle avant que je ne l'atteigne : Stéphane a attrapé la laisse qui pend du collier que m'a installé Charlotte.
« Pas de violence, rigole Stéphane en tirant encore un coup sur la laisse pour me faire basculer sur le dos. Je ne suis pas sûr que tu sois en position de négocier quoi que ce soit ce soir, Miss Première de la Classe.
- Arrêtez, crie-je ! S'il vous plaît, j'ai déjà pas mal de merdes à gérer alors, effacez cette photo et laissez moi y aller.
- Tu sais, reprend Yann en s'approchant de moi, on est en école de commerce, il va falloir apprendre à négocier. J'efface la photo, on te laisse y aller mais' Ce n'est pas gratuit ! Tu me suces, Steph, s'occupe de toi et c'est bon. Ca te va ?
- Pauvre con, hurle-je. Si tu me touches' »
Avant que je ne finisse ma phrase, Stéphane me tord les bras et les attache avec la laisse puis me met sur les genoux. Il glisse sa main entre me cuisses. Yann se met face à ma tête et commence à défaire son jean.
« On la joue gentiment, souffle Yann, ou on doit-être désag? »
Au moment où il allait finir sa phrase, j'entends deux grésillements violents puis Yann s'écroule net devant moi alors que Stéphane tombe sur mon dos. Justine, Charlotte et Aurélie sont autour de moi avec un pistolet de défense genre Taser. Je m'effondre en larmes.
« Putain, souffle Aurélie en rage en me détachant et en me couvrant d'un drap. Qui sont ces connards ?
- Deux crétins de ma promo, dis-je en sanglotant.
- Ce n'était absolument pas prévu, murmure Charlotte, on est désolées.
- Demain, reprend fermement Aurélie, ils ne sont plus à l'école. Je te ramène à ta chambre. »
Après m'avoir expliqué qu'elles m'avaient suivi dès la sortie du vestiaire pour s'assurer que tout se passait bien, Charlotte me représente ses excuses et me prie de ne pas parler de cet incident à qui que ce soit. Ayant retrouvé mes esprits, j'arrive à raisonner et une fois rentrée dans la chambre, je lui dis :
«- Ecoute, vous avez fait une grosse connerie ce soir.
- Oui, et nous sommes toutes atterrées par ce qui est arrivé.
- On oublie ça, repris-je tout en étant moi-même incapable d'oublier une seule seconde de cet épisode. En revanche, je vais te demander une chose : Pour l'instant, je suis aspirante et ne représente rien pour le Club. Dans deux semaines, je serais l'une d'entre vous'
- Si tu arrives' Me coupe Charlotte qui sent petit-à-petit que je prends de l'aplomb.
- Je serais l'une d'entre vous, reprends-je. Et je n'ai absolument pas apprécié le comportement de Sophie. Voici donc le marché : Je ne dis rien, à personne. Laetitia n'aura aucun écho de votre erreur. Je te le promets. En échange, d'ici deux semaines ou trois, tu m'aideras à régler mon contentieux, selon les règles du club.
- Tu veux t'en prendre à Sophie, dit Charlotte incrédule ? C'est une saloperie mais elle est forte et influente.
- C'est pour ça que je ne vais pas y aller toute seule. Dis moi plutôt ce que tu penses du marché.
- Je n'ai pas vraiment le choix.
- Si, tu peux affronter Laetitia quand elle apprendra ce qui est arrivé. Mais, Charlotte, je t'aime vraiment bien. Tu as été sympa, tu m'as sauvé avant que le pire n'arrive et qui plus est, je suis convaincue que ma vengeance contre Sophie n'est pas pour te déplaire, dis-je avec un sourire.
- Tu es vraiment loin d'être idiote, dit Charlotte en éclatant de rire. On va dire que nous n'avons aucun marché entre nous. Ca n'existe pas entre amies. En revanche, dans deux semaines, fais-moi signe. »
Elle m'embrasse et se lève pour sortir. Je l'attrape par la main.
« Charlotte, je ne suis peut-être pas idiote mais je n'arriverais pas à dormir seule ce soir. Tu restes ?
- Si tu veux, répondit-elle en souriant. »
Une bière à la main et un épisode d'une série quelconque plus tard, nous nous endormions comme deux vieilles copines.