Sow Club - Le journal de Myriam : partie 1

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Proposée le 5/02/2011 par Eros-Ion

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Les deux premières entrées de mon carnet ont été écrites a posteriori pour retracer le chemin qui m'a mené au Sow Club.

Carnet de Myriam : Entrée 1
Les premiers jours de Septembre étaient arrivés et avec eux la rentrée des classes.
Après deux années de cours préparatoires, j'avais réussi à intégrer une école de commerce prestigieuse dans la proche banlieue de Paris. A 20 ans, je me retrouvais loin de ma famille, loin de mon groupe d'amis et dans une ville qui m'était totalement inconnue.
La « prépa » avait été deux années passées en apnée à un rythme totalement délirant. Le café et les vitamines étaient devenus mes principaux aliments ; ma vie sociale avait disparu et les concours des écoles avaient transformé mes vacances en cure de repos autiste.

Ma relation avec Nicolas n'avait pas survécu au rythme des études. Nous ne nous croisions plus qu'à l'occasion d'un week-end chômé où je me sentais coupable de ne pas avoir travaillé et lui ne comprenait pas mon sens des priorités. Lors de notre dernier week-end, nous étions ensemble et seuls chez ses parents. Il commença à m'embrasser dans le cou puis glissa le long de mon corps jusqu'à ce que sa tête rejoigne mon sexe. Au moment où il commença à écarter ma culotte, mes jambes se serrèrent et je ne pus retenir un « Non ! ». Sec, violent, blessant.
C'en était trop pour lui. Deux minutes plus tard, mon sac dans les bras, il me poussait dehors.
Tous ces souvenirs remontaient à mesure que le train m'emmenait vers le campus qui allait être ma pension pour les 3 prochaines années. Une vingtaine d'heures de cours par semaine, une cohabitation permanente avec une promotion de 450 élèves triés sur le volet et des fêtes hebdomadaires étaient au programme de cette école protégée par des mètres et des mètres de clôtures.

Carnet de Myriam : Entrée 2
La première semaine fut aussi ennuyeuse qu'agitée : Discours grandiloquents sur l'élite de la nation que nous étions supposés incarner, remise des emplois du temps, attribution des chambres, liste des fournitures nécessaires' Le ballet des quelques 2500 personnes vivant sur le campus était frénétique.
Ma voisine de chambre était une grande brune discrète : Laetitia. Elle était en dernière année et, d'après les bruits de couloirs que j'avais glanés, elle était parmi les plus brillantes élèves de sa promotion. Nous échangions à peine quelques mots en nous croisant.
Alors que le rythme de l'enseignement était nettement plus coulant que lors des deux précédentes années, je fus prise par une boulimie de travail : Je zappais les différentes soirées d'intégration, passais beaucoup de temps entre la bibliothèque et ma chambre. Au bout d'un mois, je ne connaissais pas le prénom de vingt de camarades. Les groupes commençaient à se former et je me retrouvais à l'écart sans même m'en rendre compte. Le nez dans les livres et plongée dans mes recherches internet, la socialisation et la fête n'étaient pas dans mes priorités.
Décembre arriva. Les premiers examens allaient de paire avec. Alors que les autres étudiants arrivaient aux épreuves les yeux cernés par les sorties et en ricanant de la non-importance de ces partiels, je reproduisais le modèle de la classe préparatoire sans même me rendre compte que le seul intérêt de l'école était de tisser un réseau plus utile à l'avenir que quelques points de plus ou de moins sur une copie.
Le tableau d'honneur arriva juste avant les vacances : Première. Gonflée par l'orgueil digne d'une petite fille qui aurait bien fait ses devoirs, je ne voyais même pas que je devenais à la fois la risée et la cible de ma promotion.
La veille du départ en vacances, Laetitia frappa à ma porte et entra sans attendre ma réponse.
« Tu sais que tu es entrain de gâcher ton année, ton école et ta vie professionnelle à venir, commença-t-elle ?
- Pardon ?
- Ecoute-moi bien, reprit-elle avec une voix qui laissait peu de place à la contestation, tu as buché comme une folle pendant deux ans pour décrocher ce concours. Nous l'avons tous fait. Tes capacités de travail, ton intelligence et tout ce qui fait une bonne écolière sont prouvées, plus personne ne le questionnera. Ici, sur le campus, ça ne compte plus. Si tu rates un exam, tu le repasses deux semaines plus tard et ainsi de suite?
- Mais'
- Tais-toi et écoute. Il y a 2 500 élèves ici qui seront à un moment ou à un autre des chefs d'entreprises, des leaders d'opinion. Et à ce moment là, personne ne leur demandera s'ils ont eu A ou C à un devoir. La seule chose qui comptera sera leur réseau. Les personnes qu'ils pourront solliciter. Et ça commence ici, dans ce campus. Fais-tu partie d'une association ? D'un bureau ?
- Pas eu le temps, bredouillais-je.
- Sais-tu ce que sont les clubs ?
- Des associations, non ?
- Non' soupira-t-elle, Les associations sont les groupements officiels de l'école : Bureau des élèves pour la vie sur le campus, bureau des sports pour? Le sport, etc. etc. Les clubs sont des groupes non officiels mais c'est là que les réseaux se forment. Faire partie d'un club c'est s'assurer un réseau à vie.
- Ah? Et on y rentre comment ?
- Rien à faire, on te contacte à un moment, on te propose de faire un essai, tu passes des épreuves et si ça marche, tu y es. Mais après tes premiers mois ici, tu as peu de chances d'attirer un « recruteur ».
- Il y en a beaucoup de Clubs, demandais-je pour balayer la dernière remarque.
- Trop. Il y a quatre clubs reconnus qui existent depuis la création de l'école ou presque, les autres sont des clubs de secondes zones pour ceux qui n'entrent pas dans le « big four ». Pour les mecs, le plus ancien est le club des Gaules. Politiquement à droite, les membres s'orientent souvent vers des carrières publiques. Pas très intéressants mais prestigieux. La Communale est son opposé. Les mecs qui y sont encore convaincus qu'ils vont changer les choses et deviendront bien vite de gros patrons, bosseront dans les media et vivront douillettement dans quelques années.
- Et les filles ?
- Les filles ont formé des clubs différents, poursuivit Laetitia. Le club des Piques est composé par celles qui ont les dents qui rayent le parquet et qui pensent qu'elles sont en compétition avec les mecs. L'autre club star est? différent, plus libéré et moins tourné sur le boulot. Mais c'est sans doute le plus respecté car l'initiation n'est pas adaptée à toutes. »
A mesure que ma voisine déroulait son cours, je comprenais mon erreur : J'étais une gamine qui attendait son bon point et pas une pré-adulte qui pensait à moyen terme. Un sanglot me secoua. Le trop plein de stress éclata et je déballais toute ma petite histoire médiocre avant de tomber à genoux devant Laetitia.
« Pauvre petite fille, dit-elle dans un sourire. On reprendra cela après les vacances. »
Je fis ma valise en silence et les vacances passèrent sans un mot.

Carnet de Myriam : 3 janvier
Je viens de rentrer sur le campus avec de nouvelles résolutions. La discussion avec Laetitia m'a fait prendre conscience de mon manque de maturité et de projection vers l'avenir. Dorénavant, je travaille ce qu'il faut et sociabilise plus.
J'ai commencé à parler avec quelques personnes de ma promo en faisant un petit mea culpa. J'ai même déjeuné avec un groupe d'une dizaine de personnes. Leurs conversations m'échappent un peu et je n'ai pas encore retrouvé les automatismes pour parler devant des gens.
J'ai glissé une lettre sous la porte de ma voisine pour la remercier de sa franchise et du temps qu'elle m'a accordé. J'ai aussi glissé qu'elle ne m'avait pas donné le nom de ce fameux club de filles qui est sensé être différent.
Elle est venue dans ma chambre après les cours avec ma lettre à la main :
« Ravie que mes remarques t'aient fait réfléchir, petite fille, Pouffa-t-elle. On va peut-être faire quelque chose de toi ! Pour info, c'est le Sow Club l'autre.
- Le club de la Truie, traduisis-je automatiquement, pas très engageant !
- On ne choisit pas le nom d'un club qui a plus de 30 ans, rétorqua-t-elle sèchement avant de repartir. »
J'espère ne pas l'avoir vexée.

Carnet de Myriam : 4 janvier
Ce matin j'ai trouvé sous ma porte une enveloppe frappée d'un blason : SC. A l'intérieur il y a un bandeau et un mot :
« Le bandeau c'est pour tes yeux à partir de 22h. Attends dans ta chambre, porte entrouverte.»
SC, évident, le Sow Club? Laetitia en fait donc partie et sans doute une recruteuses.
L'excitation a tenu toute la journée. Je n'ai pas mangé, rien copié lors des cours et j'ai à peine pris un café avec un groupe de ma promo. J'ai l'impression d'être 10 ans en arrière en attendant le père Noël.
21h30 : j'ai pris une longue douche pour essayer de me calmer, j'ai enfilé un jean, mon sweat-shirt avec le blason de l'école et posé le foulard à côté de moi. J'ai aussi préparé le n'ud pour le fixer facilement devant mes yeux.
21h50 : je mets le bandeau sans couvrir les yeux, entrouvre la porte et m'assoie sur mon lit. Je fais glisser la soie pour me couvrir les yeux et serre légèrement le n'ud. Je n'y vois plus rien. Mes nerfs sont en pelote et je sursaute au moindre bruit.
Les minutes passent.
Tout à coup je sens que l'on s'assoie sur mon lit, tout prêt de moi.
« Tu peux encore dire non, postulante, me murmure à ma gauche une voix féminine inconnue.
- Quelle conne, le sweat de l'école, un jean' on la laisse là, dit une autre voix féminine à ma droite
- C'est sûr? Ça ne fait pas envie, bougonne une troisième voix de fille.
- Elle a dit qu'on devait la tester? On n'a pas le choix, reprit la deuxième voix.
- Au pire on va s'amuser un peu au premier round, ajoute la première voix, Go ! »
Les deux filles à mes côtés me mettent debout et vérifient le n'ud du foulard. Elles resserrent d'un coup sec.
« Ouvre la bouche, ordonne la troisième voix »
Une bouffée d'angoisse m'envahit mais j'obéis. Elle introduit ce qui me semble être un autre foulard dans la bouche et noue quelque chose dessus pour que je ne puisse pas le recracher.
« Avec ça, au moins, on ne t'entendra pas glisse la première voix. Enlève ce sweat ridicule et mets les mains dans le dos maintenant. »
Sans broncher, j'enlève mon haut à tâtons et joins mes mains dans le bas du dos. Un autre foulard me mord les poignets à l'instant même où je finis mon geste.
« Maintenant, on y va pour le premier round, Miss première de la classe, me souffle la deuxième voix »
Elles me saisissent par les coudes et guident mes pas au travers des couloirs.
Je suis incapable de me repérer et de savoir où elles m'emmènent. Je dois avouer qu'après le premier trimestre, en dehors de la cantine, de la bibliothèque et des salles de cours, je ne connais absolument pas le campus. Une porte lourde s'ouvre, nous passons dehors où le froid me tenaille au travers du t-shirt. Une autre porte lourde et la chaleur revient. Je sens que je bave au travers du bâillon, la peur me fait perdre la raison. J'ai envie de pleurer mais arrive à retenir mes larmes de nervosité. Je distingue d'autre voix au loin, un escalier descend, longtemps. Une autre porte ouverte et les voix deviennent plus fortes, elles sont autour de moi, une vingtaine peut-être. Puis c'est le silence. Une voix forte de fille tonne :
« Alors voici notre première de la classe, voici celle qui pourrait rejoindre les Sows' Mettez-la en position. »
On m'agenouille et me délie les mains. Je masse mes poignets. On défait mon bâillon. Je mastique pour me remettre les mâchoires en place. Je sens une chaleur sur tout mon corps. On m'enlève le foulard que j'ai devant les yeux. Une lumière blanche et aveuglante m'éblouit et m'empêche de distinguer autre chose qu'une petite trentaine de forme à l'arrière de la salle. Un siège plus haut que les autres accueille une ombre dont je distingue à peine les lèvres lorsqu'elle prend la parole.
« Avant toute chose, il y a quelques petite formalités, commence les lèvres de l'ombre. Si tu veux tenter de nous rejoindre, tu dois te soumettre aux trois rondes de l'initiation. Cela dure deux semaines pendant lesquelles tu ne seras plus rien, juste une aspirante truie. Tu seras à nous avant d'être à toi. Nous serons ta seule priorité. Tu obéiras, tu accepteras, tu baisseras la tête. La moindre désobéissance sera synonyme d'abandon. Est-ce que tu comprends, aspirante truie ?
- ? Oui
- Je n'ai rien entendu, tonne la voix !
- Oui, reprends-je.
- Oui, quoi ?
- Oui, j'obéirais et je comprends.
- Tu as devant toi un papier et un crayon, reprennent les lèvres de l'ombre. Ecris : je soussignée, aspirante truie M., souhaite rejoindre le Sow Club. Dans ce but, j'accepte de me remettre totalement entre les mains des membres du Club pour les trois rondes d'initiation. Durant les deux semaines à venir, j'obéirais à tout ordre émanant d'une des membres du club. Je renonce à toute volonté propre et à toute plainte à l'encontre du club.
- C'est écrit, dis-je après avoir signé le mot.
- Maintenant, tu as un autre papier à côté de toi, c'est ta demande d'abandon de l'école. Signe !
- Mais' m'écriais-je.
- Si tu parles à qui que ce soit de ce club ou si tu tentes de te plaindre de quoi que ce soit, ce papier sera directement remis à l'administration. Si tu respectes nos règles, même si tu échoues l'une des rondes, tu reprendras tes études tranquillement. Signe. »
C'en est trop pour moi. Une larme coule, mes mains tremblent mais sous l'emprise de cette voix, je prends le papier et le signe puis baisse la tête pour cacher un sanglot.
« La première ronde aura lieu vendredi. D'ici là, tu recevras une enveloppe avec des consignes, reprends la voix. Un dernier mot : A chaque instant de ton initiation, tu peux arrêter : Crie "Je ne serais jamais une truie." et le club sortira de ta vie comme si rien n'avait existé ».
Avant même que je ne puisse bouger, on me remet le bandeau devant les yeux, m'attache les mains et me soulève. Les portes lourdes, les couloirs, on me pose sur un lit, mon lit. On me détache les mains. La première voix de la chambre me susurre : « Dors bien aspirante truie, à vendredi? Ou peut-être avant ». La porte claque.
J'enlève le bandeau trempé de larmes et m'écroule sur le lit.

Carnet de Myriam : 5 janvier
Le sommeil lourd a transformé l'épreuve d'hier en une sorte de cauchemar vaporeux.
Ai-je vraiment été trainée devant une assemblée ? Ai-je vraiment signé des papiers idiots ? La marque du lien sur mes poignets qui est encore visible me prouve que oui.
Je suis partagée entre une peur bleue d'avoir commis l'irréparable et l'excitation de vouloir la suite.
Les cours s'enchaînent et la journée passe. J'ai l'impression que dans les couloirs tout le monde se retourne vers moi. J'ai l'impression que tous se moquent.
Je vais me coucher juste après le dîner et m'écroule à nouveau.

Carnet de Myriam : 6 janvier
La journée est passée rapidement entre les cours, ma nouvelle activité d'escalade avec le bureau des sports et un verre avec un petit groupe de ma promo auquel je commence à m'intégrer.
Je repasse dans ma chambre après le déjeuner pour récupérer un livre. En poussant la porte, je vois une nouvelle enveloppe avec le blason SC posée sur mon bureau. Nous sommes mercredi, la ronde n'est prévue que pour vendredi. Pire encore, elles sont rentrées dans ma chambre et ont déposé l'enveloppe.
Je me pose sur mon lit et ouvre l'enveloppe. Un nouveau bandeau, le même papier épais et la même police d'écriture :
Aspirante truie, en préparation de la ronde première, voici les ordres pour ce soir.

1. Tu seras dans ta chambre à 22h
2. Tu laisseras la porte entre-ouverte
3. Tu seras nue avec les yeux bandés
4. Tu seras assise sur ta chaise face à la porte
5. Tu attendras ton escouade de préparatrices

SC


Nue ? Préparatrices ? Les larmes montent à nouveau. Qu'ai-je fait ?
Je jette la lettre, prends le livre et me précipite en cours. La journée passe et j'ai envie de parler de cette folie au petit groupe avec qui je partage un verre après le dîner. L'alcool me calme et je me ressaisis : Après tout, c'est un bizutage? Violent, idiot? Laetitia m'avait dit que c'était LE club et qu'on devait le mériter. Je rassemble mon courage, prétends un petit mal de tête et remonte dans ma chambre à 21h. Une longue douche me calme. 21h45. Je place la chaise face à la porte et prépare le bandeau. 21h55, j'entrouvre la porte, m'assoie sur la chaise et descends le bandeau sur les yeux. Machinalement, je place mes bras derrière le dossier de la chaise.
La porte claque.
« Regarde ça, lance la deuxième voix de lundi. Sans son jean pourri et son t-shirt miteux, elle est plutôt pas mal !
- Je remarque surtout qu'elle a très vite pris une bonne position de soumission, ajoute la première voix.
- Mouais, elle devrait avoir les jambes écartées, siffle la troisième voix. »
Sans comprendre pourquoi, j'écarte les cuisses en posant mes talons contre les pieds de la chaise.
« Quelle truie, rit la troisième voix alors que la honte me monte aux joues !
- Allez, on la prépare et on file, reprend calmement la première voix. »
L'une des voix passe derrière moi et m'attache les mains dans le dos puis me glisse une boule dans la bouche, je sens une lanière passer derrière ma tête pour maintenir la sphère à sa place. On me lie les chevilles aux pieds de la chaise. De l'eau tiède commence à couler depuis mon bas ventre jusqu'à mes cuisses en ruisselant vers mes fesses. J'entends un pschitt. Une main me masse l'entre-jambes.
« Pas grand-chose à enlever? plaisante la voix numéro 2, c'est vraiment une gamine. »
Je sens le rasoir courir le long de mon sexe. Le feu de la lame me brûle mais les gestes sont précis et rapides. En trois minutes, le rasage s'achève?
« Première partie faite, dit la voix numéro une en gloussant. Alors, Aspirante truie, c'est plus frais non ?
- On passe à la suite, souffle la deuxième voix. »
Je sens les liens de mes chevilles se défaire. On me soulève et me pousse sur le lit à genoux, la tête dans les draps.
« Et oui, il faut aussi enlever ce qu'il y a sur ton petit trou, petite truie, pouffe la voix numéro 3 »
L'une des préparatrices passe sur le lit et se place à califourchon sur ma tête puis m'attrape les fesses. Elle les écarte brutalement. Dans un réflexe, je serre mes globes fessiers.
« Tu te crois où petite conne, aboie la voix trois ! Tu as de la chance, nous sommes de bonnes pates et on ne reportera pas cette faute mais il faut sévir. »
Elle ré-écarte mes fesses et je sens la crème s'étaler sur mon anus. Le rasoir passe quatre ou cinq fois puis de l'eau coule sur la zone fraichement rasée. Je sens une nouvelle main étaler une crème sur tout mon entre-jambes. Le feu du rasoir disparait.
« Voilà pour la préparation, soupire la voix numéro trois. Maintenant, on va t'apprendre à ne pas serrer les fesses et vu ton trou, on va aussi lui apprendre à recevoir un peu. »
La tête toujours enfouie dans les draps, je bave de rage autour de la boule qui m'écarte la bouche. Je sens une main enduite de la crème anti-brûlure me caresser les fesses, un doigt commence à se poser sur mon anus et pousse. La crème fait glisser et le doigt entre d'un coup en moi. Un long gémissement m'échappe provoquant le rire des trois voix. Le doigt va et vient en moi. De plus en plus vite, de plus en plus profondément. Un deuxième doigt force le passage, m'arrachant un nouveau râle en douleur et de terreur.
« Tu es très serrée, juge la voix numéro deux. On va joindre la punition à la préparation. Ecoute bien. Je pose ton réveil devant tes yeux. Il est 22h30. On va te glisser un truc dans le cul, petite truie. Tu devras garder ta position à genoux avec le cul en l'air, les mains sur le cul et la tête dans les coussins jusqu'à 23h. A 23h pile, tu pourras enlever ce qui t'élargit et te coucher. Compris ? »
J'agite vaguement la tête pour montrer que oui. On me détache les mains et les place sur mes fesses en me forçant à bien écarter mon petit trou fraichement rasé. Un doigt replonge dans mon anus puis sort. Un objet est posé juste à l'entrée et se met à vibrer doucement, je gémis. On pousse l'objet. Mon anus résiste. On m'écarte les mains qui tiennent les fesses, l'objet pénètre de trois centimètres, me faisant pousser un petit cri.
« Le plus dur est fait petite truie, souffle la voix une »
La poussée se fait plus forte et tourne. Comme s'il s'agissait d'une vis, le jouet entre au fond de moi d'une dizaine de centimètres. J'ai l'impression d'être déchirée en deux mais les vibrations se font plus fortes et un plaisir parcourt mon cul jusqu'à mon sexe. Je pousse un gémissement doux.
« Tu aimes ça petite truie? Rit la voix numéro 3. On va peut-être s'amuser en fait. Tu as bien la position ? Ferme les yeux, on enlève le bandeau. Jusqu'à 23h, trente minutes de bonheur et bonne nuit ! »
J'entends la porte claquer, j'ouvre les yeux : 22h35? Le plaisir monte même si la position me tire. Je referme les yeux et laisse le temps passer. Ma chatte commence à couler. 22h56, je jouis.
23h, engourdie par la position, j'enlève la boule de la bouche puis retire doucement l'objet de mon anus. Je tourne sa molette, les vibrations s'arrêtent. Le bourdonnement disparait. Les larmes montent, j'explose en sanglots sous la douche puis le stress et la peur disparaissent. Je m'endors entre mon réveil et le godemichet.