Belle inconnue

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Proposée le 7/01/2011 par Fanny2

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Il fait incroyablement bon. Je suis assise à cette terrasse de café dans le vieux quartier où d'habitude je ne mets pas les pieds. Mais aujourd'hui j'ai l'humeur vagabonde. Je me suis faite belle, autant que faire se peut. J'ai mis une jupe évasée, bleue à petits motifs blancs, un chemisier assorti, de petits escarpins. J'ai esquissé quelques pas de danse et une révérence à moi-même devant mon miroir. Je me sens bien. Au fond, être belle c'est aussi dans la tête. Ce beau temps, le moment de la pleine lune aussi peut-être, agitent mon corps d'envies soudaines que mes pratiques solitaires n'arrivent pas à assouvir, pas complètement du moins. Dans ce cas, une solution, sortir. Etouffer les palpitations du corps par le spectacle du monde. Mais il arrive que le monde et le corps se mettent à palpiter à l'unisson. Que c'est bon, alors !

Je suis seule à cette terrasse, hormis un groupe de lycéens bruyants à l'autre bout et une fille qui est venue s'asseoir face à moi, à deux tables de distance. Depuis un moment j'avais levé la tête, délaissant le livre que j'avais emporté, mes yeux étaient grands ouverts et elle y est entrée. Alors je l'ai suivie qui s'approchait depuis le bout de la rue, contemplant sa silhouette et sa façon de marcher, pensant aussitôt qu'elle était belle. Belle, elle l'est vraiment, sans affectation, cheveux châtains, regard clair, formes gracieuses, tout en elle est harmonie, même ses gestes les plus simples, sa façon de s'asseoir, d'appeler le garçon, de commander un café, de sortir un livre, de lire en levant les yeux de temps à autre. Je me remets à lire, mais les mots dansent devant mes yeux. Je les vois dans leurs formes et je n'arrive pas à me fixer sur ce qu'ils racontent. J'ai la tête ailleurs. Je relève les yeux sur la belle inconnue. Le garçon lui apporte un grand café, sans arrogance elle lui fait remarquer qu'il s'est trompé, qu'elle en voulait un petit. Le garçon, pas très dégourdi, s'en retourne et elle me regarde et me sourit, comme pour me dire qu'il faut l'excuser, le pauvre. Entre nous commence un étrange dialogue muet, de regards simultanés, comme si chacune ressentait l'appel de l'autre lorsqu'elle lève les yeux de son livre, de légers sourires à peine esquissés quand nos regards se croisent. J'aimerais ne pas être timide, avoir le courage de me lever, d'aller m'asseoir à sa table, de lui parler, de lui dire que je la trouve belle et qu'elle illumine encore davantage cette journée ensoleillée. Mais voilà, je suis timide, un peu coincée, même si comme toutes les timides coincées je peux avoir des moments d'incroyable audace. Mais là, non. Un moment je lui en veux de ne pas se lever, elle, et de venir vers moi. Discrètement, notre dialogue se poursuit avec des échanges de plus en plus fréquents. J'admire sa poitrine qui gonfle son corsage blanc et je l'envie un peu. Mon regard reste fixé un bon moment sur ses seins. S'en est-elle aperçue ? Toujours est-il qu'elle défait un bouton de son corsage comme pour mieux s'exposer au soleil et j'aperçois le liseré de son soutien-gorge. La mienne, de gorge, se noue un peu. Puis, nonchalamment toujours, elle se penche pour fouiller dans son sac posé sur la chaise à côté d'elle et elle offre à mon regard un plongeon dans son décolleté et l'origine de ses seins. Ce faisant, elle me regarde et me sourit. Son sourire devient espiègle lorsqu'elle s'aperçoit de l'effet que me procure le cadeau qu'elle vient de me faire. Elle se redresse et me regarde fixement comme pour dire « à toi maintenant, ma belle ». A moi ! Je ne porte pas de soutien gorge tellement ma poitrine est minuscule. Je me sentirais ridicule si je montrais mes seins. Mais il faut que je lui réponde. Un instant d'hésitation, puis, tout en faisant semblant de continuer à lire, je me laisse légèrement glisser en avant sur ma chaise, je tire un peu sur ma jupe et j'ouvre mes jambes. De là où elle est elle doit avoir une vue imprenable sur le triangle blanc de ma petite culotte. Les lycéens, à l'autre bout, continuent de rire et de se chamailler sans prêter attention à notre manège. J'ai l'impression que nous sommes seules au monde. Je m'étonne moi-même d'avoir osé. J'éprouve une impression bizarre où la honte se mêle au plaisir, un début d'excitation dont je sens aussitôt l'effet. La belle me regarde, elle aussi, l'air de rien, et je vois bien où porte son regard. Le spectacle ne semble pas lui déplaire, mais moi je ne sais pas quelle contenance adopter. J'aimerais pouvoir me montrer aussi espiègle qu'elle, mais je suis sûre que mon sourire doit ressembler à une grimace. Peut-être pas, après tout. Sans me quitter des yeux, elle appelle le garçon, elle règle son café, se lève, ramasse son sac et se dirige vers une ruelle sur la gauche de la terrasse. Un instant je crains que tout s'arrête là, mais avant de tourner au coin elle s'arrête, se tourne vers moi et me sourit, invitante. Puis elle disparaît dans la ruelle. Je ramasse mes affaires et je la suis. Je tourne au coin mais je ne la vois plus. La ruelle est une impasse, brève, bordée à droite par un mur nu et close au bout par une grille qui donne sur un jardin à l'abandon. L'autre côté est formé par un alignement de quatre maisons basses, fermées, promises sans doute à de futurs travaux de rénovation. L'endroit est désert. Soudain elle apparaît dans l'encoignure de la dernière porte. Elle me sourit, je la rejoins. Nous nous cachons dans le bref couloir et elle referme la porte. Nous sommes là, face à face, dans une semi obscurité, muettes, ne sachant trop que faire. Son visage est très sérieux maintenant, elle lève une main et me frôle la joue. Je m'appuie contre le mur et je ferme les yeux. Elle répète sa caresse. Je tourne la tête et je pose un baiser sur sa paume. Nous sommes toutes proches maintenant, elle prend mon visage entre ses mains et je fais pareillement. Je frémis et je sens qu'elle aussi. Le baiser qui vient est d'une grande douceur et notre frémissement, un instant calmé reprend de plus belle. Je me sens toute mouillée déjà. Elle se détache de moi et commence à déboutonner mon corsage, lentement, méthodiquement jusqu'en bas, puis elle l'ouvre. Je bombe un peu le torse pour donner du relief à mes petits seins de gamine. Elle y pose ses mains et ils durcissent aussitôt. Petits mais hypersensibles. Elle les caresse et je gémis. Elle se penche et y porte sa bouche. Je ferme les yeux et je passe ma main dans ses cheveux, toute à mon plaisir. Elle le fait durer, alternant léchouilles, mordillements, petits pinçons, m'offrant toute une gamme de sensations délicieuses. Quand elle s'arrête, je reprends son visage entre mes mains et je lui exprime ma reconnaissance et mon excitation d'un baiser fougueux. Fébrilement j'ouvre son corsage, je passe mes mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge et je les ramène sous les bonnets. Ses seins sont doux et fermes, les pointes durcissent sous ma caresse. Elle les dégage du soutien gorge et je les ai là devant mes yeux ces deux seins si jolis. Je les regarde pendant que mes mains descendent sur ses hanches. Puis j'y plonge mon visage. Je l'enlace, la serre contre moi, pendant que ma bouche passe d'un sein à l'autre de façon désordonnée. A son tour de gémir. Puis elle me relève, elle se colle à moi et nos poitrines se frottent l'une à l'autre. Nouvelle sensation exquise et excitante. Je mouille de plus belle. Elle soulève ma jupe et sa main se glisse entre mes cuisses, je m'ouvre et l'invite à remonter. J'attends le moment du contact avec mon minou et cette attente me paraît interminable. Mais que sa caresse sur ma cuisse est douce ! Sa main atteint ma culotte ? il doit y avoir une jolie tache humide ? elle appuie ses doigts contre mon minou et frotte légèrement. Elle doit sentir que je suis poilue, mais ça n'a pas l'air de la gêner, sa main remonte, écarte l'élastique, s'insinue. Je m'ouvre au maximum, ses doigts atteignent mon intimité et en même temps nos bouches se collent l'une à l'autre. Ma langue la fouille autant qu'elle de ses doigts, j'ai l'impression qu'elle les guide, je soulève un genou pour mieux m'offrir à eux. Je les sens patauger dans ma mouillure, écarter me lèvres, trouver mon orifice et un doigt s'y engage m'arrachant un nouveau gémissement. Il me pénètre, se retire, revient et tout mon corps en mouvement l'accompagne. J'ai moi aussi envie de la toucher. J'ouvre son jean, je découvre un joli string qui me fait avoir honte de ma petite culotte blanche en coton achetée au supermarché. Elle aussi s'ouvre m'invitant à la caresse. Comme elle je commence par la caresser par-dessus le tissu fin de son string, là où je le sens mouillé. Puis j'insère ma main. Son minou aussi est poilu, à peu près comme le mien et ça m'est agréable. J'atteins son intimité moite à mon tour la pénètre. Nous sommes collées l'une à l'autre, nos poitrines se frottent, nos bouches sont avides de baisers. Nos doigts se retirent ensemble, lentement, et nos corps s'éloignent pour mieux revenir l'un vers l'autre et accompagner nos doigts qui nous pénètrent de nouveau. Et encore et encore, dans un chavirement délicieux de tous les sens. Du pouce je remonte dans sa fente et trouve son petit bouton. Long soupir, elle s'immobilise un instant, je frotte en petits cercles, elle me sourit presque douloureusement et ses yeux sont humides.
« Oui? Oui. »
Moi aussi je m'immobilise et garde mon doigt en elle, il n'y a que mon pouce qui bouge, puis, imperceptiblement, elle se tend vers moi. Son doigt sort de moi et à son tour trouve mon petit bouton et le titille. C'est fort comme une décharge. Nous somme tendues l'une vers l'autre, proches de l'explosion. Nos corps l'appellent mais nous les bridons, pour que continue ce jeu de sensations, pour faire durer encore la montée du plaisir. Je sens son autre main qui s'insinue dans ma culotte par derrière, je sens ses doigts entre mes fesses, je comprends ce qu'ils cherchent, j'aime? comment leur en faciliter l'accès'
« Attends ! » et d'un geste rapide j'ôte ma culotte que j'enfouis dans mon sac posé au sol, je me retourne visage contre le mur et je me tends vers elle. Ses mains aussitôt me retrouvent, l'une s'insinue dans ma fente et l'autre se glisse entre mes fesses. Pourvu que? que? Elle a compris mon désir. Les doigts qui glissent entre mes fesses descendent jusqu'à mon minou, s'y trempent, puis remontent et enduisent mon petit trou de ma mouille. Je ferme les yeux, je gémis et j'attends la pénétration. Elle arrive, délicate, douce, profonde, puis par devant aussi, et je sens ses lèvres sur mon cou. Très lentement elle retire ses doigts pour mieux les enfoncer de nouveau. Plénitude du plaisir, je pince mes seins, je frotte ma joue contre le mur froid et je sens l'explosion qui approche.
Dans un souffle : « Je vais venir ».
« Laisse-toi aller ».
Ce que je fais. Ça monte ça monte et j'éclate soudain, un feu d'artifice sous mes paupières. Elle se retire doucement de moi, je me retourne, je la regarde et lui souris et lui caresse le visage. A mon tour je la pousse contre le mur et je descends son jean et son string sur ses chevilles. Joli ce corps dénudé, exposé. Elle ferme les yeux ? de honte ? Je m'accroupis. J'ai devant moi son minou tendu, je pose mes lèvres sur son ventre, juste au dessus, à côté de sa touffe semblable à la mienne, un peu plus claire. Mes mains caressent ses fesses, les écartent. Je sais ce qu'elle attend et je vais laisser un peu son désir monter. Pas trop longtemps tout de même, ma langue s'insinue dans sa fente, cherche la source de sa liqueur, j'aime sa saveur, j'aime le parfum qui s'en dégage, puis elle remonte sur son petit bouton. Mes doigts tout poisseux d'elle remontent entre ses fesses, je sens son petit trou qui palpite, qui se contracte brusquement et se relâche. Je suis de nouveau très excitée mais je me dois toute à elle qui de ses mains appuie sur ma tête. Je la sens proche de l'orgasme, alors j'appuie ma langue un peu plus fort et mon doigt pénètre son petit trou. Tous son corps se contracte et à son tour elle éclate. Je me relève, on s'enlace, on s'embrasse, on se regarde, on éclate de rire. Il ya de quoi. Deux filles dans le couloir sombre d'une maison abandonnée, l'une en jupe mais la poitrine à l'air, l'autre dénudée, le soutien gorge autour du cou et le jean et le string sur les chevilles. On se rhabille. Avant de remettre ma culotte, instinctivement je la porte à mon nez. Je sens qu'elle me regarde et je me bloque.
« T'inquiète, je le fais aussi. »
Elle est entièrement rhabillée. Elle se dirige vers la porte.
« J'y vais la première, toi attends quelques minutes. »
Je ne veux pas la laisser partir comme ça.
« Tu veux qu'on se revoie ?
- Ecris-moi. »
Elle me donne une adresse mail facile à retenir. Et elle disparaît.
Je reste un moment appuyée contre le mur, me demandant si je n'ai pas rêvé cette histoire.
Ce parfum sur mes doigts, est-ce le sien ? Est-ce le mien ?