Malaurie

Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.

Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.

Proposée le 11/11/2010 par dominhenry

ATTENTION : © Copyright HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LE CODE DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Le salon



Malaurie n'eut pas à attendre Jean qui était à l'heure au rendez-vous. Comme toujours se dit Malaurie qui appréciait Jean. Dès qu'il l'a vit, Jean sort de l'auto et s'approche d'elle. Ils échangent un rapide baiser et Malaurie prend place à l'avant de l'auto après avoir rangé son sac de voyage sur la banquette arrière.
En plus de ses affaires de toilette et de maquillage, Malaurie a suivi les consignes de Jean en rangeant dans son sac ce qu'il lui avait demandé : une jupe noire à fermeture éclair, un chemisier légèrement transparent qu'elle avait choisi de couleur brun foncé, des bas collants, un soutien gorge et slip noirs, le tout de marque : Malaurie porte toujours des vêtements de marque. Selon les recommandations de Jean, elle avait pris soin de tailler la toison de son sexe en triangle allongé.
Le voyage par l'autoroute est rapide agréable ; ils échangèrent des banalités sans parler de l'objet de leur déplacement commun. Le soleil de cet après midi de fin d'automne chauffe l'habitacle. A l'entrée de la ville, Jean gare son auto et invite Malaurie à prendre une boisson dans un bar à proximité. Il commande 2 coupes de champagnes et dit en souriant à Malaurie que les bulles lui feront du bien, elles griseront son esprit.
Jean pose devant Malaurie une enveloppe en lui disant : « Vos 1000 euros, comme convenu ». Malaurie glisse l'enveloppe dans son sac. Elle envisage un instant de restituer l'enveloppe ; il serait plus sage d'abandonner ce projet fou, pense-t'elle. Il vaudrait mieux tout arrêter. Mais, son envie d'aller au bout est plus forte. Elle veut se prouver à elle même qu'elle en est capable. Malaurie sourit à Jean, boit lentement son verre et se lève.

Ils reprirent leur route en s'engageant dans un quartier cossu composé presque exclusivement de villas entourées de jardins. Les couleurs rousses de l'automne donnaient au paysage une atmosphère chaude. Malaurie se dit qu'elle avait bien choisie la couleur de son chemisier adaptée à ces couleurs brunâtres.

Jean gare son auto devant une maison dont l'architecture moderne plait à Malaurie ; cela augure bien de la suite, elle n'aurait pas aimée une vieille maison.
En entrant, Malaurie a l'impression que la maison est inoccupée ; elle n'entend aucun bruit. Malaurie pense qu'elle tombe dans un guet-apens organisé par Jean pour enfin la posséder. Elle n'a pas peur. Elle ne craint pas Jean et accepte à l'avance l'idée que Jean puisse lui faire l'amour. En montant l'escalier, Jean lui montre une porte du rez-de-chaussée et lui indique que c'est là, au salon, qu'elle devra se rendre lorsqu'elle sera préparée.
Il fait entrer Malaurie dans la chambre, pose son sac sur le lit et lui confirme en refermant la porte qu'il l'attend au salon.
La chambre mise à disposition de Malaurie est grande avec une salle de bains privée attenante. Sûrement la chambre d'amis, pense t'elle. Elle est meublée d'une façon cossue et confortable. En femme méthodique, Malaurie ouvre le lit pour vérifier la propreté et la qualité des draps ; ce contrôle lui donne satisfaction : tout est propre comme elle l'espérait.
Elle se rend à la salle de bains et se met nue devant la glace. C'est vraie, pense Malaurie, je suis encore belle malgré mon âge ; Mes seins tombent un peu plus qu'hier mais ils restent fermes et galbés ; ma taille n'est pas fine mais je n'ai jamais eu une taille élancée ; mon ventre est plus gros que je ne le voudrais mais il ne tombe pas.

A s'examiner ainsi, Malaurie réalise qu'elle a accepté la proposition de Jean, peut-être un peu trop vite.
Pourquoi a t'elle accepté de suivre Jean et prendre cet argent ? Par besoin ? Non ; elle dispose de suffisamment de moyens pour vivre confortablement. Par curiosité ? Peut-être. Par goût du jeu ? Peut-être aussi.

Non, elle n'est pas une prostituée pour avoir accepté cet argent. Ses motivations sont confuses : Malaurie a 45 ans, intelligente, toujours belle. Sa vie affective s'est déroulée sans anicroches notables. Les quelques hommes qui l'ont accompagnés depuis son divorce il y 15 ans ont égayés sa vie en lui apportant des peines et des plaisirs. Une vie ordinaire, en somme.

Malaurie a toujours voulu conserver jalousement son autonomie ; elle veut être une femme libre de ses actes et de ses décisions.
Pourquoi donc a t'elle accepté la proposition de Jean ? D'abord, parce qu'elle a toujours refusé à son ex mari et à ses compagnons successifs de sortir d'une relation sexuelle traditionnelle. Ensuite, parce qu'elle n'en avait pas ressenti le besoin. Enfin parce qu'elle considérait ces pratiques comme dégradantes pour sa personne et inconvenantes pour son image qu'elle a, depuis toujours voulue diriger.
Le temps passant et les expériences de la vie vécues, elle a accepté la proposition de Jean parce que la peur de vieillir l'a poussée à vérifier que sa libido reste active et que son corps est toujours désirable. Malaurie accepte mal de noter chaque jour qui passe le lent déclin de son corps ; son esprit reste jeune, elle veut croquer la vie et risquer tout ce qu'elle n'a pas eu le temps ou l'opportunité de faire.
Jean a su la convaincre. Elle pense plaire à Jean et Jean lui plait. Leur relation de complicité platonique s'est confortée depuis les 2 mois qu'elle rencontre Jean. Cette complicité lui procure du plaisir, pas de l'amour, mais seulement le plaisir de constater qu'elle est restée séduisante. Elle a refusé les avances amoureuses de Jean qui, d'ailleurs n'a pas insisté.
Lorsque Jean lui a dit qu'il voulait l'offrir à des amis, cette idée l'a choquée au début et fait ensuite son chemin. Elle n'a pas dit non ; Pourquoi pas maintenant ? Plus tard, il sera trop tard !
Elle a accepté cet argent pour se dédouaner de toute relation affectueuse et découvrir des pratiques sexuelles qu'elle n'avait jamais abordées ou toujours refoulées.
Sa décision est prise : elle ira jusqu'au bout de l'expérience.

Sa toilette terminée et avant d'enfiler son slip, elle vérifie que la taille de sa toison est proportionnée. Elle ajuste ses bas collants qui rendent ses longues jambes encore plus belles puis s'habille des vêtements choisis. Sa jupe noire la serre un peu aux hanches. Elle doit contracter son ventre pour remonter la fermeture éclair.
Un dernier regard sur sa silhouette lui donne satisfaction. Elle quitte sa chambre après une ultime vaporisation du parfum qu'elle a choisie pour la circonstance, descend l'escalier et se dirige vers la porte indiquée par Jean.

Le salon dans lequel pénètre Malaurie est grand ; Il est meublé de canapés et fauteuils de cuirs bruns. Au centre une longue table basse est encombrée de bouteilles et de verres. Les fenêtres du salon sont occultées par des rideaux qui laissent passer la lumière jaune du soir ; il est presque 17 heures.
Malaurie observe furtivement les personnes présentes. Son regard se porte vers les trois hommes assis dans des fauteuils et qui parlent en riant. A son arrivée, ils se taisent et se tournent vers Malaurie. Ils portent des masques tout blancs, comme ceux des carnavaleux de Venise. Ils paraissent âgés entre 35 et 50 ans. Les vêtements soignés qu'ils portent laissent penser qu'ils appartiennent à la bonne bourgeoisie locale. Cela rassure Malaurie qui n'aime pas les tenues négligées. Son esprit est immédiatement accaparé par l'homme gros vautré dans son fauteuil ; Elle imagine derrière le masque ses petits yeux remplis de vices et cela lui procure un sentiment d'aversion. Malaurie n'aime pas les hommes gros. Un trouble inquiétant l'envahit.
Une femme et Jean, qui ne portent pas de masques, sont debout et s'avancent vers Malaurie pour l'accueillir.

Elle s'apaise en pensant qu'elle a accepté sans contraintes ce pacte avec Jean. Il lui a donné les 1000 euros promis, elle doit maintenant faire face et prouver à Jean qu'elle sait respecter son engagement. La femme parait d'une quarantaine d'année. Elle a les traits marqués. Elle a du être belle, pense Malaurie.

Jean prend Malaurie par le bras et l'invite à s'asseoir sur le canapé faisant face aux fauteuils occupés par les trois hommes. Sans un mot, la femme prend un verre et offre une coupe de champagne à Malaurie. Malaurie boit lentement son verre. L'atmosphère silencieuse lui pèse : Sûrement à cause de l'appréhension de la suite, pense-t'elle. Jean demande à la femme de rester près de Malaurie pour la déshabiller.

Malaurie tente de participer mais la femme lui ordonne d'un geste de rester passive. Elle prend un foulard qu'elle pose sur les yeux de Malaurie et serre fort en le nouant derrière la tête.
Jean l'avait informée qu'elle aurait les yeux bandés pour ne pas voir lequel des hommes la toucherait.

L'inquiétude s'empare de Malaurie en percevant ces inconnus aussi près d'elle. Elle ne les voit pas et ne peut prévenir leurs gestes. Son battement de c'ur augmente et son ventre se contracte.
Elle frémit lorsque la femme lui demande de lever les bras pour retirer son chemisier. D'un geste habile, la femme lui retire également le soutien gorge en passant la main dans son dos. Le soutien gorge enlevé, les seins de Malaurie reprennent leur position naturelle, un peu pendants, fermes et de bonne tenue.
Désemparée par la rapidité des événements et ne sachant que faire, Malaurie croise ses bras en dessous de ses seins. Aussitôt, la femme lui prend les bras et les allonges le long du corps.
Malaurie n'ose plus bouger et reste dans cette position, les seins exhibés. Immédiatement, elle pense à son ventre arrondi qu'elle serre, sa poitrine s'en expose davantage.
La femme lui demande d'ouvrir ses mains et de présenter ses paumes, les doigts écartés. Malaurie obtempère en trouvant cette position ridicule ; un malaise l'envahit à exhiber ses seins et offrir ses mains de la sorte.

« Elle a les seins lourds comme je les aime » dit un homme.
« Oui, mais les bouts sont cachés » dit une autre voix plus aigue.
Malaurie est flattée d'être toisée par des yeux inconnus même si elle craint les réflexions désobligeantes sur ses formes. Elle aime le galbe de ses seins mais regrette que leurs bouts soient petits ; une intervention chirurgicale a réduit le téton de son sein droit et de cela, elle ressent une gêne.

Malaurie pressent que l'on s'approche derrière son fauteuil et se raidit. Une main appréhende son sein droit, celui qu'elle aime le moins. Cette main le soupèse et le palpe. Avec la paume, le sein est écrasé. Les doigts s'enfoncent dans la chair et palpent jusqu'aux aisselles. La pression de la main appuie Malaurie sur le dossier du fauteuil. Elle tente de s'équilibrer en relevant ses bras. Un ordre sec lui manifeste de n'en rien faire.
La pression de la main se radoucit et, du bout de ses doigts, le téton est tiré sans violence mais avec fermeté.
Sous la traction, Malaurie exprime une légère crispation qui disparaît aussitôt que les doigts commencent à triturer le téton au point de le faire durcir et sortir de son aréole.
Le plaisir de Malaurie n'est pas au rendez-vous ; seule, l'excitation est présente.
« Elle est facile » dit l'homme qui relâche le sein en s'éloignant de Malaurie.
Cette réflexion provoque la contrariété de Malaurie, d'autant que le bout du sein gauche oublié par la main de l'homme a lui aussi grossi ; elle le sent gros et tendu. Son excitation s'évanouit et le regret d'avoir accepté ce contrat reprend le dessus. Ce qu'elle avait supposé avant ce moment là ne se réalise pas comme espéré : Elle s'est livrée entre les mains de pervers et de vicieux ; ils ne sont pas présents pour elle, mais uniquement pour son ventre, son sexe et ses seins.

Sa détermination à continuer l'épreuve la force à rester impassible.

« Qu'elle nous montre sa chatte et son cul » dit une voix qu'elle n'avait pas encore entendue. Le son de la voix la persuade que c'est l'homme gros qui parle, celui qui lui a procuré de l'aversion dès son entrée dans le salon.
Entendre ces paroles rappelle à Malaurie qu'elle a consenti à être présente au milieu de ces inconnus ; elle s'est préparée à cette situation, elle appréhende d'être traitée comme la débauchée qu'elle n'est pas.

Elle reçoit cette injonction comme un défi, une étape qu'il faut franchir ; après, elle ne pourra plus renoncer. Elle songe à abandonner, à déclarer forfait. Dans sa tête se mêlent des sentiments confus. Mais sa volonté d'aller au terme de ce qu'elle s'est fixée est plus forte. Sa libido a disparu ; elle redevient la femme forte et volontaire qu'elle a toujours été. Oui, elle va accepter, non pas pour eux mais bien pour elle : elle sera plus forte qu'eux et le leur prouvera.


L'exhibition



La femme lui demande de se lever et de se mettre nue.
Pour se motiver, Malaurie se persuade que ce n'est qu'un strip-tease. Elle se lève, descend la fermeture éclair de sa jupe qui tombe à ses pieds. Malaurie tente d'écouter les bruits ambiants et ne perçoit qu'un silence oppressant. Son c'ur bat la chamade. Instinctivement, elle resserre son ventre qui, selon elle, est trop gros. Les mains un peu tremblantes, Malaurie se défait de son slip. Elle a commencé à retirer son premier bas lorsque la voix de l'homme gros, pense-t'elle, lui dit d'arrêter et d'écarter les jambes. Elle rétablit son bas dans une position qu'elle estime convenable puis laisse tomber ses bras le long de son corps ; La même voix lui ordonne de croiser les bras dans son dos ; Elle se soumet à cet ordre.
S'exposer nue devant ces inconnus lui procure force et insolence. Malaurie a réussi cette épreuve : Elle est plus forte qu'eux.
Sa nudité n'est pas belle comme celle des jeunes femmes qui s'exposent dans les magazines de charme. Elle est simplement sensuelle : les seins sont galbés, les hanches évasées supportent un ventre arrondi, la toison dessine un triangle brun sur sa peau légèrement bronzée et sa chatte se révèle entre des cuisses fermes et des jambes galbées.
L'instant lui paraît interminable. Elle entend des bruits de bouteilles et de verres que l'on remplit. Malaurie tressaille à cause de la fraîcheur qui tombe sur ses épaules, aussi par nervosité, songe t'elle.

Elle sursaute lorsqu'on la prend par la taille pour la positionner à l'extérieur du cercle des fauteuils. Les mains qui l'ont accrochée sont celles d'un homme, devine t'elle, à cause de leurs tailles. « Pourvu que ce ne soit pas l'homme gros ! » espère Malaurie en se laissant guider.
Puis, l'homme se plaque contre le dos de Malaurie qui perçoit les boutons de la veste et le toucher plutôt doux du textile. Malaurie allonge ses bras de long de son corps tandis que l'homme glisse sa jambe entre ses cuisses. Pour mieux sentir la chaleur de son intimité, il écarte les fesses de Malaurie qui se contracte. Le contact des mains chaudes de l'homme lui procure un peu de bien être. Malaurie cambre ses reins, sa fente est maintenant au contact du pantalon. Ce n'est pas l'homme gros qui la tient ; elle le reconnaît aux mains qui sont douces et leurs gestes sensuels. L'homme retire ses mains des fesses de Malaurie et les pose à plat sur son ventre, juste au dessus du pubis. Il presse fort au point que Malaurie est obligée de se maintenir en liant ses mains dans le dos de l'homme.

« Pas le ventre ! » murmure Malaurie.
Et, comme si l'homme avait entendu ce refus, il persiste et en visite toutes les parties. Il introduit un doigt dans son nombril ; il palpe les parties arrondies, il s'attarde sur le bas du ventre en glissant ses doigts dans les plis. Il fait remonter du plat de la main le ventre lourd. Malaurie prend du plaisir à ce massage ; Cette exploration lui procure une volupté qu'elle n'avait pas envisagée provenir de son ventre qu'elle n'aime pas.
Son corps se relâche et accepte les massages de cet inconnu.

Brusquement, l'homme abandonne le ventre de Malaurie et retire sa jambe d'entre les cuisses chaudes. Il se place devant Malaurie, empoigne ses deux seins et la pilote jusqu'au canapé sur lequel il la propulse. La rapidité et la puissance du mouvement ont forcé Malaurie, le souffle coupé, à suivre le mouvement.
« Vous avez raison ; elle est facile, elle mouille comme une impudique. Il faudra lui apprendre à se contenir. », dit l'homme. Et comme preuve, il montre à ses compagnons une trace humide sur son pantalon.

Malaurie entend cette phrase comme un avilissement ; elle avait oublié ses appréhensions et trouvé du bien-être.
Cet homme a surpris son plaisir et il n'en veut pas. Humiliée, Malaurie repend ses esprits et se jure de ne plus s'abandonner ainsi. Ce ne sont pas ces hommes qui vont avoir raison d'elle. A l'avenir, elle se contrôlera et ne laissera plus rien apparaître. Elle est présente dans ce salon sur un contrat qu'elle a accepté, pour subir leurs envies, et c'est bien ce qu'elle se promet de faire en occultant sa propre jouissance.
Du fond de son canapé, elle reprend sa respiration en se massant les seins pour calmer leurs souffrances.
Elle attend ainsi : nue, les jambes repliées, dans la nuit de son foulard.

« Isabelle, mettez lui les bracelets. Ensuite vous lui calmerez ses ardeurs » dit Jean à la femme.

« La femme s'appelle Isabelle » mémorise Malaurie. Les bracelets ? Quels bracelets ?
Jean ne m'avait pas dit !
Dès qu'Isabelle approche Malaurie, celle ci se rebiffe ; elle ne veut pas des bracelets. D'une voix froide qu'elle ne reconnaît pas, Jean lui ordonne d'accepter les bracelets. Il lui dit qu'elle ne peut pas s'y opposer, qu'elle a le droit de crier si elle le veut ; ils lui poseront un bâillon. Il lui affirme qu'aucune maltraitance physique ne lui sera infligée. Il conclut en lui expliquant que les bracelets sont nécessaires pour l'asservir, l'empêcher d'utiliser ses mains et ses jambes et l'obliger à se soumettre à leurs envies, sans aucune obstruction de sa part.

La révolte intérieure de Malaurie est grande ; elle considère cette décision comme une rupture du pacte conclu. Ce n'est pas ce que Jean lui avait décrit ; il lui avait assurée qu'elle serait libre de ses actes et de ses choix.

Malaurie, au milieu de ces inconnus, n'entrevoit aucune échappatoire à la situation dans laquelle elle s'est mise. Elle se tait par crainte d'éventuelles représailles plus dures encore. Son c'ur se durcit et se ferme.
Le gros homme déclare que c'est lui qui mettra les bracelets parce qu'il est fort et que ce n'est pas une femme qui va lui résister, surtout pas une pute. Le mot est lâché; ce mot qui humilie, ce mot que Malaurie espérait ne pas entendre.

A la lourdeur de la démarche, Malaurie déduit que le gros homme s'approche d'elle. Il force Malaurie à se lever en la tirant par les avants bras. Malaurie a un sentiment de répugnance dès qu'il la touche. Les mains du gros homme lui paraissent grasses et ses doigts sont courts. Malaurie cède sans résistances ; Elle se tient debout, les bras croisés, ses mains protégeant sa poitrine d'une éventuelle emprise.

Le gros homme passe autour du cou de Malaurie un collier de force pour chien qu'il serre modérément. Il s'accroupit aux pieds de Malaurie pour lui enserrer les chevilles dans des bracelets de cuir équipés d'un anneau d'acier. En se relevant, il constate que Malaurie continue à protéger sa poitrine de ses bras croisés.
« Lâche tes nichons et présente moi tes poignets. », lui ordonne l'homme en tirant sur le collier du cou de Malaurie.
Craignant la brutalité de l'homme gros, elle refreine la peur grandissante qui monte en elle, relâche son étreinte et laisse aller les bras le long de son corps.
« Je t'ai dit de me présenter tes poignets, salope. », lui rappelle l'homme en saisissant l'un des seins d'une main ferme.
« Je vais t'apprendre à obéir. », complète-t'il en forçant la pression de ses doigts dans la chair du mamelon.
Malaurie gémit sous la force de la poigne. Contrainte et meurtrie, elle tend ses poignets. Satisfait, l'homme gros abandonne le nichon et s'applique à enserrer les poignées de Malaurie dans des bracelets de cuir.
Porter cet attirail éc'ure Malaurie.
Les attouchements du gros homme qui promène ensuite ses mains sans ménagements sur son corps la rebutent ; Il lui tâte les mollets, les cuisses, glisse sa main dans le creux de ses fesses, soupèse les mamelles comme un maquignon le ferait avant d'acheter un bestiau sur le foirail.

« On va la coucher sur la table ; débarrassez les verres » dit l'homme gros. Il a posé sa main sur une des fesses de Malaurie et installé un de ses doigts à l'entrée de son petit trou. Malaurie comprend que toute résistance aboutira à l'introduction du doigt dans son petit. Résignée, elle se laisse diriger jusqu'à la table.

Le gros homme lui ordonne de s'y allonger, sur le dos. Malaurie obtempère.
La table est assez longue pour supporter le corps et la tête de Malaurie. Elle serre ses jambes et les replie. Ses souliers reposent sur le tapis situé sous la table. Instinctivement, Malaurie barricade à nouveau ses seins dans ses bras croisés.
En frissonnant, elle subit l'écartement de ses cuisses par les mains grasses qui l'obligent à découvrir son intimité.
Le gros homme empoigne une cheville de Malaurie et l'attache au pied de la table avec l'anneau du bracelet ; il fait de même avec l'autre cheville.
« Elle recommence à planquer ses nichons. », ergote l'homme en emparant les poignets de Malaurie qui résiste à relâcher son étreinte. Avec excitation, l'homme gros oblige Malaurie à lever ses bras. Il fixe ensemble les bracelets et passe une chaîne entre les bracelets liés. Puis, il tire les bras par dessus la tête de Malaurie et prend soin de tendre la chaîne pour que les bras soient tendus au plus possible. Il attache ensuite la chaîne aux pieds de la table. La traction de la chaîne sur les bras contraint Malaurie à bomber sa poitrine et cambrer ses reins.

Le gros homme juge que cela n'est pas suffisant et décide de lier les bras entre eux pour augmenter la tension. Au contact de la corde qui s'enroule autour de ses bras, Malaurie refuse et se démène. Le gros homme suspend son action et, du bout de la corde, il cravache d'un coup ferme le ventre de Malaurie. Une douleur cuisante envahit Malaurie lorsque la marque de la corde s'imprime sur la peau de son ventre. Son cri douloureux alerte Jean qui intime l'ordre au gros homme de ne pas flageller.
Un sentiment de haine envers Jean et l'homme gros envahit Malaurie. Le souffle court du gros homme l'éc'ure lorsqu'il se penche à nouveau sur elle pour reprendre sa besogne de ficelage qu'il termine en prenant soin de bien ficeler entre eux les deux bras et ainsi, les bloquer.

Malaurie est maintenant exposée, la tête bloquée entre ses bras tendus, les seins retombants des deux cotés de sa poitrine, le ventre bombé, les cuisses écartées et la toison exhibée.
Malaurie a mal dans cette position inconfortable. La table est dure et froide. Les bras sont comprimés par la corde, la zébrure provoquée par la corde la brûle. Elle serre ses poings pour ne rien dire. Ce n'est pas la douleur qui lui est insupportable ; c'est la posture qui ne cache rien de son intimité et qui l'expose à tous les regards.
Le gros homme estimant son ?uvre bien faite enjambe Malaurie. Volontairement, il s'appuie sur le ventre exposé.
Lorsqu'elle ressent le sexe grossissant sous le tissu de pantalon, Malaurie contracte son ventre pour se dérober à cette chose mais le gros homme s'enfonce davantage. Sous le poids, Malaurie soupire et abandonne sa résistance. Les deux mains de l'homme s'approprient les seins ; il descend sa bouche vers celle de Malaurie. Elle sent l'haleine du gros homme, détourne la tête et maintient sa bouche fermée. Enervé par ce refus, il lui dit à l'oreille : « Tu ne perds rien à attendre ; je te la mettrai tout à l'heure quand tu seras chaude. »

La suite prochainement, si vous aimez.